
Bernard.Tartois@wanadoo.fr
|
PORTUGAL
|

A voir
également
:
. Inauguration
de l'aire de services
"Jean-Pierre ROSSI" à Freixo de
Numao
. Mésaventures
au Portugal en
2003
. Vendanges
à Freixo de Numao en
2010
Ce
symbole vous indique une astuce, un bon coin
où passer la nuit, un point d'eau, un
restaurant, etc.
|

- Septembre 2010
-

- Après
avoir passé huit jours en Galice,
nous voici au Portugal où nous sommes
attendus dans quelques jours à
Freixo de
Numao pour des vendanges
à l'ancienne dans la vallée du
Douro.
- Chaleur
et soleil sont au rendez-vous pour une nouvelle visite du
sanctuaire de Bom Jesus
do Monte.
Nous trouvons facilement une place pour nous garer sur le
parking du funiculaire. L'endroit étant
très calme, nous y passerons la nuit. Il y a
même un robinet.
- Ce
sanctuaire est construit au sommet d'un escalier
monumental qui comprend plusieurs centaines de
marches.
Nous venons ici pour la quatrième fois et
empruntons le funiculaire pour la première. Signe
des temps ?
Il fut construit en 1882. C'est actuellement le plus
ancien du monde utilisant la seule force de
gravité de l'eau. Les deux réservoirs font
contrepoids.
Arrivés en haut, le spectacle est tout simplement
somptueux avec l'église qui se dresse au milieu
des massifs fleuris.
A l'intérieur, un mariage est
célébré. Les toilettes des
mariés et des invités sont
magnifiques.

- En
redescendant l'escalier des "Cinq Sens" et celui des
"Trois Vertus", il faut se retourner très souvent
pour admirer ce bel ouvrage baroque où se
mêlent les fontaines, les statues et les
balustrades décorées
d'obélisques.
En bas, la perspective est époustouflante.
C'est l'après-midi que le lieu est le mieux
éclairé pour les photos.

Après
une soixantaine de kilomètres, comme dans chaque
grande ville, nous nous dirigeons vers un camping pour
mettre le camion en sécurité.
A
Porto,
nous retenons le camping Orbitur situé à
côté de la praia de Madelena.
Partiellement ombragé sous les eucalyptus, il est
bien équipé avec des machines à
laver, une zone WIFI et une aire de services. Sinon ,
rien de bien extraordinaire. Notamment plusieurs robinets
à débit minimaliste et des mouches
très actives. Une quinzaine d'euros pour un
camping-car de moins de 6 mètres avec
électricité et une vingtaine au dessus de
cette taille.
Bien que nous soyons à la mi-septembre, les
camions sont nombreux.
Juste à la sortie, le bus 906 mène en
quarante cinq minutes au centre de
Porto.
La conduite des chauffeurs est assez surprenante.
Ce sont d'anciens pilotes de rallyes probablement : 50
km/h dans des rues bordées de maisons avec les
rétroviseurs qui passent à une dizaine de
centimètres des murs, des virages sans aucune
visibilité pris à vive allure avec un coup
de klaxon pour toute sommation.
Messieurs, chapeau bas !
La température est déjà de 25°
à 8 heures du matin.
C'est
tout en haut de la ville, à Trindad que nous
commençons notre visite.
L'avenue de Los Aliados nous permet d'admirer
l'hôtel de ville et nous mène rapidement
dans le vieux
Porto où nous
nous promenons dans les ruelles qui montent pour mieux
redescendre vers le fleuve.
Elles sont typiques avec bien sûr le linge qui
sèche aux fenêtres.
De nombreuses églises se trouvent sur notre
passage comme celle de la Miséricorde, Nossa
Senhora de Vitoria ou le monastère San
Bento.
- Tout
en bas, au bord du Douro, le quai da Ribeira est
pittoresque avec ses façades multicolores et ses
nombreuses terrasses de café et de
restaurants.
Bien sûr, c'est le pont Louis qui attire
tous les regards. Grâce à ses deux tabliers
superposés, il dessert les quartiers hauts et bas
de la ville. Il a été construit suivant une
technique analogue à celle d'Eiffel.

Nous déjeunons
fort bien au "Mira Douro" avec une vue magnifique
sur le fleuve, Vila Nova
de Gaia en face et le
pont Louis : bacalhau accompagnées de
délicieuses pommes de terre fondantes pour
certains et sardinas assadas pour d'autres (compter une
quinzaine d'euros par personne avec vin et eau). Nous
nous rappellions de lui pour y être
déjà venus il y a une quinzaine
d'années.
C'est le restaurant le plus près du pont
Louis.
En
pleine chaleur, nous nous lançons à
l'ascension de centaines de marches pour arriver à
la cathédrale située sur les hauteurs de la
vieille ville.
Cette église-forteresse a des abords assez
austères. A l'intérieur, on remarque
surtout des bénitiers en marbre et un autel en
argent ciselé.
Depuis la terrasse, on a une belle vue sur la
ville.

- On
ne peut venir à
Porto
sans se rendre dans l'un des nombreux chais qui bordent
la rive sud du Douro.
Nous retenons les caves Ferreira et ne le
regretterons pas. Une visite passionnante et instructive
sous la houlette d'un guide très
intéressant.
C'est
à partir des vignes de la vallée du
Douro distantes d'environ 80 km que naît le
vin de Porto.
Il est d'abord stocké pendant quelques mois dans
des cuves inox sur le lieu de récolte avant
d'être transporté dans les caves de
Vila Nova de
Gaïa où il
vieillit. Parcourir cet endroit, c'est parcourir des
années de tradition et de savoir-faire puisque la
famille Ferreira est à la tête de cette
entreprise depuis plus de 250 ans.
La visite (payante, comme la plupart) se termine par la
dégustation d'un fond de Porto blanc et de Porto
rouge.
Il est amusant de se rappeler notre première venue
au milieu des années 70 alors que nous
étions sac à dos.
Reçus gratuitement comme de véritables
amis, nos hôtes débouchaient pas moins de
trois bouteilles pour nous seuls et la dégustation
était un moment privilégié,
l'occasion de véritables échanges.
- Depuis
les quais en regagnant le pont Louis, la vue sur la ville
qui s'accroche à la colline est magnifique. Au
premier plan, les voiliers qui transportaient les
tonneaux dans le temps.
Il
est temps de se restaurer. Nous retournons au Mira
Douro où pieuvres et calamars seront au menu
pour notre plus grand bonheur.
Les quais sont animés mais nous ne pourrons faire
de promenade en bateau sur le fleuve car la "pause
déjeuner-sieste" syndicale des capitaines et de
leur équipage est instaurée de 13 à
15 h 30.
- Le
mardi et le jeudi a lieu toute la journée un
important marché dans le nord-est de la ville, au
mercado do Bolhao. Fort bien achalandé, tout n'est
que couleurs et senteurs.
Les étals sont majoritairement tenus par des
femmes souriantes et sympathiques.

- Cet
agréable séjour se terminera par une
promenade à la gare dont les murs sont couverts de
superbes azulejos et par du shopping dans les rues
commerçantes.

- Un
dernier regard sur cette belle ville et il ne nous reste
plus qu'à reprendre la route pour
Freixo de
Numao où nous
sommes attendus ce soir pour des festivités dont
des vendanges à l'ancienne feront
partie.
si
vous voulez nous suivre... 

Merci de votre visite et
à bientôt!
Bernard.Tartois@wanadoo.fr
|