
Bernard.Tartois@wanadoo.fr
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- RUSSIE
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- Juin 2008
-
Au
programme, 5 chapitres :
. l'aller
(Belgique, Allemagne,
Pologne, Lituanie,
Lettonie)
.
Moscou
.
l'Anneau d'Or (vous
êtes
ici)
.
Saint-Petersbourg
.
le
retour
(Estonie, Lettonie,
Lituanie, Pologne, République Tchèque,
Allemagne)




Après Moscou, nous
parcourons l'Anneau d'Or, deuxième partie de ce
voyage en Russie.
Ce circuit touristique créé au milieu des
années soixante rassemble une dizaine de villes
où il a été décidé de
sauver et de restaurer les monuments architecturaux de la
Russie ancienne (Xe-XVIIe siècle).
D'importants moyens matériels et humains ont
été mobilisés à cet effet. Les
meilleurs historiens et restaurateurs russes
ont participé aux travaux de sauvegarde de ces
monuments qui risquaient de tomber en ruine.
Les villes que nous avons visitées sont pour la
plupart des musées à ciel ouvert avec leurs
monuments baroques
et leurs églises aux coupoles à bulbes
étoilés. Elles gardent en mémoire des
évènements majeurs de l'histoire
russe.
Ici, tout témoigne
de la richesse du patrimoine de ce pays.

- 7ème jour : mercredi
11 juin
Moscou
-
Vladimir
-
Souzdal
- 230 km
29ème jour depuis
la France
cumul : 4170 km
Nous
quittons presque à regret cette superbe ville
qu'est
Moscou.
Nous allons attaquer le circuit de l'Anneau
d'Or.
Plus de 30 km de bouchon dans l'autre sens pour regagner
le centre de
Moscou
alors qu'en direction de
Vladimir,
nous ne sommes pas trop ralentis.
Les embouteillages nous gêneront plus tard.
Il y a un ou plusieurs policiers à chaque feu
rouge. Nous ne tarderons pas à nous faire
arrêter pour être passé à
l'orange.
Un jeune policier nous hurle dans les oreilles.
Négligeant notre permis de conduire traduit en
russe, il préfère l'original en
français !
On ne comprend pas un traître mot de ce qu'il nous
dit, bien évidemment.
Après quelques minutes, en désespoir de
cause, Nicole avec un grand sourire essaye de lui citer
les villes dans lesquelles nous nous rendons. Nous sommes
surpris de son intérêt soudain. Après
quelques nouvelles vociférations, il nous
libère sans nous faire payer d'amende.
Nous le gratifions d'un cordial "spassiba" et poussons un
"ouf" de soulagement.
Toute la colonne des camping-cars attendait patiemment
que la "chose" se passe !
Nous reprenons la route sous une agréable chaleur.
La circulation est très intense et les voitures en
panne sur les côtés sont nombreuses.
Pour les locaux, les bandes blanches et les panneaux
d'interdiction de doubler sont des éléments
purement décoratifs.
Alors
que nous étions à quelques centaines de
mètres du centre-ville de
Vladimir,
des policiers - encore eux - nous font rebrousser chemin
à partir du deuxième camping-car. Nous
perdons ainsi notre chef de file et la guide. Rien que
ça !
Nous apprendrons plus tard que le lendemain étant
le jour de la fête nationale, le centre est
déjà bloqué pour la
préparation de cet évènement.
Pourquoi ont-ils laissé passer le premier
camping-car de la file ???
Grand mystère...
Il mettra plus de deux heures à nous
retrouver.
La côte de la guide est en baisse dans les
sondages...
Nous les attendons au pied d'une église où
une fontaine nous permet de faire le plein d'eau. C'est
la première et la dernière que nous
rencontrerons durant notre voyage.
Quelques uns profitent de cette pause pour visiter la
belle cathédrale de la Dormition qui est
assez éloignée de notre lieu de
stationnement.
- Nouveau
départ avec l'équipe au complet et plein de
gas-oil pour les douze camping-cars. Il est à un
prix deux fois moins élevé qu'en
France.
Encore quelques kilomètres et nous voici à
Souzdal,
la perle de l'Anneau d'Or.
Cette bourgade est édifiée sur un plateau
qui domine des champs et des forêts
s'étendant à l'infini. C'est la silhouette
dentelée de ses nombreux clochers aux bulbes
étincelants qui frappe au premier abord.
Située à l'écart des routes
commerciales, cette petite ville avec ses nombreux
monastères n'est plus qu'un grand centre religieux
et touristique. On a même l'impression qu'ici rien
n'a changé depuis plusieurs
siècles.

