
Bernard.Tartois@wanadoo.fr
|
RUSSIE
Au
fil de la
Volga
|
d'Astrakhan à
Moscou (3000 km environ)
- octobre 2013
-
Photos Nicole et Bernard
TARTOIS
Canon IXUS 850
IS et IXUS 130
© Bernard TARTOIS - Tous droits
réservés


organisé par TMR - 349
avenue du Prado - 13417 MARSEILLE CEDEX 08
04.91.77.88.99

A voir également
:
Depuis
la France, la Russie en
camping-car
(2008)
Moscou, l'Anneau d'Or,
Saint-Petersbourg,
les pays Baltes, la Pologne, la république
Tchèque etc.

Pour notre première
croisière nous avons parcouru la Volga de la mer
Caspienne à Moscou.
Naviguer sur ce fleuve, c'est prendre consciense de
l'immensité de ce pays mythique aux horizons
infinis,
berceau de la Russie.
Nous ne le regretterons pas !
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source
TMR
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- jour 0 : mercredi 2 octobre
2013
Caen - Paris
CDG
Très
beau temps pour cette avant-première de voyage du
début octobre : nous quittons la Normandie avec
22°.
Comme d'habitude, nous avons réservé
à l'hôtel IBIS de Roissy - Charles de
Gaulle.
Depuis notre chambre du 5ème étage, nous
avons une belle vue sur les pistes.
Toujours un service souriant et très professionnel
au restaurant "Pâtes et Pizzas". De plus, ce n'est
pas mauvais du tout.

- jour 1 : jeudi 3 octobre
:
Paris Roissy CDG -
Moscou - Astrakhan
C'est
un A 320 qui nous mène à
Moscou
en un peu moins de quatre heures. Comme nous l'avions
remarqué en 2008, les Russes sont d'une
remarquable tristesse, même les hôtesses
d'Aéroflot...
Pas d'apéritif et un repas des plus
léger...
Pas d'écran GPS et pas de film à
visionner.
A
Moscou,
il ne fait que 4°. Nous troquons notre avion contre
un A 321 car il n'existe pas de liaison directe entre
Paris
et
Astrakhan.
Un misérable "en-cas" nous sera servi
accompagné d'un verre d'eau ou de jus de fruit
(pas deux !).
2h15 de vol et nous arrivons à
Astrakhan
où un car nous attend pour nous mener au bateau
qui nous hébergera pendant tout notre
séjour.
Il est plus de 3 heures du matin. Une collation nous est
servie avant de rejoindre notre agréable cabine
pour quelques heures de repos.
- Le bateau et une petite
vodka nous attendent -
- C'est
le "Volga Dream" qui nous accueille.
C'est un bateau de 98 mètres dont la
vitesse de croisière est de 20 km/h.
3000 navires de ce type ont été
construits en peu de temps à la fin des
années 50 dans le but d'envahir
l'Europe.
Notre navire date de 1959. Il a subit une
rénovation totale en 2007. Les
architectes et décorateurs ont
recréé l'atmosphère des
palais russes. Seules les matières les
plus précieuses ont été
retenues.
A taille humaine, il n'abrite que 58 cabines et
suites.
Ce serait l'un des bateaux les plus luxueux
parmi tous ceux qui naviguent sur la Volga et la
Neva.
Les 60 membres d'équipage et
particulièrement ceux que nous
fréquentons - restauration et
hôtellerie - sont particulièrement
sympathiques, professionnels et
souriants.

