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- La météo de la Vendée -


- La météo des Deux-Sèvres -

 

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- Janvier 2007 -

 

 

  • C'est à Beauvoir-sur-mer que nous passerons notre première nuit sur le grand parking où est située l'aire de services. La place ne manque pas car nous sommes seuls !
    Eté comme hiver, le stationnement et tous les services sont gratuits. Merci à la municipalité !
    La route toute proche est assez fréquentée le soir et le matin. En hiver, ce n'est pas dérangeant car fenêtres et lanterneaux sont fermés.

 

 

 

  • Sur ce parking, un grand panneau indique l'heure de pleine mer pour le franchissement du Passage du Gois qui est tout proche. On peut l'emprunter 1 h 30 avant et après la pleine mer. A marée haute, il peut être recouvert par quatre mètres d'eau.
    C'était jusqu'en 1971 la seule voie d'accès pour rejoindre l'île de Noirmoutier.
    Maintenant, venant du Nord, c'est un raccourci qui évite de passer par le pont, faisant gagner ainsi beaucoup de temps.

 

 

 

 

 

- L'histoire du passage du Gois -

  • Le terme "Gois" vient du patois local "goiser" qui signifie "marcher en mouillant ses sabots".

    C'est sous Louis XIV que l'on trouve les premières traces du Gois dans les textes.

    En 1701, il est fait mention pour la première fois sur une carte géographique d'un passage permettant de relier l'île de Noirmoutier au continent.

    Dès le début du XVIIIe siècle, le Gois était déjà très fréquenté par les hommes et les animaux.

    Vers 1780, de simples piquets de bois, jalonnent le passage.

    Les balises-refuges seront érigées à la fin du XVIIIe siècle. Elles permettent aux imprudents qui se font prendre par le flot de s'y réfugier.

    Le premier affichage des horaires de basse mer date de 1830.

    Vers 1840, une ligne régulière entre Beauvoir et Noirmoutier est assurée par une voiture à cheval.

    Entre 1922 et 1924, la construction de deux rampes d'accès, côté île et côté continent, ainsi que la construction d'une véritable route améliorent l'accès au Gois.

    C'est entre 1935 et 1939 qu'est réalisé le pavage de la chaussée.

    Le 11 juillet 1942, le Gois est classé à l'inventaire des sites du département.

    Des manifestations sportives de renommée internationale telle le Tour de France au les Foulées du Gois se prévalent de l'emprunter.

 

 

 

 

  • Ce n'est pas sans une petite appréhension que nous empruntons pour la première fois cette route étroite, bordée d'ostréiculteurs et de pêcheurs à pied, de piquets et de balises-refuges. Ce n'est pas le meilleur endroit pour crever ou tomber en panne !

    C'est un site naturel qui s'est créé sur des hauts fonds, au point de rencontre de deux courants. La route est soit pavée, soit goudronnée suivant les endroits.

    Le spectacle est magnifique et nous ne regrettons pas ce petit voyage long de quatre kilomètres qui sort vraiment de l'ordinaire.
 

 

 

 

  • Nous retrouvons la terre ferme sous un beau soleil.
    Un petit arrêt pour regarder une dernière fois le Gois et faire quelques pas dans le polder de Sébastopol qui est une réserve protégée où il est possible d'observer de nombreux oiseaux. Un lieu bien sympathique.

    Nous avions fait escale plusieurs fois à l'île de Noirmoutier avec nos différents voiliers. Sa découverte avait été complétée par un séjour en camping-car de 48 heures en janvier 2006.

 

 

 

 

 

- L'île de Noirmoutier -

  • Au ras des vagues, nous sommes ici au royaume des marais salants, des forêts, des dunes et des polders qu'elle déploie comme une mosaïque. Par moments, on se croirait un peu en Hollande.

    Il y a aussi toutes ses maisons basses aux toits de tuiles rouges, peintes en blanc avec leurs volets aux jolies couleurs pastels et leurs murs blanchis à la chaux.

    Plusieurs tonnes de sel sont ramassées chaque année mais l'île a surtout une vocation agricole : ses primeurs et surtout ses pommes de terre sont très réputés.

    N'oublions pas la pêche et l'ostréiculture qui offrent des ressources importantes.
 