- Lorsque
nous arrivons dans le parking qui nous est
réservé, il est déjà 19 h
15.
On nous attend au restaurant distant de deux
kilomètres à 20 h.
Nous retraversons la cité au pas de course et
longeons la place du Commerce avec ses nombreuses
galeries marchandes.
Un peu plus loin, nous pénétrons dans le
Kremlin qui abrite la jolie cathédrale
de la Nativité-de-la-Vierge.
- "Bon
appétit, cher épiscope gourmet !" nous
souhaite la brochure de l'organisateur.
La tradition historique du restaurant " Trapezna "
est étroitement liée à son
emplacement unique à l'intérieur du
Kremlin.
Il se trouve dans le réfectoire où au
XIIè siècle aimait se tenir à table
un épiscope (le correspondant de notre
évêque) qui était passionné de
bonne cuisine à tel point de pousser ses chefs
cuisiniers à inventer toujours de nouvelles
recettes pour le plaisir de son palais et de celui de ses
hôtes. Ces plats uniques dans la tradition de la
cuisine russe ont été transmis
jusqu'à nos jours et constituent le succulent
patrimoine de ce restaurant.
Nous ferons un bon repas, probablement le meilleur depuis
notre arrivée en Russie. Dans tous les cas,
il ne s'agit pas de cuisine raffinée mais de plats
qui "tiennent au corps".
La visite et les photos du Kremlin ne se feront
qu'à la nuit tombante par une douce
température.

- Plusieurs mois avant le
départ, j'avais ouvert sur Yahoo le forum "Russie
2008".
Il nous a permis d'échanger de nombreuses
informations et de préparer ce voyage
-

- 8ème jour : jeudi 12
juin
Souzdal
-
Kostroma
-
Iaroslavl
- 270 km
30ème jour depuis
la France
cumul : 4440 km

Lever
à 5 h 45 sous un beau soleil. Il fait
déjà 18° pour ce jour de fête
nationale russe.
Cent mètres après la sortie de la ville,
c'est une "route" épouvantable qui nous attend.
Nous mettrons plus d'une demi-heure pour parcourir cinq
kilomètres complètement
défoncés. Le délire total :
inimaginable !
Après, c'est une alternance de chaussées
correctes et de pistes. Il y même des ouvriers qui
y travaillent en ce jour férié.

