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 C'est la troisième fois que nous longeons ces côtes en hiver.

Dans les lieux que nous ne connaissions pas figurent cette année
Mortagne-sur-Gironde, Talmont-sur-Gironde et Mornac-sur-Seudre.

Le voyage de décembre 2008 nous a permis de découvrir de nouveaux sites
comme Marennes et la superbe pointe de la Cayenne, Brouage ou l'aquarium de La Rochelle.

Des informations complémentaires sont sur notre périple de 2003 :
Rochefort, Fouras, La Rochelle, l'île de Ré

 

 

  

 

 

 

1 : Mortagne-sur-Gironde - 2 : Talmont-sur-Gironde - 3 : Royan - 4 : Mornac-sur-Seudre - 5 : Marennes, pointe de la Cayenne -
(île d'Oléron) - 6 : Phare de Chassiron - 7 : Boyardville - 8 : Le Château d'Oléron -
(île de Ré) 9 : phare des Baleines - 10 : Saint-Martin-de-Ré -
11 : La Rochelle - 12 : Les Sables d'Olonne - 13 : Saint-Gilles-Croix-de-Vie -
(île de Noirmoutier) 14 : Noirmoutier-en-l'île et l'Herbaudière -
(environ 500 km)

 

 

- Avertissement -

Nous sommes venus à plusieurs reprises dans la plupart de ces lieux.
Ne voulant pas me répéter, je renvoie par un lien vers un voyage antérieur
où les informations touristiques sont beaucoup plus complètes et nombreuses.

 

 

 

 

 

 

- Décembre 2010 -

 

 

 

 

 

  • C'est à Mortagne-sur-Gironde, une trentaine de kilomètres au Sud de Royan, que nous commençons ce voyage hivernal.
    Nous ne connaissions pas ce bel endroit pourtant réputé. Arrivés de nuit, nous ne découvrirons qu'au réveil la beauté des lieux.
    Ciel bleu, grand soleil mais température frisquette de -6°.

    Le camping-car est stationné sur l'herbe, à quelques mètres de la portion de canal qui mène à la Gironde et abrite le port de pêche et de plaisance. Nous bénéficions de tout le confort : électricité et même Wifi gratuite. Malgré la température, un robinet d'eau est resté ouvert sur l'aire de vidange située sur l'autre rive. Il est demandé la somme de 7,04 € par nuitée.
    Nous ne sommes que quatre camping-cars sur un emplacement qui doit pouvoir en accueillir presque une centaine en été.
 

 

 

  • Mortagne a eu son heure de gloire : ce fut le troisième port de la Gironde après Bordeaux et Blaye.

    Charbon, eau de vie, ciment et farine transitèrent longtemps et assurèrent sa prospérité économique et celle de la ville.
    On y partait aussi pour la pêche à l'esturgeon, seul estuaire d'Europe occidentale où ce poisson se reproduisait. On a interdit sa capture en 1982 car l'espèce se raréfiait.

    Maintenant, les pêcheurs se sont tournés vers les aloses ou des variétés d'anguilles comme les civelles et les lamproies. Leurs grands filets sèchent au milieu des canards qui cancanent.

 

 

 

 

  • Sur une falaise haute d'environ soixante mètres, le bourg se trouve à près d'un kilomètre. Depuis un belvédère aménagé, on découvre un joli panorama sur le port et plus loin l'estuaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Nous nous arrêtons à Saint-Seurin-sur-Gironde pour la pause-déjeuner.

    C'est un tout petit port bien tranquille qui abrite quelques barques et voiliers. L'église était fermée lors de notre passage.

    Sur l'autre rive, il y a une aire de services qui bénéficie d'une jolie vue.


  • Un jeune couple fait également une halte sur ce charmant endroit. Au départ de Sainte-Marie-aux-Mines, en Alsace, ils réalisent le rêve de leur vie en effectuant un périple en France dans une roulotte tirée par deux juments. Un chien, une tortue, deux poules et deux oiseaux les acccompagnent.