 

 

 

 

 

 

  • Nous ne connaissions pas l'aire de services (soi-disant provisoire...) de l'Epine. Le GPS se charge de nous y emmener car elle n'est pas du tout balisée. Sur 25 places disponibles (en étant serré comme des sardines) 10 camping-cars sont déjà là. Et nous ne sommes qu'en janvier ! Il paraît qu'en été l'aire affiche complet tout le temps.

    Rien de bien extraordinaire à mon avis : un parking ensablé, certes en bord de mer, mais pas d'eau (provisoirement en panne, elle aussi...), une vidange et des WC fermés.
 

 

 

  • Nous nous promenons tout l'après-midi par un temps relativement doux le long des plages et dans les rues bordées de belles maisons et de pins.
    Nous sommes juste à côté du Port du Morin. C'est abri entouré de rochers où venaient s'ancrer une flottille de pêcheurs s'est transformé récemment en un très grand port moderne.

    Le lendemain, une sympathique boulangère nous apporte un pain tout chaud. A force de monter et de descendre, il est presque possible de faire des pâtés de sable dans le camion...
 

 

 

 

  • Six kilomètres à travers les marais et nous arrivons dans la "capitale" de l'île : Noirmoutier-en-l'île.

    La place ne manque pas sur le grand parking destiné au camping-cars puisque nous ne sommes que quatre camions.

    Cette année la borne n'est pas hors-gel et nous pouvons prendre de l'eau moyennant une pièce de 2 euros.

    Même à cette période, le stationnement n'est pas gratuit contrairement à ce que nous pensions (voir plus bas).

     

 

  • Cette petite ville est agréable et nous aimons flâner dans la rue piétonne toujours animée ou le long des quais du port. Les deux monuments principaux sont le château et l'église Saint-Philbert.

 

 

  • Le château est malheureusement fermé en décembre et janvier. Son enceinte massive et austère comporte seulement deux tours et des échauguettes. Il est si sagement posé sur la pelouse que personne n'a daigné le renverser depuis plusieurs siècles.

    Deux très bons restaurants le jouxtent.
 

 

 

 

  • Juste à côté, l'église a été construite à la fin du XIe siècle sur les fondations de l'ancienne abbatiale bénédictine. Elle est de style roman dans le choeur et gothique dans la nef.
    La crypte est le seul vestige du monastère fondé par le moine Saint Philbert en 674. On y vénère une relique du Saint.
    Deux retables et la maquette d'une frégate attirent également l'attention.

    Bordée par le chenal, la Place d'Armes offre un joli point de vue sur ces deux édifices.

 

 

 

 

  • Si ce n'était aujourd'hui des trombes d'eau et de violentes rafales de vent, la balade sur la jetée Jacobsen qui mène à l'entrée du chenal est très agréable. Elle longe une réserve naturelle appelée le marais de Müllembourg. Nous observons plusieurs variétés d'oiseaux avant d'arriver au fort Larron et à la mer.
    Nous rentrons complètement trempés.

 

 

 

 

 
 

- Le marais de Müllembourg -

 

  • Marais salants en activité ou sauvages composent le paysage de la réserve (49 ha). Ils témoignent du savoir-faire ancien des hommes qui ont façonné ces terres gagnées sur la mer et du mariage de raison qui les a unis à la nature.

    Sur le petit Müllembourg , sept sauniers exploitent les marais salants où le sel est recueilli dans les oeillets.


  • Abandonné progressivement depuis 30 ans, le grand Müllembourg a été acquis par le Conservatoire de l'Espace Littoral. Il accueille de nombreuses espèces d'oiseaux de mer et de rivage. Les bassins sont utilisés comme site de reproduction ou reposoirs de marée haute lors des haltes migratoires.

    Le chemin de Ribandon d'un côté et la jetée Jacobsen de l'autre permettent d'observer la faune en toute quiétude.

 

 

 

 

  • Lorsque nous revenons des dernières courses en ville avant de quitter Noirmoutier-en-l'île, nous avons la surprise de trouver un avertissement de la Police Municipale nous invitant à nous acquitter du droit de stationnement de 4,50 euros. Et nous qui croyions en toute innocence que le stationnement était gratuit en hiver...

 

 

 

 

 

  • Nous ne tardons pas à arriver à l'Herbaudière, pointe Nord de l'île, ouverte sur le large qui a des allures de bout du monde. Ce n'est pas pour nous déplaire.
    Nous garons le camion sur l'aire de services totalement vide et versons notre obole de 4,50 euros pour notre stationnement (qui est peut-être gratuit en cette saison ???) .
    L'endroit, situé juste derrière la mairie, est très agréable avec vue sur mer. La borne propose l'électricité ou l'eau pour 2 euros et la vidange gratuite des WC et des eaux usées.
    De plus, le parking est éclairé et tout proche du port.