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- jour 2 : vendredi 4 octobre
:
Astrakhan
6 à 10° -
fortes pluies et inondations dans la ville
Température
fraîche et pluie nous accueillent pour cette
première escale. Après un copieux
petit-déjeuner, nous partons visiter cette ville
située au delta de la Volga, tout
près de la Caspienne.
Un tour panoramique très complet en car nous
permet de découvrir le centre historique et ses
alentours. Plusieurs rues et avenues sont
inondées.
Cette ville de 550.000 habitants est associée bien
évidemment à la fourrure mais c'est aussi
la capitale de l'esturgeon et du caviar. Pour l'instant,
elle n'est pas ou très peu
fréquentée par les touristes.
Nous visitons le Kremlin qui est une grande
forteresse construite sous le règne d'Ivan le
Terrible.
- Un
peu plus loin, un premier arrêt au marché
aux poissons qu'ils soient fumés ou
séchés.
Il faut être très courageux pour arpenter
les allées car les mares d'eau sont nombreuses et
il arrive même de traverser sur des palettes
branlantes des endroits complètement
inondés.
Le marché aux fruits et légumes n'est
qu'une symphonie de couleurs et les étals de
viande sont superbes. A notre grande surprise, ici les
vendeuses nous font de grands sourires et se
prêtent volontiers aux photos.
- Quelques images des
marchés -

- Un
agréable déjeuner et, la soirée
approchant, il est déjà temps d'assister
à un fantastique spectacle de chants, musiques et
danses russes. Dans leurs costumes magnifiques, ces
talentueux professionnels qui se produisent souvent
à l'étranger nous offrent un grand
moment.

- Nous
larguons les amarres à 22 heures. C'est la
dernière croisière de la saison du
"Volga Dream" qui remonte sur
Moscou.
Dans les prochaines semaines la Volga sera prise
par les glaces.


- jour 3 : samedi 5 octobre
:
Astrakhan - Volgograd
: 500 km
6 à 10° -
très
nuageux
- Temps
gris et froid.
La journée se passera en navigation.
Jean-Pierre Anglade nous offre une conférence dont
il a le secret : "Les riches heures ayant fait la
Russie".
Elle est suivie par un exercice général de
sécurité qui monopolise équipage et
passagers.

- Tout le monde sur le pont !
-
Philippe
nous décrit avec beaucoup d'humour les nouvelles
du monde et du bord. Il rencontre toujours un franc
succès.
On ne s'ennuie pas car l'heure du déjeuner
arrive.
La navigation s'écoule paisiblement,
ponctuée par l'apparition de quelques villages sur
les rives.
Après-midi chargé : un cours d'introduction
à la langue Russe, un Quizz et les mots d'esprit
de l'inénarrable Jean-Pierre.
Avant le dîner, le commandant Vladimir nous offre
un cocktail de bienvenue au cours duquel il
présente sont état-major. Le repas fut
excellent d'un bout à l'autre : finesse des plats,
présentation recherchée et service toujours
très attentionné.


- La souriante et sympathique
équipe du bar -

- jour 4 : dimanche 6 octobre
:
Volgograd - Saratov
(380 km)
3 à 9° -
couvert

- Après
25 heures de navigation, c'est au petit matin que nous
accostons à
Volvograd
pour aussitôt effectuer un tour de ville en
car.
En avril 1925, la ville fut
renommée
Stalingrad,
littéralement :
"la ville de Staline". Ce changement de nom va dans le
sens du renommage des villes aux noms des dirigeants
bolcheviques durant la période
soviétique.
- Après
son arrivée au poste de secrétaire
général du PCUS, en
décembre 1927, Joseph Staline
lança lindustrialisation de la
ville. Cest ainsi qu'un centre industriel
et un centre de fret ferroviaire et fluvial
virent le jour.
Durant
la Seconde Guerre mondiale, appelée
"Grande Guerre patriotique" en Union
soviétique, la ville devint le centre de
la bataille de Stalingrad. Elle est
considérée comme l'une des plus
coûteuse en vies humaines de
lhistoire militaire ainsi que comme l'une
des batailles décisives de la guerre
contre les forces de l'Axe.
Les forces allemandes
atteignent la ville le 23 août 1942 et
capitulent le 2 février 1943. En termes
de pertes humaines, environ 250.000 soldats des
forces de lAxe ainsi que 480.000 soldats
soviétiques trouvèrent la mort,
sans compter le nombre toujours inconnu de
civils tués, ni celui encore plus
élevé des blessés.
La ville fut pratiquement anéantie et
réduite à un champ de ruines et de
gravats, mais sa reconstruction démarra
dès le lendemain de la capitulation
allemande.
Pour
lhéroïsme de ses habitants et
des soldats qui la défendirent,
Stalingrad reçut le titre de
"Ville héros" en 1945.
Un mémorial dominé par une
imposante statue allégorique de la
Mère Patrie fut bâti sur la
colline Mamaïev, une des collines où
la guerre fut la plus intense.
Source
Wikipédia
|
- Avec
ses immeubles d'une autre époque la ville est
sinistre.
Notre première halte se fait au Parc des
Héros. Une belle allée fleurie se
termine par un obélisque.
- Un
peu plus loin, c'est la statue de la
"Mère-Patrie" qui attire l'il
plusieurs kilomètres à la ronde. C'est la
plus haute du monde, encore plus haute que la statue de
la Liberté : 85 m avec le socle, 56 m sans.
Le glaive en acier mesure 28 m.
Elle est bâtie sur la colline Mamaïev.
Très impressionnant !
- Nous
avons la chance d'assister à la relève de
la garde et terminons cette matinée par le
musée de la Bataille de
Stalingrad.

