Bernard.Tartois@wanadoo.fr
- La
météo du Calvados
-
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- La
météo de l'Orne -
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- octobre
2005
et avril 2007
-
A voir
également :
CALVADOS
:
Ouistreham
- La
fête de la coquille 2011 à Ouistreham
-
Deauville-Trouville
- Bayeux
La
Route du
Cidre -
Honfleur
- la
fête de la crevette 2011 à
Honfleur -
La
Route des
Moulins -
La
Suisse
Normande
Port-en-Bessin
2006 : 3e Fête de la "pecten
maximus" -
Port-en-Bessin
2007 : 4e Fête de la "pecten
maximus"
Port-en-Bessin
: 5e Fête de la "pecten
maximus"
(2008) -
Port-en-Bessin
: 6e Fête de la "pecten
maximus"
(2009)
Arromanches
et la batterie de
Longues-sur-mer
- Cambremer
: Festival 2012 des A.O.C. et
A.O.P.
Grandcamp
2007 : 1ère Fête de la coquille
Saint-Jacques
- Grandcamp
2009 : 3ème Fête de la coquille
Saint-Jacques
Merville-Franceville
- Isigny-sur-Mer
- Villers-sur-mer
: fête de la coquille
2011
Foire
à l'âne 2010 à
Moyaux -
Foire
à l'âne 2011 à Moyaux
ORNE :
Le
Perche
1 : Cambremer - 2 :
Crèvecoeur-en-Auge - 3 : Château de Canon - 4 :
Château de Vandeuvre - 5 : Saint-Pierre-sur-Dives - 6
: Livarot -
7 : Bellou - 8 : N.D. de Coursons - 9 : Vimoutiers - 10 :
Camembert - 11 : Saint-Germain-de-Livet - 12 : Lisieux - 13
: Château du Breuil -
14 : Pierrefitte-en-Auge - 15 : Saint-Hymer - 16 : Clarbec -
17 : Pont-L'Evêque - 18 : Beaumont-en-Auge
-
Circuit d'environ 160 km
- (Microsoft AutorouteExpress)
- Nous
passons notre première nuit sur l'agréable
aire de services de Cambremer,
point de départ de la "Route
du Cidre" que nous
avons parcourue à plusieurs reprises.
- A
cinq kilomètres de
Cambremer,
il faut visiter le château médiéval
de
Crèvecoeur-en-Auge.
Entouré d'eau, il a perdu sa vocation militaire
pour devenir un château à la campagne.
Magnifiquement restauré, il a conservé son
plan d'origine : sur une motte de terre, le manoir
d'habitation est protégé par un ensemble de
fortifications. La chapelle et les bâtiments
agricoles sont regroupés dans la basse-cour.
Le pigeonnier est riche de 1500 boulins.
- Un
musée raconte comment sont construites les
habitations à pans de bois, typiques de la
région et un autre abrite les collections de la
famille Schlumberger, propriétaire des lieux.
Leurs fils inventèrent dans les années
vingt une technique de prospection
pétrolière toujours utilisée de nos
jours.
- Une
exposition avicole termine cette journée. Nous
voyons, entre autres, la célèbre poule
Crèvecoeur, toute de noire vêtue et la
Gournay au plumage noir et blanc, emplie de
majesté.
Ce sont les dernières représentantes d'une
race locale en voie de disparition.
- C'est
par une immense allée bordée d'arbres que
nous abordons le château de
Canon. Cette
voie "royale" constitue une merveilleuse approche.
La propriété est privée et
l'intérieur ne se visite que lors des
journées du Patrimoine.
Depuis sa construction au siècle des
lumières, elle est encore habitée à
ce jour par les descendants de Monsieur Elie de
Beaumont.
- Par
ce superbe après-midi ensoleillé, la visite
du parc et des jardins est un enchantement. Un
dépliant guide nos pas le long d'un parcours dont
les étapes sont fléchées.
Nous sommes séduits par le "miroir d'eau",
derrière le château, par les impressionnants
platanes aux pieds énormes, par le temple de la
Pleureuse et par le kiosque chinois.