 

 

 

  • Un vent de force 6 et de violentes averses ne nous empêchent pas de nous promener toute l'après-midi sur le port.
    Créé à la fin du siècle dernier, il s'est progressivement aménagé : d'abord sardinier, il comptait quatre conserveries. Dans les années 70, on creusa un chenal et on ajouta un port de plaisance tandis que les pêcheurs se convertissaient à la sole, au merlan et aux crustacés.
    En 1979, une criée moderne fit son apparition.

    N'omettez pas de visiter la Coopérative Maritime fort achalandée !
    Sinon, nous ne rencontrons pas âme qui vive dans le long bourg bleu et blanc qui s'étire le long de la rue principale.
 

 

  • Pour la première fois en plus de 20 ans de camping-carisme nous investissons quelques euros dans le courant électrique fourni par la borne. Nos batteries nous remercient car, si nous avons bougé tous les jours depuis notre arrivée en Vendée, les kilomètres ne se sont pas accumulés.

    L'Herbaudière fut pour nous une bien belle escale.

 

 

 

 

  • Le temps ne s'y prêtant vraiment pas, nous ne retournons pas comme l'année dernière nous balader au Bois de la Chaise. Voici ce que j'écrivais en 2006 :
    "Une agréable promenade est à entreprendre au Bois de la Chaize. C'est un petit coin de côte d'Azur égaré au bord de l'Atlantique. Elle démarre à la plage des Dames pour arriver sous les chênes verts et les pins maritimes de la plage des Souzeaux".
 

 

 

 

  • Au réveil, il fait très doux : 14°. Pas mal pour un début janvier ! La pluie nous abandonnera enfin lorsque nous quitterons l'île.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Déjeuner au milieu des pins sur l'aire déserte de Saint-Jean-de-Monts. Ici le mètre carré de terrain est exploité au maximum puisque plus de 30 camions peuvent s'entasser sur cette faible surface. Nous admirons très sincèrement nos amis camping-caristes qui fréquentent les côtes - quelles qu'elles soient - en été...
    Chapeau bas !

 

 

 

 

  • Grand soleil et ciel bleu enfin revenus nous offrent une superbe promenade sur la digue de 6 km aller-retour. Elle est bordée sur toute sa longueur d'immeubles qui, a de rares exceptions près, ressemblent à des cages à lapins. Heureusement pour eux, ils ont l'avantage d'être très bien orientés et bénéficient d'un bel ensoleillement tout au long de la journée.

    Nous ne croisons que quelques chiens qui promènent leur maître.

    Les chars à voile se régalent : la plage leur permet des runs de plusieurs kilomètres.

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Quelques kilomètres et c'est par par la jolie corniche vendéenne que nous arrivons à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.

    Nous trouvons facilement l'aire qui est à un kilomètre du centre.
    En bordure du stade, près d'une zone industrielle, l'endroit n'a rien d'idyllique. De plus, une route assez fréquentée longe le parking. Les voitures rasent les rares camping-cars présents qui - comme à l'accoutumée - viennent s'entasser les uns sur les autres alors qu'en hiver il y a toute la place nécessaire pour laisser une certaine distance avec son voisin...

    Le stationnement, l'eau et les vidanges sont gratuits. La conception de la borne et de l'aire de vidange sont un modèle du genre.

 

 

 

  • Même sous le crachin, une promenade à pied le long de la corniche vendéenne est très agréable. La route offre de belles vues sur la mer en furie et les rochers. Elle est bordée de nombreuses demeures de la Belle Epoque.
 

 

 

  • Le lendemain, il fait toujours très doux : 14° au saut du lit. Un peu plus dans la journée. On ne se croirait vraiment pas au début janvier...

 

 

 

  • Nous en profitons pour nous promener toute l'après-midi sur les deux rives de la Vie. Jalonnées de panneaux explicatifs, les haltes sont nombreuses pour découvrir des renseignements concernant ce pittoresque petit port.