- Le musée de la bataille de
Stalingrad -
- Il
est temps d'embarquer pour parcourir les 380 km qui nous
séparent de
Satarov.
Un bon déjeuner et nous passons notre
première écluse. Il y en aura 15
jusqu'à
Moscou.


- jour 5 : lundi 7 octobre
:
Saratov - Samara (430
km)
5 à 12° -
grand soleil
- 19 heures après
notre départ,
Saratov
est en vue. Nous mouillons l'ancre car le quai où
nous devions accoster est en réparation. Un ferry
vient nous chercher.
- Un délicieux et
copieux petit-déjeuner et nous repartons à la
découverte de la Russie -

- Traditionnel
tour de ville sans grand intérêt avant de
parcourir les salles du musée
Radichev.
  

- Il
ne nous reste qu'à parcourir la longue rue
piétonne du centre-ville avant de regagner le
bateau.




- Les
escales sont courtes mais les animations sont nombreuses
: nous découvrons la cérémonie du
thé russe avant d'assister à la
conférence de Jean-Pierre consacrée
à "la dynastie des Romanov".
- La
cérémonie du thé à la russe
-
- Nous
profitons également de quelques moments sur le
pont pour admirer les berges toutes proches,
découvrir de temps en temps des villages perdus
aux somptueuses mosquées ou églises.
Nombreux sont également les péniches et les
pousseurs croisés ou
dépassés.


- Nous
avons la chance de monter à la timonerie, tous les
deux seuls. Le commandant et ses officiers nous
expliquent l'utilité de leurs instruments de
navigation et les difficultés de notre parcours
où les méandres de la Volga et les
bancs de sable sont nombreux.
- Après
un excellent dîner, une soirée "Casino" est
organisée par Philippe et Jean. Une totale
réussite qui a permis à chacun de passer un
bon moment dans une ambiance folle.

- Jean, croupier d'un soir
-

- jour 6 : mardi 8 octobre
:
Samara - Kazan (430
km)
8 à 12° -
nuageux


Arrivée
à
Samara
à en début d'après-midi après
23 heures de navigation. Nous débarquons
aussitôt.
C'est une grande cité industrielle qui compte un
million d'habitants. Ville fermée à
l'époque de l'URSS jusqu'en 1990, il était
impossible aux étrangers d'accéder à
la ville car des industries importantes dans le domaine
militaire y étaient situées.
Le tour de ville en car ne montre que des immeubles
défraîchis et de piteuses maisons en
bois.
Heureusement, il y a quelques places intéressantes
sur lesquelles nous nous arrêtons et une rue
piétonne très animée.

- Samara
est la capitale mondiale de l'Espace. Elle a son
musée que nous visitons. A l'extérieur, une
réplique de la fusée Soyouz qui fut
construite en grande partie aux alentours de la
ville.
C'est ici qu'a été assemblé l'engin
qui mit Youri Gagarine en orbite en 1961. Une statue du
cosmonaute domine les berges.