- Le
plus surprenant est probablement la découverte des
"chartreuses". Ce sont 13 espaces en enfilade, clos de
murs qui communiquent entre eux par une série
d'arches.
Protégées des vents, c'étaient de
véritables serres où
s'épanouissaient jadis des arbres fruitiers
fournis par les chartreux au châtelain (d'où
leur nom).
En été, la chaleur y est étouffante
et un arrosage intensif est obligatoire.
Cette agréable visite se termine par la ferme
biologique qui produit du cidre, du Poiré et du
Calvados.
Un bien bel endroit...
- Le
château de Vandeuvre est une demeure de
plaisance transmise de père en fils depuis
1750.
Dans les belles salles voûtées de
l'Orangerie, le musée du mobilier miniature
présente plus de 700 petits meubles
d'époque et des milliers d'objets
lilliputiens.
- Un
secrétaire miniature en marqueterie du
XVIIIè siècle offert à la comtesse
fut le point de départ de ce panorama des arts
décoratifs du XVIe siècle à 1930. Le
fil conducteur de cette collection veut que l'on retrouve
dans chaque objet l'originalité, la qualité
ainsi que la recherche de l'objet insolite, voire
unique.
Ici règnent perfection, technique et minutie du
détail.
- Par
cette belle journée automnale, une longue
promenade dans les jardins est très
agréable.
Jardins à la française, jardins
d'utilité mais aussi jardins des surprises qui
portent bien leur nom : au hasard de la balade de petits
jets d'eau viennent nous asperger et nous font
sursauter.
- Parmi
les curiosités : une étonnante grotte
incrustée de 200.000 coquillages surplombée
d'un pavillon chinois et la superbe fontaine des
éléphants.
- Au
sous-sol, la reconstitution des cuisines est fort
réussie. Un automate se charge de nous donner
toutes les explications nécessaires. Il y a
même un arôme de cuisson qui s'échappe
des fourneaux...
- Nous
terminons cette visite par l'intérieur du
château qui est richement décoré.
Dans une ambiance chaleureuse nous ressentons tout le
raffinement et l'art de vivre du XVIIIe siècle. A
la visite des pièces, on a presque l'impression
que les habitants ont quitté les lieux quelques
minutes auparavant.
Nous pouvons admirer la salle à manger, le salon,
les chambres, le bureau et le fumoir.
-
Original : un
poisson rouge (vivant) dans un lustre ! -
- Nous
pouvons admirer également une collection de niches
pour chiens et de lits pour chats datant du XVII au XIXe
siècle.
- Enchantés
par cet après-midi ensoleillé qui nous a
permis de voir tant de belles choses, nous ne parcourons
que quelques centaines de mètres pour passer la
soirée et la nuit sur le petit parking de la
mairie de
Vendeuvre.
L'endroit est particulièrement
tranquille.
- Le parking de la mairie de
Vendeuvre -
- Au
réveil, grande douceur mais le temps est
très gris.
Notre premier arrêt a lieu à
Saint-Pierre-sur-Dives
pour voir la gigantesque halle qui serait la plus grande
de France. Incendiée en 1944, elle fut
fidèlement reconstruite et sa solide charpente en
chêne est assemblée par 290.000 chevilles de
châtaignier. Pas un clou ou un boulon.
Aujourd'hui lundi, elle abrite le marché
hebdomadaire. L'animation est à son comble.
Un peu plus loin nous visitons l'abbatiale du XIIe
siècle.
- A
Livarot,
nous nous promenons dans la rue principale qui est
bordée de jolies maisons dans le pur style
normand.
Nous sommes dans la patrie du célèbre
fromage surnommé "Colonel" à cause des cinq
bandelettes qui l'entourent. C'est un des quatre fromages
de caractère qui ont fait la renommée du
Pays d'Auge.
La visite de la fromagerie GRAINDORGE est
particulièrement intéressante, surtout le
matin car on peut y voir les chaînes en action et
les ouvriers travailler.