    Ainsi nous apprendrons que :

    . Les conserveries : Le XIXe siècle est l'âge d'or de la sardine. La production est encouragée par de nouveaux débouchés. Alors que les presses à sardines ne suffisent plus, une nouvelle technique de conservation, "la stérilisation par la chaleur", est découverte par Nicolas Appert vers 1810.
    Appliqué à la sardine par Joseph Colin, ce procédé est amélioré par l'apport d'huile d'olive et de boîtes métalliques soudées.
    A la suite d'une demande croissante, les conserveries vont faire... tâche d'huile : deux en 1852, quatre en 1870 et dix en 1880. A partir de 1890, avec la "crise sardinière", commence le long déclin des usines. En 1909, il n'en restera plus que six.

    Deux conserveries subsistent à Saint-Gilles : Vif Argent (qui a racheté Saupiquet en 2001) et la Conserverie Gendreau installée sur la commune depuis 1856.

 

 

  • . Le pont qui a tout changé : en 1815, il n'y avait pas encore de pont entre les deux rives. On traversait la Vie à l'aide d'un bac pour les charrettes et à gué pour les piétons.

    C'est en 1835 qu'un ouvrage à une seule arche fut construit pour relier les deux communes. La paroisse de
    Croix-de-Vie, sur la rive droite, était peuplée de marins et de gens de condition modeste, traditionnellement royaliste.
    De l'autre côté de la rivière, négociants et armateurs habitaient
    Saint-Gilles-sur-Vie. Ils étaient majoritairement républicains, ralliés à Napoléon.

    Le pont fut remplacé en 1882 par un pont métallique reposant sur deux piliers en pierre.
    Celui que nous empruntons aujourd'hui date de 1952. Il a été nécessaire au vu de l'augmentation du nombre de voitures qui l'empruntaient. Il est appelé Pont de la Concorde depuis la fusion des deux communes.

 

 

  • . La fusion : c'est grâce aux deux maires Marcel Ragon et Charles Grasset que l'on doit la fusion de Saint-Gilles-sur-Vie et de Croix-de-Vie jusque là distinctes, voire rivales.
    Le 1er janvier 1967 naît une nouvelle commune :
    Saint-Gilles-Croix-de-Vie.

 

  • Dans le port de plaisance, les bateaux du groupe Bénéteau sont de loin les plus nombreux. C'est ici, à Saint-Gilles, qu'est implanté depuis plus d'un siècle ce qui est devenu le leader mondial de la construction de bateaux de plaisance.


    Le port de pêche est animé par le va-et-vient des chalutiers et des caseyeurs multicolores. Il s'est hissé au dixième rang des plus importants ports de France en se basant sur le chiffre d'affaires.
    Spécialisé dans la sardine et l'anchois, les bateaux livrent en priorité les deux conserveries locales dont je parle plus haut.

 

  • A la nuit tombée, nous nous laisserons tenter par quelques achats dans la caverne d'Ali Baba que représente la Coopérative Maritime.

 

 

 

 

 

 

 

 

  • C'est sous le crachin et la brume que nous parcourons les quais du port des Sables d'Olonne.
    Construite le long de sa superbe plage, la ville est une belle introduction à ce pays de dunes, de forêts et de marais où l'histoire a laissé sa trace.
  • Autrefois port de pêche, l'endroit est plus connu aujourd'hui en tant que station balnéaire. L'activité de la pêche subsiste néanmoins. Ce sont essentiellement la sole, la langoustine et le poisson de chalut qui sont rapportés sur les quais.

 

 

 

  • En longeant le chenal, on arrive au Palais des Congrès et au Casino, puis débute une longue promenade sur le Remblai.
    D'un côté une immense plage, de l'autre des immeubles de toutes les époques avec à leurs pieds de nombreuses boutiques mais aussi des restaurants et des cafés. Même en hiver la circulation est incessante.

    Nous revenons au camping-car par la vielle ville aux ruelles si étroites que l'une d'elles figure dans le Guiness des Records. Le passé médiéval reste omniprésent. Au coeur de ce quartier se dresse l'église Notre-Dame-de-Bon-Port qui abrite notamment une petite vierge en marbre.

    Nous avons un regard nostalgique devant les chantiers Kirié qui nous avaient fourni il y a une vingtaine d'années notre dernier voilier : un superbe Feeling 10.90.

 

 

 

 

 

  • A Jard-sur-Mer, un Super U nous permet de faire un peu de ravitaillement. La nuit est tombée, nous décidons de la passer sur l'aire de services. Elle est vide de tout occupant. Les quelques lampadaires sont les bienvenus.