- Notre guide est très érudite et parle
parfaitement le français -
- Revenus
sur le bateau, nous avons une présentation de
l'artisanat Russe. Un peu plus tard, c'est le talentueux
Philippe qui nous propose de découvrir "les
définitions mystérieuses".
Ce soir, c'est un dîner russe qui nous attend avec
dégustation de vodka. Comme d'habitude, c'est
excellent, très bien présenté et
servi par de jeunes femmes en tenue traditionnelle qui
sont souriantes et efficaces.

- jour 7 : mercredi 9 octobre
:
Kazan -
Nizhni-Novgorod (420 km)
8 à 12° -
grand soleil

- Nous
avons passé plusieurs écluses cette nuit et
c'est un beau soleil qui nous réveille.
Un excellent petit-déjeuner et il est temps
d'assister aux "nouvelles du jour et du bord"
commentées par Philippe et Olga.
Juste après, notre conférencier
préféré nous commente longuement :
"Maxime Gorky, Bolchévik ou réaliste
?".
Encore un bon repas et nous débarquons à la
découverte de
Kazan,
capitale de la région du
Tatarstan.

- Enfin
une belle ville, la première !
Une perle architecturale mêlant influences
occidentales et orientales.
Le gigantesque Kremlin abrite quelques uns des
trésors de la ville dont la superbe et
récente mosquée Kul-Sherif qui est
la plus grande d'Europe, la cathédrale de
l'Annonciation, l'ancien palais du Gouverneur
et la Tour de Söyembikä,.

- Habillée à
la dernière mode de l'époque
soviétique,
notre top model local nous réserve une visite
passionnante -
- Nous
terminons notre après-midi par la visite de la
superbe cathédrale Saint-Pierre et
Saint-Paul.

- la rue
piétonne
-

- Comme
à chaque retour de balade, la jolie et souriante
Ludmila nous offre un thé. Malgré la
barrière de la langue, c'est devenue presque une
amie tout comme Yvan, le maître d'hôtel.
Un peu récalcitrants au début, nous
réussissons à leur faire dire au bout de
deux ou trois jours lors du service un "Bon app !" au
lieu du traditionnel "Bon appétit" et un "Ca boum
?" à la place de "Allez-vous bien ?".
Eux, comme toute la table éclatent de rire
à chaque repas...
- Après
cette courte escale, un spectacle folklorique nous attend
sur le bateau suivi d'un excellent dîner et d'une
soirée piano-bar avec Nathalie.


- jour 8 : jeudi 10 octobre
:
Nizhni-Novgorod
12° à
14° - temps gris avec de belles
éclaircies

- A
10 heures, une conférence nous attend : "Deux
coups de feu pour un mythe : Pouchkine, le duel qui a
traversé l'histoire".
Juste après, Philippe et son "TMR magazine"
quotidien commente l'actualité et la vie à
bord.

- Nous
arrivons à 15 h à
Nizhni-Novgorod
après 21 heures de navigation. L'ensemble des deux
mots pourrait être traduit comme " la nouvelle
ville sur les terres de la basse Volga " puisqu'à
l'époque de sa fondation c'était la
dernière cité russe aux abords du
fleuve.
C'est aussi la ville de Stéphane Gorki dont elle
porta fièrement le nom de 1932 à
1990.

- C'est
une grande agglomération de plus d'un million
d'habitants que nous avons le temps de découvrir
lors de la promenade en bus car les bouchons sont
très nombreux.
- Un
petit tour dans la rue piétonne qui est
très animée et nous terminons cette visite
par le monastère de l'Annonciation avant de
regagner le "Volga Dream".
- Une
agréable surprise nous attend : une vingtaine de
très jeunes musiciens nous offrent un concert
extraordinaire en frappant des cuillères en bois
les unes contre les autres : succès, rythme et
ambiance assurés !

Après
une nuit passée au mouillage en face
Nizhni-Novgorod,
nous levons l'ancre pour une journée et une nuit sur
la Volga.

- jour 9 : vendredi 11 octobre
:
navigation vers
Iaroslavl (390 km)
12° à
14° - gris
- Le
capitaine et son équipage doivent faire preuve de
beaucoup d'attention car il faut sans arrêt
slalomer entre les bouées, le fleuve
présentant de nombreux méandres sur tout le
parcours.


