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- octobre 2005 et avril 2007 -

 

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ORNE :
Le Perche

 

 



1 : Cambremer - 2 : Crèvecoeur-en-Auge - 3 : Château de Canon - 4 : Château de Vandeuvre - 5 : Saint-Pierre-sur-Dives - 6 : Livarot -
7 : Bellou - 8 : N.D. de Coursons - 9 : Vimoutiers - 10 : Camembert - 11 : Saint-Germain-de-Livet - 12 : Lisieux - 13 : Château du Breuil -
14 : Pierrefitte-en-Auge - 15 : Saint-Hymer - 16 : Clarbec - 17 : Pont-L'Evêque - 18 : Beaumont-en-Auge -

Circuit d'environ 160 km - (Microsoft AutorouteExpress)

 

 

 

 

 

 

  • Nous passons notre première nuit sur l'agréable aire de services de Cambremer, point de départ de la "Route du Cidre" que nous avons parcourue à plusieurs reprises.
 

 

 

 

 

 

  • A cinq kilomètres de Cambremer, il faut visiter le château médiéval de Crèvecoeur-en-Auge.

    Entouré d'eau, il a perdu sa vocation militaire pour devenir un château à la campagne.

    Magnifiquement restauré, il a conservé son plan d'origine : sur une motte de terre, le manoir d'habitation est protégé par un ensemble de fortifications. La chapelle et les bâtiments agricoles sont regroupés dans la basse-cour.

    Le pigeonnier est riche de 1500 boulins.

 

 

  • Un musée raconte comment sont construites les habitations à pans de bois, typiques de la région et un autre abrite les collections de la famille Schlumberger, propriétaire des lieux.


    Leurs fils inventèrent dans les années vingt une technique de prospection pétrolière toujours utilisée de nos jours.
 

 

 

 

 

  • Une exposition avicole termine cette journée. Nous voyons, entre autres, la célèbre poule Crèvecoeur, toute de noire vêtue et la Gournay au plumage noir et blanc, emplie de majesté.

    Ce sont les dernières représentantes d'une race locale en voie de disparition.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • C'est par une immense allée bordée d'arbres que nous abordons le château de Canon. Cette voie "royale" constitue une merveilleuse approche.


    La propriété est privée et l'intérieur ne se visite que lors des journées du Patrimoine.


    Depuis sa construction au siècle des lumières, elle est encore habitée à ce jour par les descendants de Monsieur Elie de Beaumont.

 

 

 

  • Par ce superbe après-midi ensoleillé, la visite du parc et des jardins est un enchantement. Un dépliant guide nos pas le long d'un parcours dont les étapes sont fléchées.

    Nous sommes séduits par le "miroir d'eau", derrière le château, par les impressionnants platanes aux pieds énormes, par le temple de la Pleureuse et par le kiosque chinois.

 

 

 

 

 

  • Le plus surprenant est probablement la découverte des "chartreuses". Ce sont 13 espaces en enfilade, clos de murs qui communiquent entre eux par une série d'arches.


    Protégées des vents, c'étaient de véritables serres où s'épanouissaient jadis des arbres fruitiers fournis par les chartreux au châtelain (d'où leur nom).


    En été, la chaleur y est étouffante et un arrosage intensif est obligatoire.


    Cette agréable visite se termine par la ferme biologique qui produit du cidre, du Poiré et du Calvados.

    Un bien bel endroit...
 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Le château de Vandeuvre est une demeure de plaisance transmise de père en fils depuis 1750.
    Dans les belles salles voûtées de l'Orangerie, le musée du mobilier miniature présente plus de 700 petits meubles d'époque et des milliers d'objets lilliputiens.
 

 

 

 

  • Un secrétaire miniature en marqueterie du XVIIIè siècle offert à la comtesse fut le point de départ de ce panorama des arts décoratifs du XVIe siècle à 1930. Le fil conducteur de cette collection veut que l'on retrouve dans chaque objet l'originalité, la qualité ainsi que la recherche de l'objet insolite, voire unique.