    Après une nuit sans le moindre bruit, nous découvrirons la mer d'un côté et la forêt de l'autre.
    Cet endroit est gratuit en décembre, janvier et février. Sinon, il en coûte 4 euros par tranche de 12 heures !!!

    La douceur et la grisaille continuent.

 

 

 

 

 

  • Déjeuner sur le parking du phare à La Tranche-sur-Mer. La ville est déserte et, à de rares exceptions près, tous les magasins sont fermés.

 

 

 

 

 

  • Nous entrons dans le vaste marais poitevin. C'est un labyrinthe en habit vert où la terre et l'eau sont intimement mêlées.

    Probablement à cause du crachin et de la brume nous ne tomberons pas sous le charme de la pointe de l'Aiguillon.
    Elle a été récemment classée réserve naturelle. Cette protection se justifie par la migration et l'hivernage de nombreux oiseaux mais aussi par la présence d'habitats menacés comme les prés salés atlantiques.

    Dans des paysages qui ressemblent à la Hollande ou au Danemark, nous revenons sur nos pas empruntant une digue longue de plus de six kilomètres pour arriver à l'
    Aiguillon-sur-Mer.

 

 

 

  • La nuit tombe. Nous nous installons sur l'aire de services qui est à côté de l'école de voile. Calme et tranquille, elle est gratuite (?), lors de notre arrêt tout au moins. L'eau est toutefois coupée. Sinon, il faut débourser 5 euros par nuitée.

    Le port et la petite cité offrent peu d'intérêt à notre avis.
 

 

 

  • Construit sur une dune de plusieurs centaines de mètres, le village de La Dive émerge d'une façon surprenante de ce plat pays. On le surnomme "l'île".
    Nous sommes au royaume des prés salés.

 

 

 

 

 

 

  • Arrêt à Saint-Michel-en-l'Herm qui abrite une grande abbaye bénédictine, malheureusement fermée à la visite en hiver. Au XIIIe siècle, les moines firent de grands travaux pour assécher les marais voisins.

    Il y a une aire de services avec la borne hors-gel (comme toute celles que nous rencontrerons depuis que nous avons quitté la mer). Il fait 15° ...

    Un restaurant gastronomique attire notre attention : "La Rose Trémière". Nous reviendrons.

    Le paysage est très pittoresque avec ses nombreux canaux et ses petits ponts.

 

 

 

 

  • Un petit détour nous permet d'admirer les ruines de l'Abbaye de Maillezais qui est fermée en cette saison.

    Ses occupants jouèrent un rôle important dans l'assèchement du marais avoisinant.


    Dans un cadre sympathique, un petit port permet de partir en barque à la découverte du marais mouillé.

 

 

 

 

 

  • A Maillé, nous observons le portail roman de l'église Notre Dame où sont gravés des musiciens, des acrobates et des athlètes.


    Nous ne trouverons personne qui pourra nous indiquer le chemin qui mène au Fort Dognon puis au sentier du bateau à chaîne. Les deux personnes interrogées qui habitent le village ne connaissent pas...
 

 

 

 

  • Promenade à Damvix alors que la nuit tombe déjà. Tout est bien calme le long de la rivière. Cet ancien port de pêcheurs est devenu un des principaux embarcadères pour la visite du marais.
 

 

 

 

 

  • Nous mettons le cap sur Benet pour passer la nuit. Nous stationnons sur le gigantesque parking désert qui jouxte l'Intermarché. Un tour en ville nous apprendra que le lendemain lundi est jour de marché sur la place du Champ de Foire où nous espérions dormir.

    Nous faisons le plein d'eau aux toilettes publiques et prenons notre courage à deux mains pour fuir !!!

 

 

 

 

  • C'est le parking près de la Poste de Coulon, qui nous accueillera car l'aire de services est très boueuse et sa borne hors-gel.

    Le lendemain enfin un peu de soleil. Nous partons à la découverte de l'Est de la Venise Verte.

    Probablement que le plus intéressant est réunit ici dans ce circuit proposé par le Michelin Vert. La journée s'annonce douce et ensoleillée.

    Notre première halte à lieu dans le joli cadre que propose l'écluse de la Sotterie.

 

 

 

 

 

 

  • Arçais, célèbre pour son Grand Port, est complètement désert. Avec la petite maison qui lui fait face, le lieu est très pittoresque.
    C'est une très grande cale pavée. Aujourd'hui pour la promenade, hier pour le transport des récoltes, tout passait par cet endroit. A la mesure de la réputation du frêne têtard, excellent pour le chauffage, le commerce du bois était particulièrement important.