A travers plusieurs films dont un sur le lait et des
couloirs de galeries vitrées, on découvre
les étapes de fabrication du Livarot et du
Pont-L'Evêque, fromages d'Appellation d'Origine
Contrôlée de Normandie. Il est surprenant de
voir que le cerclage du Livarot par cinq bandelettes
(comme les cinq galons d'un colonel) est faite à
la main. Quel travail !
- Le
GPS nous mène par de toutes petites routes au
Manoir de Bellou.
Perdu en pleine campagne, l'endroit est magnifique. C'est
un parfait exemple d'architecture normande. Cette
harmonieuse construction du XVIe siècle comporte
un colombier octogonal, un pressoir et des communs
très bien conservés. Le parc dispose d'un
arboretum diversifié et de qualité
où il est très agréable de
flâner.
L'intérieur du manoir ne se visite qu'en
été.
- Pour
finir ce week-end de trois jours, nous faisons halte
à Notre Dame de
Courson. L'église
est malheureusement fermée.
Il ne nous reste plus qu'à regagner nos
pénates, enchantés par les beaux endroits
découverts durant ce week-end en Pays
d'Auge.
- Blottie
dans une large vallée où coule
paresseusement la rivière La Vie,
Vimoutiers,
cité millénaire, est enserrée par de
hautes et vertes collines sur les pentes desquelles
s'étagent d'innombrables pommiers.
Les terribles bombardements de la Seconde Guerre mondiale
ne sont plus qu'un très mauvais souvenir.
- Cette
petite ville, berceau de la toile cretonne, abrite le
célèbre Musée du Camembert.
Sa visite est très instructive. On peut y voir la
reconstitution d'une fromagerie fermière et une
multitude d'étiquettes et d'objets anciens qui ont
servi à la fabrication du merveilleux
fromage.
- Quelques
kilomètres et nous arrivons
à
Camembert, minuscule
village perché sur une colline dans le fertile
Pays d'Auge.
Il se compose de quelques maisons à colombage
bâties autour de l'église et d'une
construction d'allure résolument moderne
inaugurée en 1992, la Maison du Camembert.
Elle ressemble à la fameuse boîte de fromage
entrouverte.
C'est ici qu'est né le camembert grâce
à une modeste paysanne, Marie Harel, qui a
caché un prêtre pourchassé par
l'église. L'homme, originaire de la Brie, portait
un secret dans sa besace : la recette du camembert fut
vite ébruitée puisque, dès lors, le
village prit le nom de
Camembert.
Quelques exploitants le fabriquent encore de façon
complètement traditionnelle.
- La
nuit va tomber. Nous décidons d'aller dormir sur
le parking du Musée du Camembert à
Vimoutiers.
La nuit sera très ventée et
pluvieuse.
- Sitôt
franchi le porche d'entrée, le
château de
Saint-Germain-de-Livet
nous dévoile son élégance et sa
beauté.
Ce décor en damier où alternent pierres et
briques vernissées est un véritable
enchantement. Il abrite et protège une demeure
à pans de bois.
- A
l'intérieur, les photos sont interdites. On
visite, entre autres, le salon, une galerie aux poutres
peintes avec raffinement et la salle des gardes dont les
murs portent des fresques Renaissance bien
conservées.
Il subsiste de nombreux meubles et souvenirs
d'Eugène Delacroix et de Jean-Henri Riesener,
ébéniste préféré de
Marie-Antoinette.
Une longue promenade au bord des douves, puis dans les
jardins, délivre de magnifiques vues sur
l'édifice.
- Propriété
de la ville de Lisieux
depuis 1958, il est fort
bien entretenu.
En face la sortie, une jolie petite église attire
l'oeil. Juste à côté se trouvent
l'ancien cimetière désaffecté et les
jardins de l'Abbé Marie qui pendant plus de 30
ans, jusqu'en 1996, redressa les tombes et cultiva de
petits jardins de plantes vivaces pour fleurir
l'église pendant toute l'année.