    Chaque soir, ils relatent les aventures de la journée sur leur site très intéressant :
    http://roulenroutes.fr/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Talmont-sur-Gironde est classé parmi les "Plus beaux villages de France".

    Nous garons le camping-car sur le gigantesque parking de 700 places et nous y passerons la nuit, seuls.

    Inutile de dire que les touristes sont nombreux aux beaux jours : pas moins de 500.000 par an !



    Nous faisons le tour des remparts qui sont bordés par endroits de cabanes de pêcheurs sur pilotis et arrivons à l'église Sainte-Radegonde qui domine l'estuaire de la Gironde. Elle est célèbre pour son style roman saintongeais et pour son cimetière marin qui renferme de nombreux cénotaphes. Ce sont des pierres tombales en forme de sarcophage installées sur des supports de pierre.


    A l'intérieur de cette ville-close de 85 habitants, tout n'est que calme et tranquillité à cette époque. Le tracé à angle droit des rues et venelles n'a pas changé depuis l'époque médiévale. Les maisons sont blanches avec un rez-de-chaussée et un seul étage. L'été, c'est le royaume des roses trémières qui viennent égayer l'endroit.


    En une journée la température est passée de -6° à + 8°. Une forte dépression s'annonçant, la pluie nous aura accompagnée durant toute cette visite.
 

 

 

 

 

 

  • Quelques courses au SUPER U de Meschers-sur-Gironde qui est propre et très bien achalandé et il est déjà temps de déjeuner. Nous nous arrêtons sous un beau soleil devant la plage de Saint-Georges-de-Didonne.

 

 

 

 

 

  • Royan n'est pas loin. Nous galèrons pendant une trentaine de minutes pour trouver un stationnement qui ne soit pas interdit aux campings-cars. Tous ces panneaux sont-ils vraiment légaux ?

    Nous passons l'après-midi à nous balader sur la digue-promenade qui fait le tour de la baie. Les différences d'époques et d'architectures des maisons et immeubles sont vraiment spectaculaires.

    Le retour se fait par le centre-ville où les boutiques sont aussi nombreuses que les clients à ces quelques jours de Noël.
 

 

 

 

 

 

  • La nuit est déjà tombée lorsque nous arrivons à Mornac-sur-Seudre. Si l'on ne veut pas s'enliser dans le parking qui nous est réservé, une seule place est exploitable sur les 15 disponibles.
    En moins d'un quart d'heure la neige tapisse le paysage.


    Le lendemain, c'est une alternance d'éclaircies et de très violentes averses.

 

 

  • Mornac est un ancien port de commerce transformé en champ ostréicole. C'est ici, dans l'estuaire de la Seudre que naissent les huîtres renommées de Marennes-Oléron.

    Avec ses cabanes de pêcheurs multicolores, l'endroit est pittoresque et fait "authentique". Il y a même l'un des deux feux à bascule qui existe dans le monde. Le second phare est à     Skagen, à la pointe Nord du Jutland, au Danemark.

 

 

 

  • Dans ce petit village classé "l'un des plus beaux villages de France", les ruelles sont chargées d'histoire. La halle médiévale témoigne que le commerce et les échanges ont toujours fait vivre cette cité.
    L'église Saint-Nicolas et son clocher carré fortifié semble veiller sur l'étendue des anciens marais salants transformés en parcs à huîtres.

    Excellent pain à la boulangerie. Un vrai régal !
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Nous passons la nuit seuls dans le merveilleux endroit qu'est la pointe de la Cayenne à Marennes bravant la nouvelle plaque très artisanale d'interdiction aux camping-cars qui semble ne rien avoir d'officiel.
    La gendarmerie est passée à plusieurs reprises et ne nous a rien dit.


    Nous sommes dans un des temples de l'huître et les ostréiculteurs sont très affairés en cette période précédent Noël. Nous les achèterons "au banc d'Aline" qui a son étal le long du canal. Elles nous sembleront très fades par rapport à nos huîtres normandes...
 

 

 

 

 

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 - Avec ses 30 km de long sur 6 km de large, Oléron est la plus grande des îles françaises après la Corse -

 

 

  • L'île d'Oléron est toute proche. Nous allons faire les vidanges sur l'aire de Dolus d'Oléron. Le jeton pour le plein d'eau est à 4 euros et le stationnement à 8 euros !