    Nous déjeunons sur l'agréable parking situé à l'entrée du village.

 

 

 

 

 

 

  • Un peu plus loin, c'est Le Vanneau, commune qui a toujours été marquée par la culture et le travail du bois. Pendant des décennies le sabot a fait sa fortune.

    Jadis, toutes les fermes riveraines ou presque possédaient leur propre cale. Le Grand-Port était donc destiné aux agriculteurs du haut village ou de la plaine alentour. Chacun pouvait ainsi accéder au marais pour exploiter ses parcelles et communiquer avec la vallée de la Sèvre Niortaise.

    D'où l'ampleur du port qui suffisait pourtant à peine... C'est pourquoi il était interdit d'entreposer les récoltes plus de 24 heures sur le quai pour ne pas gêner l'incessant va-et-vient des barques et des charrettes chargées de foin, de bois, d'herbe ou de bétail.

 

 

 

 

 

  • Une halte à l'église d'Amuré ne manque pas d'intérêt. Elle est malheureusement fermée mais nous pouvons toutefois observer les curieuses tombes sur pilotis de son cimetière.
 

 

 

  • Quelques kilomètres à travers les marais et nous arrivons à La Garette, tout petit village à l'unique et interminable rue piétonne. La particularité des maisons est d'avoir deux accès : un sur la rue et un sur la conche.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Notre circuit se termine à Coulon où nous passons une nouvelle nuit.
    C'est la capitale du marais mouillé. Elle a été retenue pour faire partie des "Plus beaux villages de France".

 

 

 

  • Sur près d'un kilomètre, quais, cales et lavoirs se succèdent en bord de Sèvre et témoignent de l'importance du trafic fluvial de jadis. Si les lavandières ne s'y donnent plus rendez-vous, la batellerie reste très active, se consacrant aujourd'hui à la découverte touristique de la "Venise Verte".

 

 

 

  • La place de l'église est très harmonieuse.

    La chaire à prêcher extérieure est très rare en France.

    Grâce aux canaux qui viennent jusqu'à elle, il était possible autrefois d'assister à la messe dominicale depuis sa barque...

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Notre voyage touche à sa fin et il est temps de quitter le marais poitevin. Plein d'eau et vidange sont effectués à l'aire de Benet. Plein de gas-oil, quelques courses à l'Intermarché et grand nettoyage du camion à la station de lavage. Il en a bien besoin et cette dernière est particulièrement efficace.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • A peine 30 km nous séparent de Vouvant.

    Enserré dans un méandre de la Mère et surplombant cette rivière du haut de son éperon rocheux, c'est un des "Plus beaux villages de France" et une "Petite Cité de Caractère".
    Nous allons y passer l'après-midi et la nuit.
 

 

 

 

 

  • Déjeuner au pied de la Tour Mélusine avant de regagner l'aire distante de quelques centaines de mètres où tous les services et le stationnement sont gratuits. Nous sommes seuls une fois de plus

    Nous voici partis pour une longue promenade, par un temps gris complètement bouché, autour des remparts, du lac et dans la petite ville.

    C'est avec plaisir que nous revenons sur la place du Bail où se dresse la Tour Mélusine. Cet ancien donjon haut de 36 mètres domine toute la région. La légende en attribue la construction en une seule nuit à la Fée Mélusine. C'est la seule partie conservée du château des Lusignan.

    Nous ne pouvons visiter l'église romane à la suite d'un enterrement qui a mobilisé des centaines de personnes. Nous avons néanmoins le loisir d'admirer le portail délicatement sculpté.

 

 

 

 

 

C'est ici que se termine cette parenthèse hivernale qui s'est déroulée le plus souvent dans la grisaille.
Par contre, très grande douceur puisque le thermomètre n'est jamais descendu en dessous de 10°.

Surprenant : pour la première fois, nous avons le regret de constater que nombre de commerçants et d'hôtesses d'Office de Tourisme ne devancent pas nos "bonjour", "merci", "au revoir" et ont même du mal à y répondre...

Grande première : nous découvrons également pour la première fois à l'entrée de la plupart des aires la mention : "Déballage interdit".

Mon admiration reste pleine et totale envers ceux qui ont le courage de venir s'entasser l'été en camping-car.

 

 A bientôt pour de nouvelles découvertes...

 

 

 

 

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