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météo de la Vendée
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A voir
également :
Pornic
et L'île de
Noirmoutier
Images
hivernales de la côte
vendéenne
-
Janvier 2007 -
- C'est
à
Beauvoir-sur-mer
que nous passerons notre première nuit sur le
grand parking où est située l'aire de
services. La place ne manque pas car nous sommes seuls
!
Eté comme hiver, le stationnement et tous les
services sont gratuits. Merci à la
municipalité !
La route toute proche est assez fréquentée
le soir et le matin. En hiver, ce n'est pas
dérangeant car fenêtres et lanterneaux sont
fermés.
- Sur
ce parking, un grand panneau indique l'heure de pleine
mer pour le franchissement du Passage du Gois qui
est tout proche. On peut l'emprunter 1 h 30 avant et
après la pleine mer. A marée haute, il peut
être recouvert par quatre mètres d'eau.
C'était jusqu'en 1971 la seule voie d'accès
pour rejoindre l'île de Noirmoutier.
Maintenant, venant du Nord, c'est un raccourci qui
évite de passer par le pont, faisant gagner ainsi
beaucoup de temps.
- L'histoire
du passage du Gois -
- Le
terme "Gois" vient du patois local "goiser" qui
signifie "marcher en mouillant ses sabots".
C'est sous Louis XIV que l'on trouve les
premières traces du Gois dans les
textes.
En 1701, il est fait mention pour la
première fois sur une carte
géographique d'un passage permettant de
relier l'île de Noirmoutier au
continent.
Dès le début du XVIIIe
siècle, le Gois était
déjà très
fréquenté par les hommes et les
animaux.
Vers
1780, de simples piquets de bois, jalonnent le
passage.
Les balises-refuges seront érigées
à la fin du XVIIIe siècle. Elles
permettent aux imprudents qui se font prendre
par le flot de s'y réfugier.
Le premier affichage des horaires de basse mer
date de 1830.
Vers 1840, une ligne régulière
entre Beauvoir et Noirmoutier est assurée
par une voiture à cheval.
Entre 1922 et 1924, la construction de deux
rampes d'accès, côté
île et côté continent, ainsi
que la construction d'une véritable route
améliorent l'accès au Gois.
C'est entre 1935 et 1939 qu'est
réalisé le pavage de la
chaussée.
Le 11 juillet 1942, le Gois est classé
à l'inventaire des sites du
département.
Des manifestations sportives de renommée
internationale telle le Tour de France au les
Foulées du Gois se prévalent de
l'emprunter.
|
- Ce
n'est pas sans une petite appréhension que nous
empruntons pour la première fois cette route
étroite, bordée d'ostréiculteurs et
de pêcheurs à pied, de piquets et de
balises-refuges. Ce n'est pas le meilleur endroit pour
crever ou tomber en panne !
C'est un site naturel qui s'est créé sur
des hauts fonds, au point de rencontre de deux courants.
La route est soit pavée, soit goudronnée
suivant les endroits.
Le spectacle est magnifique et nous ne regrettons pas ce
petit voyage long de quatre kilomètres qui sort
vraiment de l'ordinaire.
- Nous
retrouvons la terre ferme sous un beau soleil.
Un petit arrêt pour regarder une dernière
fois le Gois et faire quelques pas dans le
polder de Sébastopol qui est une
réserve protégée où il est
possible d'observer de nombreux oiseaux. Un lieu bien
sympathique.
Nous avions fait escale plusieurs fois à
l'île de Noirmoutier avec nos
différents voiliers. Sa découverte avait
été complétée par un
séjour en camping-car de 48 heures en janvier
2006.
- L'île
de Noirmoutier -
- Au
ras des vagues, nous sommes ici au royaume des
marais salants, des forêts, des dunes et
des polders qu'elle déploie comme une
mosaïque. Par moments, on se croirait un
peu en Hollande.
Il y a aussi toutes ses maisons basses aux toits
de tuiles rouges, peintes en blanc avec leurs
volets aux jolies couleurs pastels et leurs murs
blanchis à la chaux.
Plusieurs tonnes de sel sont ramassées
chaque année mais l'île a surtout
une vocation agricole : ses primeurs et surtout
ses pommes de terre sont très
réputés.
N'oublions pas la pêche et
l'ostréiculture qui offrent des
ressources importantes.
|
- Nous
ne connaissions pas l'aire de services (soi-disant
provisoire...) de
l'Epine.