    Des trombes d'eau s'abattent sur la région. Nous décidons de retourner au phare de Chassiron qui est tout au bout de l'île. Au moins nous serons à l'abri !
    Avec ses 50 mètres de hauteur, il veille à la sécurité du Pertuis d'Antioche. Ses six bandes noires et blanches le caractérisent et permettent de le différencier de son voisin de l'    île de Ré : le phare des Baleines. Après avoir gravi ses 224 marches on découvre un joli panorama malgré la pluie et le temps bouché. La portée de son feu est d'une trentaine de miles par bonne visibilité soit plus de 50 km.
    On admire également la perfection des jardins qui représentent une rose des vents.

    Depuis peu, le musée propose un intéressant "parcours-spectacle". En 30 minutes, il nous fait découvrir la vie des hommes de la côte, véritables marins des terres, paysans de la mer, leur quotidien, leur savoir-faire...
 

 

 

 

 

  •  Pour la deuxième nuit consécutive, nous passons la nuit sur un endroit interdit aux camping-cars, le parking du port de Boyardville en l'occurrence.

    L'endroit est très agréable.

    Venant ici toujours en hiver, nous appelons cette commune "la ville fantôme" car maisons et commerces ont les volets clos et on ne rencontre jamais âme qui vive.

    C'est ici qu'étaient installées les cabanes des ouvriers qui construisaient le Fort Boyard.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Il pleut toujours depuis maintenant 24 heures !

    Lors de nos précédentes visites au     Château d'Oléron, nous passions la nuit sur le parking du Mail situé à 100 mètres du centre-ville. C'est interdit depuis 2009, époque à laquelle la commune a racheté l'ancien camping situé en bord de mer à plus de 2 km (route des Huîtres).
    Il est demandé 8 euros pour le stationnement, l'eau, l'électricité et les vidanges. Nous sommes une bonne dizaine de camping-cars à cette époque.


    Le Château est un endroit agréable avec sa grande place pavée bordée de commerçants. Il faut se balader longuement dans le port ostréicole que ses baraques en bois rendent très pittoresque et traverser l'impressionnante citadelle construite sur l'ordre de Richelieu par l'incontournable Vauban.
 

 

 

 

 

 

 

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  • Toujours et encore de nombreuses averses.
    Nous nous rendons sur l'    île de Ré. Le péage du pont est toujours fixé à 9 euros.

 

  • A la pointe Nord-Ouest de l'île se dresse le phare des Baleines. Haut de 55 mètres, un bel escalier hélicoïdal de 257 marches mène à son sommet. Le temps pluvieux et brumeux ne permet pas d'admirer entièrement le panorama.
    Le musée est très intéressant. Il couvre une bonne partie de l'histoire des phares et du balisage. De courtes vidéos sont présentées par Jammy de l'émission "C'est pas sorcier".
 

 


 

 

 

  • Le parking du phare des Baleines étant interdit, nous comptions aller passer la nuit aux Portes-en-Ré. Nous connaissions déjà ce parking, très sombre, totalement isolé qui est sinistre l'hiver. Au bout d'un quart d'heure, nous décidons de revenir aux Baleines.

    Le lendemain à 8h30, une "charmante" policière municipale vient nous faire la morale en nous disant "que ce n'est pas bien de dormir sur un endroit interdit aux camping-cars !".

    Elle ne nous donne pas d'amende, c'est déjà ça...
 

 

 

 

 

 

 

  • Pause-déjeunersur le parking qui fait face à la mer à Saint-Martin-de-Ré. Il pleut tellement que nous ne faisons qu'un petit tour sur le port ce qui nous permet de revenir trempés. Pourtant, il faut des conditions extrêmes pour que les intempéries nous découragent à nous promener...

    Nous ne sommes qu'à moitié déçus car nous connaissons bien cet endroit.
 

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  • Nous quittons l'île sans regret pour faire quelques achats au supermarché Champion situé deux kilomètres après le port des Minimes de La Rochelle.

