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 Cela faisait plus d'une trentaine d'années que nous n'avions pas admiré cette tapisserie
qui a rendu la ville célèbre dans le monde entier.
Nous la redécouvrons avec plaisir dans un nouveau cadre qui la met particulièrement en valeur.

 

 

 

 

 - Décembre 2007 et février 2008 -

 

 

  • C'est en début d'après-midi que nous arrivons à Bayeux. Nous revenons de la 1ère Fête de la coquille Saint-Jacques à Grandcamp.
    Nous subissons notre quatrième jour de tempête et de pluies ininterrompues.

    A 15 heures, il fait presque nuit et il est impossible de faire des photos qui présentent un tant soit peu de qualité.

 

  • Nous commençons par faire les vidanges à l'aire de services de la Place Gauquelin-Despalières qui est presque totalement envahie par les voitures. L'arrivée d'eau est coupée.

    D'après les témoignages d'internautes, il semblerait que cet endroit, "animé" par des jeunes, soit particulièrement bruyant lors des nuits du vendredi au dimanche.

 

 

  • Nous empruntons la très longue rue commerçante pour rejoindre le parking du parc Michel d'Ornano qui nous a été conseillé par l'hôtesse de l'Office du Tourisme d'Arromanches.


    Excellente recommandation : l'endroit est aéré, verdoyant et calme.


    Nous y passerons la nuit sans aucun problème.

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Il est temps de se rendre à l'ancien séminaire qui abrite dans un cadre prestigieux la célèbre tapisserie depuis 1970. Il n'est distant que de deux cents mètres du parking et la balade le long de l'Aure est très agréable. Il y a même un petit moulin avec sa roue.

 

 

 

 

 

  • C'est en fait une broderie en lin, longue de près de 70 mètres. La bande de toile à laquelle elle est suspendue porte 58 numéros permettant d'identifier les tableaux.

    Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas la reine Mathilde qui l'aurait brodée avec ses dames de compagnie.

    Pour beaucoup de scientifiques, Odon, évêque de     Bayeux et demi-frère de Guillaume le Conquérant, aurait commandé cette broderie pour orner la nef de la nouvelle cathédrale Sainte-Marie de Bayeux en 1077.

    Les chercheurs et historiens hésitent d'ailleurs entre le lieu où elle a été fabriquée vers 1070 : probablement en Angleterre mais peut-être en France, à     Bayeux ou à l'Abbaye de Saint-Florent de Saumur...
 

 

 

 

  • Elle célèbre la victoire d'Hastings en 1066 et raconte avec un luxe de détails surprenant les raisons qui suscitèrent la conquête de l'Angleterre.

    Reportage et intrigue historiques, bateaux vikings, cavaliers normands et figurants par centaines : tout est réuni pour passer un agréable et instructif moment dans cette épopée médiévale, audioguide à la main (disponible en 14 langues !!!).

    Elle s'achève sur l'évocation saisissante de la bataille qui permit à Guillaume, Duc de Normandie et vainqueur d'Harold II, d'être couronné roi d'Angleterre.

    C'est probablement le document le plus précis que nous ait laissé le Moyen-Age sur les us et coutumes de cette époque.
 

 

  • Attention : renseignements pris, dès le mois de mai, les visiteurs, dont 70% d'étrangers, sont extrêmement nombreux pour atteindre le nombre de 2000 par jour lors des grands week-ends et des vacances d'été. Ce chiffre peut monter à 3000 lors des journées pluvieuses, fort heureusement très rares en Normandie... ;-)))

    400.000 entrées par an pour ce qui reste la plus ancienne bande dessinée du monde !
    Et, bien évidemment, tout comme les Parisiens ne sont pas les plus nombreux au sommet de la Tour Eiffel, les Bas-Normands boudent cet endroit qu'ils disent connaître déjà...

 

 

Une visite qui saura ravir petits et grands...

 

 

 

 

  • Ayant été séduits par cette belle ville, une des rares de Normandie a avoir été épargnée par les bombardements de 1944, nous reviendrons aux beaux jours pour visiter le centre historique.

    L'Office du Tourisme distribue un plan qui permet de découvrir l'histoire de la cité et de son riche patrimoine le long d'un parcours de plus de deux kilomètres qui est jalonné de 21 bornes explicatives.
 

 

 

  • Finalement nous n'attendrons pas le printemps pour visiter le centre historique et c'est par un glacial et brumeux après-midi de février que nous plongeons dans l'histoire de la cité et de son riche patrimoine.

    Nous flanons le long de la rivière et autour de la majestueuse cathédrale. De nombreuses vielles rues sont bordées de somptueux hôtels particuliers. La longue rue commerçante est très animée.

    Nous traversons le pont Saint-Jean avant de pénétrer dans le quartier des tanneurs et des teinturiers et de longer à nouveau l'Aure et pour regagner le parking Michel d'Ornano.

    Nous ferons bien volontiers ce parcours à nouveau mais... sous le soleil !
 

 

- la cathédrale -

- le tympan -

- l'hôtel de ville -

- la rue commerçante -

- le centre historique -

- la place Charles de Gaulle -

- le quartier des tanneurs et des teinturiers -

 

 

Bon week-end !

 

 

 

 

 

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