Le GPS se charge de nous y emmener car elle n'est pas du
tout balisée. Sur 25 places disponibles (en
étant serré comme des sardines) 10
camping-cars sont déjà là. Et nous
ne sommes qu'en janvier ! Il paraît qu'en
été l'aire affiche complet tout le
temps.
Rien de bien extraordinaire à mon avis : un
parking ensablé, certes en bord de mer, mais pas
d'eau (provisoirement en panne, elle aussi...), une
vidange et des WC fermés.
- Nous
nous promenons tout l'après-midi par un temps
relativement doux le long des plages et dans les rues
bordées de belles maisons et de pins.
Nous sommes juste à côté du Port
du Morin. C'est abri entouré de rochers
où venaient s'ancrer une flottille de
pêcheurs s'est transformé récemment
en un très grand port moderne.
Le lendemain, une sympathique boulangère nous
apporte un pain tout chaud. A force de monter et de
descendre, il est presque possible de faire des
pâtés de sable dans le camion...
- Six
kilomètres à travers les marais et nous
arrivons dans la "capitale" de l'île :
Noirmoutier-en-l'île.
La place ne manque pas sur le grand parking
destiné au camping-cars puisque nous ne sommes que
quatre camions.
Cette année la borne n'est pas hors-gel et nous
pouvons prendre de l'eau moyennant une pièce de 2
euros.
Même à cette période, le
stationnement n'est pas gratuit contrairement à ce
que nous pensions (voir plus bas).
- Cette
petite ville est agréable et nous aimons
flâner dans la rue piétonne toujours
animée ou le long des quais du port. Les
deux monuments principaux sont le château et
l'église Saint-Philbert.
- Le
château est malheureusement fermé en
décembre et janvier. Son enceinte massive et
austère comporte seulement deux tours et des
échauguettes. Il est si sagement posé sur
la pelouse que personne n'a daigné le renverser
depuis plusieurs siècles.
Deux très bons restaurants le
jouxtent.
- Juste
à côté, l'église a
été construite à la fin du XIe
siècle sur les fondations de l'ancienne abbatiale
bénédictine. Elle est de style roman dans
le choeur et gothique dans la nef.
La crypte est le seul vestige du monastère
fondé par le moine Saint Philbert en 674. On y
vénère une relique du Saint.
Deux retables et la maquette d'une frégate
attirent également l'attention.
Bordée par le chenal, la Place d'Armes
offre un joli point de vue sur ces deux
édifices.
- Si
ce n'était aujourd'hui des trombes d'eau et de
violentes rafales de vent, la balade sur la
jetée Jacobsen qui mène à
l'entrée du chenal est très
agréable. Elle longe une réserve naturelle
appelée le marais de Müllembourg. Nous
observons plusieurs variétés d'oiseaux
avant d'arriver au fort Larron et à la
mer.
Nous rentrons complètement
trempés.
- Le marais
de Müllembourg -
- Marais
salants en activité ou sauvages composent
le paysage de la réserve (49 ha). Ils
témoignent du savoir-faire ancien des
hommes qui ont façonné ces terres
gagnées sur la mer et du mariage de
raison qui les a unis à la nature.
Sur le petit Müllembourg , sept
sauniers exploitent les marais salants où
le sel est recueilli dans les oeillets.
- Abandonné
progressivement depuis 30 ans, le grand
Müllembourg a été acquis
par le Conservatoire de l'Espace Littoral. Il
accueille de nombreuses espèces d'oiseaux
de mer et de rivage. Les bassins sont
utilisés comme site de reproduction ou
reposoirs de marée haute lors des haltes
migratoires.
Le chemin de Ribandon d'un
côté et la jetée
Jacobsen de l'autre permettent d'observer la
faune en toute quiétude.
|
- Lorsque
nous revenons des dernières courses en ville avant
de quitter
Noirmoutier-en-l'île,
nous avons la surprise de trouver un avertissement de la
Police Municipale nous invitant à nous acquitter
du droit de stationnement de 4,50 euros. Et nous qui
croyions en toute innocence que le stationnement
était gratuit en hiver...
- Nous
ne tardons pas à arriver à
l'Herbaudière,
pointe Nord de l'île, ouverte sur le large qui a
des allures de bout du monde. Ce n'est pas pour nous
déplaire.