- Les
occupations prévues sont nombreuses et ne laissent
pas place à l'ennui : une conférence "Qui
êtes-vous Prince Potemkine ? ", un atelier de
cuisine russe, des jeux de culture générale
et, pour finir, une soirée dansante.
J'allais oublier la projection de films comme "le
cuirassé Potemkine", "le docteur Jivago", "le
barbier de Sibérie" etc.
- un intéressant atelier de cuisine russe suivi
d'une délicieuse dégustation -


- jour 10 : samedi 12 octobre
:
Iaroslavl - Ouglich
(210 km)
8° à
12° - Soleil prédominant sous de gros nuages
noirs
Arrivée
à
Iaroslavl
au petit matin. Le ciel est magnifique.
Nous revenons avec plaisir dans cette ville qui fait
partie de l'Anneau d'Or. Nous l'avions
déjà visitée en camping-car durant
l'été
2008.
Au XVIIe siècle, ses marchands fortunés
ramènent de leurs voyages vers
Samarcande
et Boukhara
le goût des
couleurs du Sud et font bâtir d'innombrables
églises. On en compte encore une soixantaine.
Comme d'habitude nous commençons par un tour de
ville en car. Cette cité est un véritable
musée à ciel ouvert et les couleurs
automnales des arbres sont superbes.
- Premier
arrêt sur les bords de la Volga qui sont
fort bien aménagés et constituent un lieu
de promenade très prisé des
habitants.

- Abrité
par de hauts murs, se dresse le monastère de la
Transfiguration. On trouve ici les monuments les plus
anciens de la cité.
La massive cathédrale ressemble à une
forteresse avec ses coupoles en forme de casque.
L'endroit avec ses nombreux arbres est très
pittoresque.
Son musée renferme des trésors
inestimables.
- Balade dans le
marché avant de rejoindre
l'église du Prophète Elie que l'on
doit à la générosité de
riches négociants en fourrure.

- C'est
un bijou de l'architecture religieuse, lieu de
pélerinage des tsars. Les fresques sont le point
d'intérêt majeur du lieu.
Réalisées en trois mois par 15 des
meilleurs fresquistes de l'époque, elles
représentent en 80 scènes de la vie du
prophète et de son disciple.


- Pour
finir cette matinée, nous nous attardons
longuement dans l'intéressant Musée des
Arts. Notre guide est aussi jolie que sa robe
à volants.

- Peut-on rêver guide plus
gracieuse ? -
- Plusieurs
tableaux sont magnifiques. A la fin de la visite, nous
avons droit à un petit concert suivi de quelques
pas de valse.


- De
retour au bateau un bon déjeuner nous est servi
suivi d'un atelier de peinture sur matriochka, un quizz
de la chanson française et une conférence
de Jean-Pierre sur la "Ligue
Hanséatique".

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-
atelier de peinture sur matriochka
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- La
journée se terminera par un concert
classique.

- jour 11 : dimanche 13
octobre :
Ouglich - Moscou (265
km)
4° à
12° - Grand beau temps

Arrivée
à 8 heures à
Ouglich.
Grand ciel bleu et soleil sont au
rendez-vous.
Pleine de charme, nichée sur la rive droite de la
Volga, au creux de vastes forêts,
Ouglich
a su nous séduire.
Bordée par les arbres qui ont revêtus leur
parure automnale, la belle allée séparant
le port du centre-ville regorge d'étalages de
marchands d'artisanat. La petite ville est
célèbre pour ses patchworks et
poupées russes aux costumes traditionnels.
La cité présente des joyaux
d'architecture.
C'est dans l'enceinte de l'ancien Kremlin que se
dresse la chapelle Saint-Dimitri avec ses bulbes
parsemés d'étoiles. Les murs portent des
fresques peintes. Fait inhabituel, Adam et Eve sont
représentés nus.

- Juste
derrière, la cathédrale de la
Transfiguration est tout aussi enchanteresse.
Là aussi, les murs sont illustrés de
fresques. L'iconostase à six registres
présente de belles icones.
Un bien bel endroit.



vers
Moscou... 

Bernard.Tartois@wanadoo.fr

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