- Nous
nous arrêtons à
Kostroma
où nous déjeunons avant d'aller nous
promener dans le gigantesque marché. Ouvert de 7 h
à 19 h, il y a beaucoup de monde et il est
très achalandé. Il est installé dans
d'anciennes galeries marchandes aux belles arcades.
Les magasins d'alimentation sont très rares et
c'est au marché que se ravitaillent les Russes.
Ils sont d'ailleurs ouverts toute la journée pour
la plupart, même le dimanche.
A cause d'une base militaire toute proche, la ville
était fermée aux étrangers jusqu'en
1991.
- Quelques
dizaines de kilomètres et notre convoi arrive
à
Iaroslav.
Comme c'est le cas dans chaque traversée de ville,
nos douze camping-cars ne passent pas
inaperçus.
Le parking qui nous accueille est dans le centre, dans
une cour intérieure cernée par de hauts
immeubles.
- 9ème jour : vendredi
13 juin
Iaroslavl
31ème jour
depuis la France
cumul : 4440
km
Il
a plu toute la nuit, premières gouttes depuis
trois semaines. Heureusement, dès notre
départ du parking, le soleil se montrera jusqu'au
soir. Température agréable de 25°.
Iaroslavl
est la plus grande ville
de l'Anneau d'Or. Le long de la Volga, elle
est renommée pour l'élégance et la
beauté de ses bâtiments et de ses nombreuses
églises. La circulation est intense et il faut
faire attention en traversant, même sur les
passages cloutés.
Rapide visite du Kremlin dont l'enceinte
reçoit le Monastère de la
Transfiguration-du-Sauveur. C'est ici que demeurent
les monuments les plus anciens de la cité.
L'endroit est sympathique et les fresques de la
cathédrale sont magnifiques.
- Une
longue promenade est entamée le long de la
Volga. A la Flèche, très
belles vues sur le fleuve, large de 800 mètres
à cet endroit.

- Visite
de la cathédrale du Prophète Elie,
bijou de l'architecture religieuse. Elle est riche en
superbes fresques qui couvrent tous les murs. Une
vraie merveille !
C'était également le lieu de
pèlerinage des tsars.
A
12h30, nous sommes en vue du restaurant où nous
devons déjeuner.
Comme pour les coureurs du Tour de France, une
armée de serveuses s'apprête à nous
ravitailler avec des musettes car le bateau nous attend
pour un départ à 13 h.
Finalement, nous déjeunerons en quelques minutes
de brochettes succulentes dans un cadre très
agréable .
- La
"croisière" en bateau se résume à
emprunter un "autobus marin" qui alterne ses arrêts
entre chaque rive. Là où il n'y a pas de
ponton, il s'échoue pour récupérer
ses clients qui montent à bord par
l'intermédiaire d'une échelle de
coupée.
Cette promenade ne présente aucun
intérêt si ce n'est deux églises vues
de loin et les escales où montent et descendent
les passagers dont certains sont pour le moins
"pittoresques".
Il est bondé car les Russes font le pont. La
fête nationale d'hier n'est quasiment pas
célébrée par manque de
crédits...
Que ce soit dans les bateaux ou dans la rue, presque tous
se promènent avec une bouteille de bière
à la main. L'alcoolisme fait des ravages chez les
jeunes et les vieux. Beaucoup moins chez les vieux, je
vous l'accorde, car l'espérance de vie des hommes
n'est que de 48 ans ;-))
- Plus
d'une heure de marche pour regagner notre parking
où j'ai juste le temps de décharger les
photos prises dans la journée et il est
déjà temps d'aller dîner.
Bon repas au "CCCP", un curieux restaurant dont les
salles sont décorées de dizaines d'affiches
de propagande de l'époque soviétique. Elles
offrent un cadre surprenant de la fantaisie du
régime communiste.

- 10ème jour : samedi
14 juin
Iaroslavl
-
Rostov
-
Pereslavl
- Sergei
Posad - 190 km
32ème jour depuis
la France
cumul : 4630 km
Départ
pour
Rostov,
petit bourg qui conserve un de plus beaux kremlins
de Russie. Il a servi de décor à
beaucoup de films historiques.
Pas moins de 20 millions de pierres ont été
utilisées pour sa construction.
Le tour du "chemin de ronde" de son enceinte offre de
jolies perspectives. Il abrite pas moins de cinq
églises dont la cathédrale de la
Dormition réputée pour son iconostase
en bois doré.
On nous demande 3 euros pour faire des photos. Les
surveillantes au visage patibulaire nous surveillent de
très près.
- A
la sortie, nous achetons trois excellents friands
à la viande, aux oignons et aux pommes de
terre.