Nous garons le camion sur l'aire de services totalement
vide et versons notre obole de 4,50 euros pour notre
stationnement (qui est peut-être gratuit en cette
saison ???) .
L'endroit, situé juste derrière la mairie,
est très agréable avec vue sur mer. La
borne propose l'électricité ou l'eau pour 2
euros et la vidange gratuite des WC et des eaux
usées.
De plus, le parking est éclairé et tout
proche du port.
- Un
vent de force 6 et de violentes averses ne nous
empêchent pas de nous promener toute
l'après-midi sur le port.
Créé à la fin du siècle
dernier, il s'est progressivement aménagé :
d'abord sardinier, il comptait quatre conserveries. Dans
les années 70, on creusa un chenal et on ajouta un
port de plaisance tandis que les pêcheurs se
convertissaient à la sole, au merlan et aux
crustacés.
En 1979, une criée moderne fit son apparition.
N'omettez pas de visiter la Coopérative
Maritime fort achalandée !
Sinon, nous ne rencontrons pas âme qui vive dans le
long bourg bleu et blanc qui s'étire le long de la
rue principale.
- Pour
la première fois en plus de 20 ans de
camping-carisme nous investissons quelques euros dans le
courant électrique fourni par la borne. Nos
batteries nous remercient car, si nous avons bougé
tous les jours depuis notre arrivée en
Vendée, les kilomètres ne se sont
pas accumulés.
L'Herbaudière
fut pour nous une bien belle escale.
- Le
temps ne s'y prêtant vraiment pas, nous ne
retournons pas comme l'année dernière nous
balader au Bois de la Chaise. Voici ce que
j'écrivais en 2006 :
"Une agréable promenade est à entreprendre
au Bois de la Chaize. C'est un petit coin de
côte d'Azur égaré au bord de
l'Atlantique. Elle démarre à la plage
des Dames pour arriver sous les chênes verts et
les pins maritimes de la plage des Souzeaux".
- Au
réveil, il fait très doux : 14°. Pas
mal pour un début janvier ! La pluie nous
abandonnera enfin lorsque nous quitterons
l'île.
- Déjeuner au
milieu des pins sur l'aire déserte de
Saint-Jean-de-Monts.
Ici le mètre carré de terrain est
exploité au maximum puisque plus de 30 camions
peuvent s'entasser sur cette faible surface. Nous
admirons très sincèrement nos amis
camping-caristes qui fréquentent les côtes -
quelles qu'elles soient - en été...
Chapeau bas !
- Grand
soleil et ciel bleu enfin revenus nous offrent une
superbe promenade sur la digue de 6 km aller-retour. Elle
est bordée sur toute sa longueur d'immeubles qui,
a de rares exceptions près, ressemblent à
des cages à lapins. Heureusement pour eux, ils ont
l'avantage d'être très bien orientés
et bénéficient d'un bel ensoleillement tout
au long de la journée.
Nous ne croisons que quelques chiens qui promènent
leur maître.
Les chars à voile se régalent : la plage
leur permet des runs de plusieurs
kilomètres.
- Quelques
kilomètres et c'est par par la jolie corniche
vendéenne que nous arrivons à
Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Nous trouvons facilement l'aire qui est à un
kilomètre du centre.
En bordure du stade, près d'une zone industrielle,
l'endroit n'a rien d'idyllique. De plus, une route assez
fréquentée longe le parking. Les voitures
rasent les rares camping-cars présents qui - comme
à l'accoutumée - viennent s'entasser les
uns sur les autres alors qu'en hiver il y a toute la
place nécessaire pour laisser une certaine
distance avec son voisin...
Le stationnement, l'eau et les vidanges sont gratuits. La
conception de la borne et de l'aire de vidange sont un
modèle du genre.
- Même
sous le crachin, une promenade à pied le long de
la corniche vendéenne est très
agréable. La route offre de belles vues sur la mer
en furie et les rochers. Elle est bordée de
nombreuses demeures de la Belle Epoque.
- Le
lendemain, il fait toujours très doux : 14°
au saut du lit. Un peu plus dans la journée. On ne
se croirait vraiment pas au début janvier...
- Nous
en profitons pour nous promener toute l'après-midi
sur les deux rives de la Vie. Jalonnées de
panneaux explicatifs, les haltes sont nombreuses pour
découvrir des renseignements concernant ce
pittoresque petit port.