Pour terminer cette escale fort agréable, nous
grimpons sur la colline pour avoir une vue d'ensemble sur
le château, ses douves, son jardinet et
l'église qui lui fait face.
- Lisieux,
capitale du Pays d'Auge, symbolisée par sa
basilique, n'est pas seulement la ville du
pèlerinage dédié à Sainte
Thérèse.
Avec
ses maisons à pans de bois et sa gastronomie, elle
transmet le meilleur des traditions
normandes.
- Le
lendemain nous nous rendons à la
célèbre Basilique.
L'ensemble est vraiment impressionnant. C'est
l'une des plus grandes églises du 20e
siècle. L'immense nef, très
richement décorée, est tout
simplement spectaculaire.
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- La
visite du château du Breuil est aussi
agréable qu'intéressante. A l'écart
du village, blotti dans un écrin de verdure, c'est
dans un parc de onze hectares que ce cache ce superbe
édifice qu'on ne peut découvrir que de
l'extérieur car il est privé et
habité.
Derrière un pont-levis et un porche se
déploient un corps central et deux tours. En face,
les communs, dont l'ancienne orangerie que nous
visitons.
Elle sert de chai de vieillissement au calvados. Certains
fûts de chêne sont centenaires !
- Partons
maintenant à la découverte de quatre petits
villages particulièrement représentatifs de
cette belle région qu'est le Pays
d'Auge.
Pierrefitte-en-Auge
sera notre premier arrêt. Avec son église et
sa dizaine de chaumières au faîte
planté d'iris, l'endroit est vraiment pittoresque.
Sur une butte, il domine la vallée de la
Touques.
De plus, le soleil et la douceur nous
accompagnent.
- Quelques
kilomètres et
Saint-Hymer
apparaît avec son église
démesurée pour cet endroit perdu en pleine
campagne. La richesse de son intérieur surprend
également pour un aussi petit village
constitué d'une auberge, de quelques maisons et
d'un lavoir.
Il faut dire que
Saint-Hymer
eut son heure de gloire lorsque le prieuré devint
un centre actif de la doctrine
janséniste.
- C'est
ici que la Mère Denis, la "vedette de la pub
Vedette" a terminé sa vie ("Cha, ch'est vrai, cha
!"). Elle est enterrée dans le cimetière et
sa tombe est toujours fleurie.
Nous passons la nuit sur le parking sans le moindre bruit
jusqu'à ce qu'un vigoureux angélus nous
réveille à 7 heures.
- Avec
son église et son porche en bois que jouxte la
mairie, sa rue sinueuse bordée de vieilles maisons
à pans de bois, son café-tabac et son
lavoir alimenté par une
source,
Clarbec
offre tellement tout ce qu'on s'attend à trouver
dans un village normand qu'on le croit
reconstitué.
En réalité, il est lui-même, tout
simplement.
- L'imposante
église Saint-Michel attire tous les regards. Elle
fut construite sur une petite île au milieu de la
ville. L'intérieur est éclairé par
de nombreux vitraux modernes car les
précédents furent détruits - comme
une grande partie de la commune - par les bombardements
et les incendies de la dernière guerre.
Un peu plus loin, c'est la place du Tribunal qui invite
à la flânerie. On ne tarde pas à
arriver dans le quartier de Vaucelles où les
maisons à pans de bois et les hôtels
constituent un secteur protégé.
- Après
l'agitation de la ville, nous sommes heureux de retrouver
la tranquillité de la campagne.
- Beaumont-en-Auge est
perché sur un éperon rocheux. Depuis un
belvédère, près de l'église,
on domine toute la campagne avoisinante et la
vallée de la Touques.
La statue de la célébrité locale est
toute proche : le marquis de Laplace,
mathématicien et physicien. Ses théories
lui valurent le surnom de "Newton français".
Le village réunit de nombreuses maisons
multicolores à pans de bois des XII et XIIIe
siècle. Il est bien restauré et les
résidences secondaires sont nombreuses ainsi que
les voitures immatriculées en région
parisienne.
-
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