Poursuite
sur
Pereslavl,
ville natale du prince Alexandre Nevsky, héros et
saint en même temps.
La police est toujours très présente sur
les routes et dans les rares villages que nous
traversons.
Le convoi déjeune le long du mur d'enceinte du
monastère Goritski.
Le musée d'Histoire et d'Art propose dans
ses salles de belles icônes et peintures.
Une magnifique iconostase nous attend dans la
cathédrale de la Dormition ainsi que de
nombreuses fresques.
- Nos
amis belges s'arrêtent à deux reprises en
bord de route pour inspecter leur roue avant gauche.
Après démontage, les experts du groupe
diagnostiqueront un roulement à
changer. L'avenir le confirmera.
Nous sommes samedi soir et cela semble bien mal parti. De
plus, le concessionnaire Fiat de
Moscou
impose de s'inscrire sur une liste d'attente qui demande
plusieurs jours ou plusieurs semaines avant
intervention...

- Arrivée
bien tardive à
Sergei
Posad où nous
allons passer la nuit.
Il y a la fête dans toute la ville et même un
cirque sur notre parking !!!
Les embouteillages sont omniprésents et des
milliers de personnes déambulent dans la rue.
Nombreuses sont celles qui promènent encore et
toujours leur bouteille de bière.
Est-ce dû à leur passé, nous
constatons une fois de plus que la plupart des Russes
sont tristes, froids et fermés à toute
approche ?
La
journée n'est pas terminée et c'est
à 18 h 45 que nous partons visiter
la Laure de la Trinité
Saint-Serge.
Cet endroit magnifique est le siège du Patriarcat
de l'Eglise Orthodoxe, raison pour laquelle il est
surnommé ''le Vatican russe''.
Derrière une muraille de 1500 mètres de
long se dressent un ensemble exceptionnel qui compte pas
moins de deux cathédrales, neuf églises, un
ancien hôpital, la résidence du
métropolite, un musée et une
académie écclésiastique.
Il y a même une rotonde sous laquelle une fontaine
délivre de l'eau miraculeuse !
Un des lieux les plus exceptionnels qu'il nous ait
été donné de voir dans ce pays.
La nuit tombée, nous assistons à un
gigantesque feu d'artifice, probablement tiré en
notre honneur...
Ensuite, à notre grande surprise, plus personne ne
traînera et il n'y aura plus un bruit.

- 11ème jour : dimanche
15 juin
Sergei Posad
- région de
Tver - 360 km
33ème jour depuis
la France
cumul : 4990 km
Un
mécanicien vient examiner la roue du camping-car
des Belges. Il fait le même diagnostic que nos
"experts" et conclut à un roulement
défectueux. Il commencera la réparation le
lendemain lundi.
Avant de démarrer, toujours sous le soleil, nous
allons faire un tour au marché tout proche. Nous
admirons les belles poupées fabriquées
exclusivement à
Sergei
Posad.

- Des
cinq périphériques de
Moscou,
il nous faut prendre le plus extérieur pour
rejoindre à
Klin
la route de
Saint-Pétersbourg.
Nous roulons tranquillement à 90 km/h lorsqu'un
feu occasionne un bouchon de plusieurs kilomètres
que nous mettons plus d'une demi-heure à
franchir.
Mais ce n'est rien en comparaison de ceux qui viennent en
face : des dizaines de kilomètres
d'embouteillages.
Pause pour la nuit dans un parking T.I.R.. Nos
camping-cars paraissent bien petit à
côté des 38 tonnes !

- 12ème jour : lundi 16
juin
Région de Tver -
Novgorod
- 210 km
34ème jour depuis
la France
cumul : 5200 km

Encore
une très belle journée qui se
prépare.
Départ pour
Novgorod,
la plus vieille ville de Russie.
Nous roulions gentiment sur une route en bon état
lorsque la police arrête brusquement le convoi.
Freinage en catastrophe pour certains si bien qu'une
camionnette vient casser son phare sur le pare-chocs de
Christian. Cela amuse beaucoup le policier !!!
Cet arrêt était dû au fait que le chef
de file était en codes et non pas en phares. Et le
code de la route local impose effectivement de rouler en
phares afin de bien éblouir les véhicules
qui viennent en face. N'importe quoi !!!