    Ici règnent perfection, technique et minutie du détail.

 

 

 

 

 

  • Par cette belle journée automnale, une longue promenade dans les jardins est très agréable.

    Jardins à la française, jardins d'utilité mais aussi jardins des surprises qui portent bien leur nom : au hasard de la balade de petits jets d'eau viennent nous asperger et nous font sursauter.
 

 

 

 

  • Parmi les curiosités : une étonnante grotte incrustée de 200.000 coquillages surplombée d'un pavillon chinois et la superbe fontaine des éléphants.

 

 

 

  • Au sous-sol, la reconstitution des cuisines est fort réussie. Un automate se charge de nous donner toutes les explications nécessaires. Il y a même un arôme de cuisson qui s'échappe des fourneaux...

 

 

 

 

 

  • Nous terminons cette visite par l'intérieur du château qui est richement décoré.
    Dans une ambiance chaleureuse nous ressentons tout le raffinement et l'art de vivre du XVIIIe siècle. A la visite des pièces, on a presque l'impression que les habitants ont quitté les lieux quelques minutes auparavant.
    Nous pouvons admirer la salle à manger, le salon, les chambres, le bureau et le fumoir.
 

 

 


- Original : un poisson rouge (vivant) dans un lustre ! -

 

 

  • Nous pouvons admirer également une collection de niches pour chiens et de lits pour chats datant du XVII au XIXe siècle.

 

 

 

  • Enchantés par cet après-midi ensoleillé qui nous a permis de voir tant de belles choses, nous ne parcourons que quelques centaines de mètres pour passer la soirée et la nuit sur le petit parking de la mairie de Vendeuvre.

    L'endroit est particulièrement tranquille.

 


- Le parking de la mairie de Vendeuvre -

 

 

 

 

 

 

  • Au réveil, grande douceur mais le temps est très gris.


    Notre premier arrêt a lieu à
    Saint-Pierre-sur-Dives pour voir la gigantesque halle qui serait la plus grande de France. Incendiée en 1944, elle fut fidèlement reconstruite et sa solide charpente en chêne est assemblée par 290.000 chevilles de châtaignier. Pas un clou ou un boulon.

    Aujourd'hui lundi, elle abrite le marché hebdomadaire. L'animation est à son comble.

    Un peu plus loin nous visitons l'abbatiale du XIIe siècle.
 

 

 

 

 

 

 

  • A Livarot, nous nous promenons dans la rue principale qui est bordée de jolies maisons dans le pur style normand.

    Nous sommes dans la patrie du célèbre fromage surnommé "Colonel" à cause des cinq bandelettes qui l'entourent. C'est un des quatre fromages de caractère qui ont fait la renommée du Pays d'Auge.


    La visite de la fromagerie GRAINDORGE est particulièrement intéressante, surtout le matin car on peut y voir les chaînes en action et les ouvriers travailler.
    A travers plusieurs films dont un sur le lait et des couloirs de galeries vitrées, on découvre les étapes de fabrication du Livarot et du Pont-L'Evêque, fromages d'Appellation d'Origine Contrôlée de Normandie. Il est surprenant de voir que le cerclage du Livarot par cinq bandelettes (comme les cinq galons d'un colonel) est faite à la main. Quel travail !
 

 

 

 

 

 

 

 

  • Le GPS nous mène par de toutes petites routes au Manoir de Bellou.

    Perdu en pleine campagne, l'endroit est magnifique. C'est un parfait exemple d'architecture normande. Cette harmonieuse construction du XVIe siècle comporte un colombier octogonal, un pressoir et des communs très bien conservés. Le parc dispose d'un arboretum diversifié et de qualité où il est très agréable de flâner.

    L'intérieur du manoir ne se visite qu'en été.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Pour finir ce week-end de trois jours, nous faisons halte à Notre Dame de Courson. L'église est malheureusement fermée.