Ainsi nous apprendrons que :
. Les conserveries : Le XIXe siècle est
l'âge d'or de la sardine. La production est
encouragée par de nouveaux
débouchés. Alors que les presses à
sardines ne suffisent plus, une nouvelle technique de
conservation, "la stérilisation par la chaleur",
est découverte par Nicolas Appert vers 1810.
Appliqué à la sardine par Joseph Colin, ce
procédé est amélioré par
l'apport d'huile d'olive et de boîtes
métalliques soudées.
A la suite d'une demande croissante, les conserveries
vont faire... tâche d'huile : deux en 1852, quatre
en 1870 et dix en 1880. A partir de 1890, avec la "crise
sardinière", commence le long déclin des
usines. En 1909, il n'en restera plus que six.
Deux conserveries subsistent à Saint-Gilles : Vif
Argent (qui a racheté Saupiquet en 2001) et la
Conserverie Gendreau installée sur la commune
depuis 1856.
- .
Le pont qui a tout changé : en 1815, il n'y
avait pas encore de pont entre les deux rives. On
traversait la Vie à l'aide d'un bac pour
les charrettes et à gué pour les
piétons.
C'est en 1835 qu'un ouvrage à une seule arche fut
construit pour relier les deux communes. La paroisse de
Croix-de-Vie,
sur la rive droite, était peuplée de marins
et de gens de condition modeste, traditionnellement
royaliste.
De l'autre côté de la rivière,
négociants et armateurs habitaient
Saint-Gilles-sur-Vie.
Ils étaient majoritairement républicains,
ralliés à Napoléon.
Le pont fut remplacé en 1882 par un pont
métallique reposant sur deux piliers en
pierre.
Celui que nous empruntons aujourd'hui date de 1952. Il a
été nécessaire au vu de
l'augmentation du nombre de voitures qui l'empruntaient.
Il est appelé Pont de la Concorde depuis la
fusion des deux communes.
- . La fusion : c'est
grâce aux deux maires Marcel Ragon et Charles
Grasset que l'on doit la fusion de
Saint-Gilles-sur-Vie
et de
Croix-de-Vie
jusque là distinctes, voire rivales.
Le 1er janvier 1967 naît une nouvelle commune :
Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
- Dans
le port de plaisance, les bateaux du groupe
Bénéteau sont de loin les plus
nombreux. C'est ici, à
Saint-Gilles,
qu'est implanté depuis plus d'un siècle ce
qui est devenu le leader mondial de la construction de
bateaux de plaisance.
Le port de pêche est animé par le
va-et-vient des chalutiers et des caseyeurs multicolores.
Il s'est hissé au dixième rang des plus
importants ports de France en se basant sur le chiffre
d'affaires.
Spécialisé dans la sardine et l'anchois,
les bateaux livrent en priorité les deux
conserveries locales dont je parle plus haut.
- A
la nuit tombée, nous nous laisserons tenter par
quelques achats dans la caverne d'Ali Baba que
représente la Coopérative
Maritime.
- C'est
sous le crachin et la brume que nous parcourons les quais
du port des Sables
d'Olonne.
Construite le long de sa superbe plage, la ville est une
belle introduction à ce pays de dunes, de
forêts et de marais où l'histoire a
laissé sa trace.
- Autrefois
port de pêche, l'endroit est plus connu aujourd'hui
en tant que station balnéaire. L'activité
de la pêche subsiste néanmoins. Ce sont
essentiellement la sole, la langoustine et le poisson de
chalut qui sont rapportés sur les
quais.
- En
longeant le chenal, on arrive au Palais des
Congrès et au Casino, puis débute une
longue promenade sur le Remblai.
D'un côté une immense plage, de l'autre des
immeubles de toutes les époques avec à
leurs pieds de nombreuses boutiques mais aussi des
restaurants et des cafés. Même en hiver la
circulation est incessante.
Nous revenons au camping-car par la vielle ville aux
ruelles si étroites que l'une d'elles figure dans
le Guiness des Records. Le passé
médiéval reste omniprésent. Au coeur
de ce quartier se dresse l'église
Notre-Dame-de-Bon-Port qui abrite notamment une petite
vierge en marbre.
Nous avons un regard nostalgique devant les chantiers
Kirié qui nous avaient fourni il y a une
vingtaine d'années notre dernier voilier : un
superbe Feeling 10.90.
- A
Jard-sur-Mer,
un Super U nous permet de faire un peu de ravitaillement.
