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- La météo du Calvados -

 

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 Pour cette première édition de "Grandcamp fête la coquille",
les organisateurs n'auront pas eu les grâces de la météo : deux jours de fortes pluies
accompagnées de très violentes rafales de vent.

 

 

Au programme :

. Vente de coquilles Saint-Jacques et de produits de la pêche,
. Plus de 30 bateaux de pêche amarrés dans le port dont plusieurs peuvent être visités,
. Marché de terroir de Noël,
(vins, miel, foie gras, tripes, cidre, légumes, Pommeau, Calva et de nombreux artisans),
. Ramendeurs,
. Animation culinaires par les "Toques Rebelles",
. Exposition des peintres de la mer,
. De nombreux concerts sur le thème de la mer,
. Restauration sous chapiteau.

L'animation est confiée à Jean-Pierre DESCOMBES.

 

 

 

 

 

  • C'est le vendredi soir que nous arrivons à Grandcamp. Le quartier du port est bouclé et l'animation est à son comble : en raison du vent très fort et d'un avis de tempête prévu pour la nuit, les chapiteaux qui avaient été installés sur le parking du bord de mer sont démontés et remontés à la hâte à l'abri de la criée.

    Nous passons une nuit très calme au pied du gigantesque Monument de la Paix, à l'entrée Est de la ville.
 

 

  • Depuis juillet 2008, il est interdit de stationner sur la jetée du port. La municipalité a ouvert près de la caserne des pompiers une aire de services avec quinze places de stationnement.

    Pour l'instant, tout est gratuit.

 

 

 

  • Le lendemain, il pleut tellement que nous décidons de nous rapprocher du port en stationnant le camion en bord de mer, devant la cale de sauvetage.
    Equipés de ciré, nous parcourons le petit kilomètre qui nous sépare de la fête. L'efficacité de la protection l'emporte sur l'élégance...

    En raison du mauvais temps, les visiteurs sont peu nombreux. Ils le seront un peu plus l'après-midi.

 

 

 

  • La criée est toutefois animée et regorge de poissons et de crustacés aux couleurs multicolores. Les coquilles Saint-Jacques sont bien évidemment les reines de la fête. Leur prix n'est de de 4 euros par kilo alors qu'il était de 6,50 euros il y a trois semaines à Port-en-Bessin.

 

 


- un ramendeur au travail -

 

 

  • Jean-Pierre Descombes, l'ancien animateur des "Jeux de 20 heures" de 1976 à 1987 (nous étions jeunes et beaux...), va, micro en main, de stand en stand, en ayant un petit mot gentil à chaque étal.

    Froid aidant, les pêcheurs et autres camelots semblent apprécier les nombreux vins chauds qui leur sont offerts dès 11 heures. Tout le monde semble bien gai...

 

 

 

 

  • Le parking du port étant libre, nous venons y déjeuner. Seulement une petite dizaine de camping-cars est présente.

    L'après-midi est consacrée à la visite de deux chalutiers dont "l'Océano Nox". Les patrons assurent eux-mêmes la visite et nous reçoivent avec beaucoup de gentillesse et de chaleur. Ils nous expliquent tout de leur bateau et de leur passion : la pêche.
 

 

 

 

  • Depuis une semaine, ils peuvent abandonner le large pour pêcher la coquille plus près de la côte, en Baie de Seine.

    Arrivée à maturité, la "pecten maximus" est vendue à partir du 1er décembre sous le célèbre Label Rouge, gage d'extrême qualité.


    En simplifiant, elle doit être dotée d'une noix de belle taille avec corail, nettoyée à bord du bateau. Il ne doit pas s'écouler plus de deux jours entre la pêche et la vente à l'étal. Elle doit être pêchée au large du Calvados ou à l'Est du Cotentin.

 

 

 

  • Sous le chapiteau a lieu le concert des sympathiques et talentueux membres du groupe "Kikawalas". L'exotisme et les traditions marines sont à l'honneur et le public ne s'y trompe pas en leur faisant un joli succès.

 

 

  • Un peu plus tard, c'est au tour des "Marins du Cotentin" d'assurer le spectacle. Plus de 40 chanteurs qui alternent chants traditionnels et chants de marins.

    Le soir, le vent est tellement fort que nous sommes obligés d'aller nous mettre à l'abri des immeubles tout proches.

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Il a plu toute la nuit et au matin de très nombreux grains sont encore au rendez-vous. Seuls quatre camping-cars sont encore présents. Nous sommes loin de la fête du hareng de Dieppe qui rassemble plus de cent camions...
 

 

  • C'est habillé comme pour franchir le Cap Horn que nous allons acheter moules, huîtres et, bien évidemment, coquilles Saint-Jacques.
    Peu après midi, les étals sont tous quasiment vides et la plupart des pêcheurs et poissonniers sont rentrés chez eux.

 

 

  • Malgré la grande qualité du concert des "Gens de la Mer", il ne réunira que quelques dizaines de personnes.

    Nous entendrons pour la troisième fois en deux jours la célèbre chanson d'Hugues Aufray : "Santiano" !!!

 

 

 

  • A 17 heures, le port est désert. La fête est finie.

    Conditions météo mises à part - il est très rare de rencontrer deux jours successifs aussi pluvieux et ventés - nous avons été enchantés par cette manifestation.

    Nous y reviendrons avec plaisir l'année prochaine.

 

 

 

 

 

 

 

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