    Il ne nous reste plus qu'à regagner nos pénates, enchantés par les beaux endroits découverts durant ce week-end en Pays d'Auge.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Blottie dans une large vallée où coule paresseusement la rivière La Vie, Vimoutiers, cité millénaire, est enserrée par de hautes et vertes collines sur les pentes desquelles s'étagent d'innombrables pommiers.
    Les terribles bombardements de la Seconde Guerre mondiale ne sont plus qu'un très mauvais souvenir.

 

 

  • Cette petite ville, berceau de la toile cretonne, abrite le célèbre Musée du Camembert. Sa visite est très instructive. On peut y voir la reconstitution d'une fromagerie fermière et une multitude d'étiquettes et d'objets anciens qui ont servi à la fabrication du merveilleux fromage.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Quelques kilomètres et nous arrivons à Camembert, minuscule village perché sur une colline dans le fertile Pays d'Auge.
    Il se compose de quelques maisons à colombage bâties autour de l'église et d'une construction d'allure résolument moderne inaugurée en 1992, la Maison du Camembert. Elle ressemble à la fameuse boîte de fromage entrouverte.

    C'est ici qu'est né le camembert grâce à une modeste paysanne, Marie Harel, qui a caché un prêtre pourchassé par l'église. L'homme, originaire de la Brie, portait un secret dans sa besace : la recette du camembert fut vite ébruitée puisque, dès lors, le village prit le nom de
    Camembert.

    Quelques exploitants le fabriquent encore de façon complètement traditionnelle.
 

 

 

 

 

 

 

  • La nuit va tomber. Nous décidons d'aller dormir sur le parking du Musée du Camembert à Vimoutiers. La nuit sera très ventée et pluvieuse.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Sitôt franchi le porche d'entrée, le château de Saint-Germain-de-Livet nous dévoile son élégance et sa beauté.
    Ce décor en damier où alternent pierres et briques vernissées est un véritable enchantement. Il abrite et protège une demeure à pans de bois.
 

 

 

 

 

  • A l'intérieur, les photos sont interdites. On visite, entre autres, le salon, une galerie aux poutres peintes avec raffinement et la salle des gardes dont les murs portent des fresques Renaissance bien conservées.

    Il subsiste de nombreux meubles et souvenirs d'Eugène Delacroix et de Jean-Henri Riesener, ébéniste préféré de Marie-Antoinette.

    Une longue promenade au bord des douves, puis dans les jardins, délivre de magnifiques vues sur l'édifice.
 

 

 

 

  • Propriété de la ville de Lisieux depuis 1958, il est fort bien entretenu.
    En face la sortie, une jolie petite église attire l'oeil. Juste à côté se trouvent l'ancien cimetière désaffecté et les jardins de l'Abbé Marie qui pendant plus de 30 ans, jusqu'en 1996, redressa les tombes et cultiva de petits jardins de plantes vivaces pour fleurir l'église pendant toute l'année.

    Pour terminer cette escale fort agréable, nous grimpons sur la colline pour avoir une vue d'ensemble sur le château, ses douves, son jardinet et l'église qui lui fait face.

 

 

 

 

 

 

 

  • Lisieux, capitale du Pays d'Auge, symbolisée par sa basilique, n'est pas seulement la ville du pèlerinage dédié à Sainte Thérèse.
    Avec ses maisons à pans de bois et sa gastronomie, elle transmet le meilleur des traditions normandes.
 

  • Le lendemain nous nous rendons à la célèbre Basilique.

    L'ensemble est vraiment impressionnant. C'est l'une des plus grandes églises du 20e siècle. L'immense nef, très richement décorée, est tout simplement spectaculaire.

 

 

 

 

 

  • La visite du château du Breuil est aussi agréable qu'intéressante. A l'écart du village, blotti dans un écrin de verdure, c'est dans un parc de onze hectares que ce cache ce superbe édifice qu'on ne peut découvrir que de l'extérieur car il est privé et habité.

