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- La météo du Vaucluse -

 

 

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Lubéron 2002
 

 

 

 

 - juin 2011 -

 

 

1 : Colorado de Rustrel - 2 : Roussillon - 3 : Gordes - Abbaye de Sénanque - 4 : Bonnieux -
5 : Lacoste - 6 : Ménerbes - 7 : Oppède-le-Vieux - 8 : Fontaine-de-Vaucluse - 9 : Venasque -

(environ 100 km) 

 

 

 

• Venant de passer quinze jours ensoleillés dans les Alpes de Haute-Provence, notre première étape est le Colorado de Rustrel, endroit qui nous avait particulièrement séduit lors de notre dernier passage en 2002.
  
  Le parking des Mille Couleurs est agréable. Il est demandé 6 euros pour quelques heures ou 10 euros pour 24 heures.

• Trois circuits sont proposés pour la visite du Colorado :
  N°1 : 5,5 km et au moins 3 heures,
  N°2 : 3,8 km et au moins 2 heures,
  N°3 : 2,4 km et au moins 1 h 15.

  
  Nous retenons le N°2 qui, pour les marcheurs très occasionnels que nous sommes (Nicole mise à part), est très éprouvant. Une interminable côte où nous grimpons sur des grosses pierres instables nous tue dès le départ.
  
  
  Il nous faut marcher dans une forêt pendant une heure pour enfin arriver au premier panorama sur les cheminées de fées. Nous découvrons les carrières d'ocre.

• Encore une heure dans la forêt sans voir la moindre chose intéressante avant d'arriver au "Sahara".
  Le spectacle commence et il faut bien dire que ce mélange de couleurs qui va du jaune pâle au carmin foncé est un vrai régal pour les yeux.
  
  
  En conclusion , je conseille à ceux qui ne sont pas de vrais randonneurs d'orienter leur choix sur le circuit N°3, le plus court.
  
  Ouf, nous voilà sortis de cette galère !
  
  Depuis quelques jours nous sommes envahis par les mouches. Avant de se coucher, un verre en plastique à la main pour les attraper, Nicole les invite poliment une à une à passer la nuit en dehors du camping-car.

• 
  A notre réveil, nous recevons nos premières gouttes de pluie depuis bien longtemps. Progressivement le temps s'arrangera dans la journée et nous aurons la chance de visiter Roussillon sous un soleil entrecoupé de quelques nuages.
  
  
  Nous stationnons et passons la nuit sur le parking Saint-Joseph situé à 800 m du village (7 euros les 24 heures). Peu ou pas d'autres solutions...
  
  
  "Un des plus beaux villages de France", Roussillon mérite amplement cette distinction.
  
  
  Perché sur une falaise avec le Ventoux en toile de fond, au cœur du plus important gisement ocrier du monde, c'est un lieu magique où les combinaisons d'oxyde apportent à ces ocres une infinie variété de couleurs que l'on retrouve dans les paysages ou sur les murs des maisons.
  
  
  Même à la mi-juin les touristes, étrangers pour la plupart, sont nombreux et il y a beaucoup de monde dans les magasins et dans les rues qui montent à la tour de l'Horloge, à l'église et à la terrasse qui offre de belles perspectives sur la campagne avoisinante.

• Pour terminer cette journée, nous empruntons le sentier des Ocres. Contrairement au Colorado de Rustrel, nous entrons tout de suite dans le vif du sujet et un magnifique spectacle de collines et d'aiguilles contrastant avec le vert des arbres s'offre à nos yeux.
  
  
  A recommander, c'est magnifique !

• 
  L'arrivée sur Gordes est un grand moment. Un parking permet de s'arrêter pour prendre une photo du superbe panorama qu'offre la ville perchée sur ce nid d'aigle.
  
  
  Nous garons le camion sur le parking Saint-Joseph (5 euros). Nous y passerons une soirée et une nuit tranquilles. Son gros défaut est d'être en pente.
  
  
  Serrées autour du château et de l'église, nous découvrons grâce à des ruelles étroites, des escaliers et des passages couverts de charmantes petites maisons trapues qui côtoient de nobles demeures Renaissance.
  En ce dimanche les touristes sont très nombreux.

• Nous ne retournerons pas au village des Bories car voici ce que j'écrivais en 2002 :
  "Retour sur Gordes, puis nous empruntons une route bordée de murets de pierres interdite aux véhicules de plus de 2m30 qui devrait nous mener, deux kilomètres plus loin, au village des Bories.
  
  Si l'aller ne présente que deux ou trois difficultés, le retour par un autre chemin obligatoire n'offre sur une grande partie du trajet que cinq centimètres de chaque côté entre le camping-car et le mur...
  
  A déconseiller formellement !"

• Nous ne sommes qu'à 4 ou 5 km de la jolie abbaye de Sénanque.
  
  Juste avant d'arriver, la route qui la surplombe offre un magnifique point de vue. On la surnomme Notre Dame de la lavande car elle en est entourée. Dommage que les fleurs ne soient pas encore totalement épanouies en cette mi-juin.

• Elle est encore occupée par six moines cisterciens.

  
  Une visite guidée d'une heure nous permet de voir l'ancien dortoir des moines. Il pouvait en accueillir une trentaine qui dormait sur des paillasses à même le sol tout habillé.
  Nous traversons l'église abbatiale avant de sortir dans le cloître qui relie les différentes parties du monastère. C'est bien sûr un lieu de prière.
  