    Nous profitons de ces deux jours pour nous promener dans cette jolie ville où nou sommes venus à maintes reprises et pour faire du shopping.
    Une belle matinée où j'ai pris la photo çi-dessus, le temps fut tellement exécrable que l'appareil ne sortit plus de sa boîte pendant le séjour..

    Depuis le port des Minimes, un bus "Illico Yélo" mène au centre ville en quelques minutes. En été et lors des vacances scolaires, il y a aussi le "bus de mer". C'est très pratique.

    Une délicieuse pintade servie avec des marrons et des morilles est au menu du réveillon de Noël. Un délice !
 

 

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  • En ce jour de Noël, la météo nous fait un beau cadeau : le soleil que nous n'avions pas vu depuis huit jours. Nous reprenons la route pour Les Sables-d'Olonne distant d'une bonne centaine de kilomètres.

    Nous y avons nos habitudes pour le stationnement : à quelques pas des rues piétonnes et du port de pêche, c'est le grand parking de la Place de la Poissonnerie, boulevard de l'Ile Vertime, qui nous accueille. Nous y passerons une nuit sans aucun bruit.

 

 

 

 

  • Beaucoup de monde se promène en ce dimanche ensoleillé que ce soit le long du port de pêche ou le long de la grande plage et du Remblai.

    Toute la façade maritime est bordée de villas où d'immeubles à l'architecture différente.
 

 

 

  

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  • Plein d'eau et vidanges sur l'aire de Saint-Gilles-Croix-de-Vie après avoir pris soin d'acheter un jeton à l'Office du Tourisme car ils sont spécifiques à la borne.

    Sous le crachin vendéen, l'après-midi est consacré à une longue balade sur le port et dans les rues commerçantes. La coopérative de la Mer est particulièrement bien achalandée et les vendeuses toujours aussi peu intéressées par les clients (comme nous l'avions déjà remarqué et mentionné lors de nos précédentes visites).

    A 15 heures, il fait déjà presque nuit. Les photos s'en ressentent !
 

 

 

 

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  • Nous aimons beaucoup l'île de Noirmoutier et c'est avec plaisir que nous y faisons escale une fois de plus.
    C'est l'aire de     Noirmoutier-en-l'île qui nous héberge. Seulement une dizaine de camping-cars sont présents alors qu'elle en accueille de 150 à 200 en été.

    Deux bornes Wifi en accès gratuit ont été récemment installées : elles ne semblaient pas fonctionner lors de notre dernière venue.

    Là aussi, nous privilégions une longue promenade le long des quais du port avec retour par l'église et le château puis par la rue commerçante avec ses boutiques multicolores. Après-midi sans pluie mais avec un vent frais de Nord.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Avec ses airs de village de bout du monde, L'Herbaudière n'est pas loin.

    Déjeuner sur la petite aire de services puis promenade sur la presqu'île où se trouve le camping. Le chemin des douaniers mène au port qui abrite la pêche et la plaisance.
    Un fort vent de Nord nous glace les os. Nous allons nous réchauffer à la Coopérative Maritime qui renferme entre autres de beaux vêtements marins.


    Nous constatons que l'excellent restaurant étoilé "La Marine" où nous avions dîné il y a deux ans a inclus le fromage dans son menu à ... 80 euros. Nous avions payé - presque avec amusement - un supplément de 8 euros au menu qui était à l'époque à 76 euros.

    Nous revenons à     Noirmoutier pour le réveillon de la Saint-Sylvestre.
 

 

 

 

 

  • C'est ici que se termine ce voyage hivernal où le froid laissait la place à la pluie avec galanterie. Nous sommes toutefois très contents d'avoir découvert Mortagne-sur-Gironde, Talmont-sur-Gironde et Mornac-sur-Seudre
  

 

 

 

 

 

 

Mon admiration reste pleine et totale envers ceux qui ont le courage de venir s'entasser l'été en camping-car sur ces côtes.

 

 A bientôt pour de nouvelles découvertes...

 


Merci de votre visite et à bientôt!

 

 

 

 

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