- De nombreuses vendeuses de
thé sont présentes sur le parcours
-
- Avec
leurs maisons en bois dont certaines sont à
moitié effondrées, les villages ne
respirent pas la richesse. Nous voyons plusieurs
personnes transporter de l'eau dans des seaux. Elles la
prennent dans un puits.
Un peu plus loin, c'est Le Voyageur de Jacques, seulement
âgé de quelques mois, qui perd son coffre
sur glissières contenant les deux batteries
accessoires.
Heureusement, nous pouvons nous arrêter sur le
bas-côté, ce qui n'est pas toujours le cas.
Avec son talent légendaire, il fera une
réparation provisoire dès notre
arrivée au parking.
- Novgorod
se dessine et le parking de l'hôtel
Intourist nous accueille.

- Déjeuner
rapide et un car nous conduit au musée de
l'Architecture de bois.
Pour sauvegarder ce patrimoine qui tendait à
disparaître, 26 maisons et des églises en
bois du XIXè siècle ont été
démontées puis installées dans un
parc de 30 ha. Nous les visitons sous la surveillance de
dames austères.
On comprend mieux comment vivait la population dans une
ambiance hostile et froide en hiver.
- Nous
nous promenons dans l'agréable Kremlin de
Novgorod.
Il est en forme
d'ellipse, unique dans la conception des fortifications
russes. Nous allons également sur le pont
piéton qui enjambe le fleuve.
On ne peut manquer l'imposant monument qui
commémore les 1000 ans de la Russie. La
cathédrale Sainte-Sophie est la plus
ancienne du pays. Elle est la copie des deux autres
Sainte-Sophie
(Istamboul
et
Kiev).
- Nous
apprenons que les problèmes mécaniques de
nos amis Belges que nous avions quittés à
Sergei-Posad
sont résolus. Ils reprendront la route demain, en
compagnie d'un convoi autrichien.
Félicitations à l'équipe de San
PietroBurgo qui a réussi à les faire
dépanner et repartir en moins de 48 heures !
Le dîner qui suivra ne saura pas enchanter notre
palais.
En règle générale, si le service est
rapide et efficace, le rapport qualité/prix est
loin d'être formidable (moyenne des repas 16
à 18 euros). Mais nous ne sommes pas en France, ne
l'oublions pas...
Il y a eu toutefois une ou deux bonnes
surprises.

- Une nouvelle guide,
particulièrement compétente et
sympathique,
nous prend en charge pour la visite de Saint-Petersbourg
-
L'après-midi
est consacré à la très
intéressante visite du parc et du gigantesque
palais de Catherine II dont la façade
bleue, couleur préférée de la
tsarine, est la plus longue au monde (350 mètres
!).
A l'intérieur se trouve la fameuse Chambre
d'Ambre entièrement couverte de mosaïques
: la splendeur des tsars dans sa plus étonnante
manifestation !
Toutes les pièces sont d'une richesse incroyable
dans leur décoration, apogée du baroque et
des fastes de la Russie d'antan.
La salle du trône ne fait pas moins de 860 m²
et est éclairée par 700 bougies.
Visite éblouissante.
- Il
nous reste 30 kilomètres à parcourir pour
rejoindre
Saint-Pétersbourg.
Grâce aux quatre possesseurs de GPS qui ont la
carte du pays, nous arrivons sans aucun problème.
Personne ne se perd et pourtant circuler à 11
camping-cars à travers les embouteillages d'une
grande ville n'est pas chose facile.
Une trentaine de camions San PietroBurgo sont
déjà en escale dans un cadre calme et
verdoyant. Seulement deux robinets et un point de vidange
pour 50 à 60 camping-cars.
Saint-Petersbourg et le retour en France
c'est
par ici
...

Bernard.Tartois@wanadoo.fr

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