  C'est dans la salle du chauffoir que les moines copiaient les manuscrits. Nous terminons par la salle capitulaire où se réunit la communauté monastique autour de son Père Abbé pour prendre les décisions ou écouter un chapitre de la règle de Saint-Benoît.

• Il fait toujours un temps magnifique : plus de 20° au lever et 30° dans la journée.
  
  Nous faisons un petit détour pour aller faire quelques courses à l'hypermarché Auchan de Cavaillon. Il est très grand et fort bien achalandé.

 

 

• Cap est mis sur Bonnieux, charmant village qui nous aura séduit.
  
  
  Nous rangeons le camping-car sur le gigantesque parking du stade. Nous y passerons la nuit, seuls, dans un silence absolu.
  
  
  Partant de l'église du bas, l'ascension est assez rude pour atteindre l'église vieille. Entourée de cèdres, elle domine les toits et la campagne. Le point de vue est joli.
  
  
  Une balade fort agréable.

• Nous visitons Lacoste entre deux violents orages.
  
  Encore un village perché qui a la particularité d'être dominé par le château où vécut le marquis de Sade. Partiellement ruiné, il est maintenant la propriété de Pierre Cardin qui en assure la restauration.

• 
  Véritable village-citadelle, Ménerbes étire ses maisons le long d'un éperon rocheux.
  
  
  La montée pour grimper à la place de l'Horloge que domine le beffroi de l'hôtel de ville est moins rude que dans les endroits visités précédemment.
  Ce n'est pas pour déplaire à nos mollets !
  
  
  Tout en haut, l'église offre une façade austère et de jolis points de vue depuis sa terrasse.
  
  
  A côté, il est intéressant de faire un petit tour à la Maison de la Truffe et du Vin du Lubéron.

• Oppède n'est pas loin. Nous passons la nuit seuls sur le parking payant (5 euros). Une fontaine nous permet de compléter le plein du réservoir.
  
  
  Sous quelques gouttes de pluie nous partons visiter le vieux village qui a été abandonné au début du XXè siècle, les habitants préférant s'installer dans la plaine.
  
  
  Aujourd'hui, seules les parties basses du village sont encore habitées.
  Le spectacle de ces ruines étagées sur la falaise et surmontées par le château et l'église est assez saisissant.
  
  
  Après avoir traversé la jolie placette très pittoresque, l'ascension à l'église Notre Dame d'Alidon est longue et fatigante. C'est ici que Michel Leeb s'est marié. On découvre également les ruines du château.
  Un groupe d'artistes, d'écrivains, d'intellectuels et d'amoureux des vieilles pierres s'emploient activement à la restauration de ce bâtiment.
  
  
  Il est surprenant de voir que ce village de bout du monde accueillera trois prestigieux concerts lors du week-end du 15 août donnés par Michel Leeb, Hugues Auffray et François-Xavier Demaison.
  

• A Maubec, nous nous arrêtons quelques minutes à la cave du Lubéron pour acheter quelques bonnes bouteilles.

• Bien que nous soyons en semaine et hors-saison, l'aire de Fontaine-de-Vaucluse est déjà bien remplie.
  
  
  Contrairement à nombre de camping-caristes qui y passent plusieurs jours ou plusieurs semaines, nous ne lui trouvons pas de charme particulier si ce n'est son prix : 3,50 euros quelle que soit la durée.
  
  
  Sinon bruit de la circulation car la route est à 15 mètres, poussière, pas de réception TV ni de recharge des panneaux solaires à cause des arbres, pas de réception internet, pas de possibilité de remplissage d'eau avec un tuyau, interdiction de mettre son store etc.
  
  
  
  Ce village a eu le privilège de donner au département son nom dont l'étymologie provient de l'originalité de sa configuration géographique en vallée fermée, vallée close "Vallis Clausa".
  
  
  Une belle promenade mène à la résurgence de la source vert émeraude. Une des plus importantes au monde.
  
  
  Le quartier du pont qui enjambe la rivière est particulièrement agréable. Les restaurants avec terrasse panoramique sont nombreux.
  
  On voit également l'église romane et au centre de la place, devant la mairie, la colonne érigée pour le 500ème anniversaire de Pétrarque.

•  
  Nous nous arrêtons sur le parking du cimetière, quelques centaines de mètres avant l'entrée de Venasque.
  Excellente initiative puisque le village est interdit aux camping-cars en raison de l'étroitesse des rues.
  
  
  Protégé depuis les temps les plus anciens par sa situation pratiquement inexpugnable au sommet de son rocher abrupt, Venasque est considéré comme un des plus authentiques villages du Comtat Venaissin auquel il a donné son nom.
  
  
  Des remparts, il ne reste que les tours dites sarrasines. De la haut, on a une belle vue sur le mont Ventoux.
  Il faut visiter également l'église Notre Dame et le baptistère, un des plus anciens édifices religieux en France.
  

• Enchantés par ce séjour ensoleillé dans le Lubéron, nous passons la nuit sur le parking du cimetière avant de nous diriger vers la région de Millau dans l'Aveyron, pour refaire un circuit qui nous avait séduit en 2002.

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