    Derrière un pont-levis et un porche se déploient un corps central et deux tours. En face, les communs, dont l'ancienne orangerie que nous visitons.
    Elle sert de chai de vieillissement au calvados. Certains fûts de chêne sont centenaires !
 

 

 

 

 

 

 

  • Partons maintenant à la découverte de quatre petits villages particulièrement représentatifs de cette belle région qu'est le Pays d'Auge.


    Pierrefitte-en-Auge sera notre premier arrêt. Avec son église et sa dizaine de chaumières au faîte planté d'iris, l'endroit est vraiment pittoresque. Sur une butte, il domine la vallée de la Touques.

    De plus, le soleil et la douceur nous accompagnent.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Quelques kilomètres et Saint-Hymer apparaît avec son église démesurée pour cet endroit perdu en pleine campagne. La richesse de son intérieur surprend également pour un aussi petit village constitué d'une auberge, de quelques maisons et d'un lavoir.

    Il faut dire que
    Saint-Hymer eut son heure de gloire lorsque le prieuré devint un centre actif de la doctrine janséniste.

 

 

 

  • C'est ici que la Mère Denis, la "vedette de la pub Vedette" a terminé sa vie ("Cha, ch'est vrai, cha !"). Elle est enterrée dans le cimetière et sa tombe est toujours fleurie.

    Nous passons la nuit sur le parking sans le moindre bruit jusqu'à ce qu'un vigoureux angélus nous réveille à 7 heures.
 

 

 

 

 

 

 

  • Avec son église et son porche en bois que jouxte la mairie, sa rue sinueuse bordée de vieilles maisons à pans de bois, son café-tabac et son lavoir alimenté par une source, Clarbec offre tellement tout ce qu'on s'attend à trouver dans un village normand qu'on le croit reconstitué.

    En réalité, il est lui-même, tout simplement.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Pont-l'Evêque est traversée par trois cours d'eau. Son nom vient du premier pont qui aurait été construit par un évêque.

    La cité a toujours été un important lieu de passage. Connue pour ses foires et ses artisans, elle accueillit aussi des notables qui firent bâtir des hôtels dans la tradition du pays. Maintenant, c'est son délicieux fromage qui en fait vraiment la renommée.

    Les principaux points d'intérêt sont situés de part et d'autre de la grande artère qui traverse la ville. Inutile de vous dire qu'en ce samedi de Pâques, le bruit et la circulation des voitures sont particulièrement importants ce qui gâche un peu notre promenade.

    Avec ses nombreux commerces, c'est là que se trouve le coeur de la ville.

 

 

 

 

  • L'imposante église Saint-Michel attire tous les regards. Elle fut construite sur une petite île au milieu de la ville. L'intérieur est éclairé par de nombreux vitraux modernes car les précédents furent détruits - comme une grande partie de la commune - par les bombardements et les incendies de la dernière guerre.

    Un peu plus loin, c'est la place du Tribunal qui invite à la flânerie. On ne tarde pas à arriver dans le quartier de Vaucelles où les maisons à pans de bois et les hôtels constituent un secteur protégé.
 

 

 

 

 

  • Après l'agitation de la ville, nous sommes heureux de retrouver la tranquillité de la campagne.

 

 

 

  • Beaumont-en-Auge est perché sur un éperon rocheux. Depuis un belvédère, près de l'église, on domine toute la campagne avoisinante et la vallée de la Touques.

    La statue de la célébrité locale est toute proche : le marquis de Laplace, mathématicien et physicien. Ses théories lui valurent le surnom de "Newton français".

    Le village réunit de nombreuses maisons multicolores à pans de bois des XII et XIIIe siècle. Il est bien restauré et les résidences secondaires sont nombreuses ainsi que les voitures immatriculées en région parisienne.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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