La nuit est tombée, nous décidons de la
passer sur l'aire de services. Elle est vide de tout
occupant. Les quelques lampadaires sont les
bienvenus.
Après une nuit sans le moindre bruit, nous
découvrirons la mer d'un côté et la
forêt de l'autre.
Cet endroit est gratuit en décembre, janvier et
février. Sinon, il en coûte 4 euros par
tranche de 12 heures !!!
La douceur et la grisaille continuent.
- Déjeuner
sur le parking du phare à
La
Tranche-sur-Mer. La
ville est déserte et, à de rares exceptions
près, tous les magasins sont
fermés.
- Nous
entrons dans le vaste marais poitevin. C'est un
labyrinthe en habit vert où la terre et l'eau sont
intimement mêlées.
Probablement à cause du crachin et de la brume
nous ne tomberons pas sous le charme de la pointe de
l'Aiguillon.
Elle a été récemment classée
réserve naturelle. Cette protection se justifie
par la migration et l'hivernage de nombreux oiseaux mais
aussi par la présence d'habitats menacés
comme les prés salés atlantiques.
Dans des paysages qui ressemblent à la
Hollande ou au Danemark, nous revenons sur
nos pas empruntant une digue longue de plus de six
kilomètres pour arriver à
l'Aiguillon-sur-Mer.
- La
nuit tombe. Nous nous installons sur l'aire de services
qui est à côté de l'école de
voile. Calme et tranquille, elle est gratuite (?), lors
de notre arrêt tout au moins. L'eau est toutefois
coupée. Sinon, il faut débourser 5 euros
par nuitée.
Le port et la petite cité offrent peu
d'intérêt à notre avis.
- Construit
sur une dune de plusieurs centaines de mètres, le
village de La
Dive émerge d'une
façon surprenante de ce plat pays. On le surnomme
"l'île".
Nous sommes au royaume des prés
salés.
- Arrêt
à
Saint-Michel-en-l'Herm
qui abrite une grande abbaye bénédictine,
malheureusement fermée à la visite en
hiver. Au XIIIe siècle, les moines firent de
grands travaux pour assécher les marais
voisins.
Il y a une aire de services avec la borne hors-gel (comme
toute celles que nous rencontrerons depuis que nous avons
quitté la mer). Il fait 15° ...
Un restaurant gastronomique attire notre attention : "La
Rose Trémière". Nous reviendrons.
Le paysage est très pittoresque avec ses nombreux
canaux et ses petits ponts.
- Un
petit détour nous permet d'admirer les ruines de
l'Abbaye de Maillezais qui est fermée en
cette saison.
Ses occupants jouèrent un rôle important
dans l'assèchement du marais avoisinant.
Dans un cadre sympathique, un petit port permet de partir
en barque à la découverte du marais
mouillé.
- A
Maillé,
nous observons le portail roman de l'église
Notre Dame où sont gravés des
musiciens, des acrobates et des athlètes.
Nous ne trouverons personne qui pourra nous indiquer le
chemin qui mène au Fort Dognon puis au
sentier du bateau à chaîne.
Les deux personnes interrogées qui habitent le
village ne connaissent pas...
- Promenade
à
Damvix
alors que la nuit tombe déjà. Tout est bien
calme le long de la rivière. Cet ancien port de
pêcheurs est devenu un des principaux
embarcadères pour la visite du marais.
- Nous
mettons le cap sur Benet
pour passer la nuit.
Nous stationnons sur le gigantesque parking désert
qui jouxte l'Intermarché. Un tour en ville nous
apprendra que le lendemain lundi est jour de
marché sur la place du Champ de Foire
où nous espérions dormir.
Nous faisons le plein d'eau aux toilettes publiques et
prenons notre courage à deux mains pour fuir
!!!
- C'est
le parking près de la Poste de
Coulon,
qui nous accueillera car l'aire de services est
très boueuse et sa borne hors-gel.
Le lendemain enfin un peu de soleil. Nous partons
à la découverte de l'Est de la Venise
Verte.
Probablement que le plus intéressant est
réunit ici dans ce circuit proposé par le
Michelin Vert. La journée s'annonce douce et
ensoleillée.
Notre première halte à lieu dans le joli
cadre que propose l'écluse de la
Sotterie.
- Arçais,
célèbre pour son Grand Port, est
complètement désert. Avec la petite maison
qui lui fait face, le lieu est très
pittoresque.
C'est une très grande cale pavée.
Aujourd'hui pour la promenade, hier pour le transport des
récoltes, tout passait par cet endroit. A la
mesure de la réputation du frêne
têtard, excellent pour le chauffage, le commerce du
bois était particulièrement important.
Nous déjeunons sur l'agréable parking
situé à l'entrée du
village.
- Un
peu plus loin, c'est Le
Vanneau, commune qui a
toujours été marquée par la culture
et le travail du bois. Pendant des décennies le
sabot a fait sa fortune.
Jadis, toutes les fermes riveraines ou presque
possédaient leur propre cale. Le Grand-Port
était donc destiné aux agriculteurs du haut
village ou de la plaine alentour. Chacun pouvait ainsi
accéder au marais pour exploiter ses parcelles et
communiquer avec la vallée de la Sèvre
Niortaise.
D'où l'ampleur du port qui suffisait pourtant
à peine... C'est pourquoi il était interdit
d'entreposer les récoltes plus de 24 heures sur le
quai pour ne pas gêner l'incessant va-et-vient des
barques et des charrettes chargées de foin, de
bois, d'herbe ou de bétail.
- Une
halte à l'église
d'Amuré
ne manque pas d'intérêt. Elle est
malheureusement fermée mais nous pouvons toutefois
observer les curieuses tombes sur pilotis de son
cimetière.
- Quelques
kilomètres à travers les marais et nous
arrivons à La
Garette, tout petit
village à l'unique et interminable rue
piétonne. La particularité des maisons est
d'avoir deux accès : un sur la rue et un sur la
conche.
- Notre
circuit se termine à
Coulon
où nous passons une nouvelle nuit.
C'est la capitale du marais mouillé. Elle a
été retenue pour faire partie des "Plus
beaux villages de France".
- Sur
près d'un kilomètre, quais, cales et
lavoirs se succèdent en bord de
Sèvre et témoignent de l'importance
du trafic fluvial de jadis. Si les lavandières ne
s'y donnent plus rendez-vous, la batellerie reste
très active, se consacrant aujourd'hui à la
découverte touristique de la "Venise
Verte".
- Notre
voyage touche à sa fin et il est temps de quitter
le marais
poitevin. Plein
d'eau et vidange sont effectués à l'aire de
Benet.
Plein de gas-oil, quelques courses à
l'Intermarché et grand nettoyage du camion
à la station de lavage. Il en a bien besoin et
cette dernière est particulièrement
efficace.
- A
peine 30 km nous séparent de
Vouvant.
Enserré dans un méandre de la
Mère et surplombant cette rivière du
haut de son éperon rocheux, c'est un des "Plus
beaux villages de France" et une "Petite Cité de
Caractère".
Nous allons y passer l'après-midi et la
nuit.
- Déjeuner
au pied de la Tour Mélusine avant de
regagner l'aire distante de quelques centaines de
mètres où tous les services et le
stationnement sont gratuits. Nous sommes seuls une fois
de plus
Nous voici partis pour une longue promenade, par un temps
gris complètement bouché, autour des
remparts, du lac et dans la petite ville.
C'est avec plaisir que nous revenons sur la place du
Bail où se dresse la Tour
Mélusine. Cet ancien donjon haut de 36
mètres domine toute la région. La
légende en attribue la construction en une seule
nuit à la Fée Mélusine. C'est la
seule partie conservée du château des
Lusignan.
Nous ne pouvons visiter l'église romane à
la suite d'un enterrement qui a mobilisé des
centaines de personnes. Nous avons néanmoins le
loisir d'admirer le portail délicatement
sculpté.
C'est ici que se
termine cette parenthèse hivernale qui s'est
déroulée le plus souvent dans la
grisaille.
Par contre, très grande douceur puisque le
thermomètre n'est jamais descendu en dessous de
10°.
Surprenant : pour la
première fois, nous avons le regret de constater que
nombre de commerçants et d'hôtesses d'Office de
Tourisme ne devancent pas nos "bonjour", "merci", "au
revoir" et ont même du mal à y
répondre...
Grande première
: nous découvrons également pour la
première fois à l'entrée de la plupart
des aires la mention : "Déballage
interdit".
Mon admiration reste
pleine et totale envers ceux qui ont le courage de venir
s'entasser l'été en
camping-car.
A
bientôt pour de nouvelles
découvertes...
-
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