Bernard.Tartois@wanadoo.fr
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ESPAGNE
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Ce
symbole vous indique une astuce, un bon coin
où passer la nuit, un point d'eau, un
restaurant, etc.
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- Septembre 2010
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1 : Santillana
del Mar - 2 : La Corogne - 3 : cap Finisterre - 4 :
Saint-Jacques de Compostelle - 5 : Vilagarcia de Arousa
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6 : O Grove - 7 : cap Udra - 8 : Baiona -
(Microsoft
AutoRoute Express 2007)
850 km environ
Au
nord-ouest de l'Espagne, La Galice est une région peu
fréquentée par les camping-caristes
français.
Déjà venus en 1998, sa visite est probablement
le seul voyage qui nous ait quelque peu
déçu.
Ce deuxième essai, hors-saison, nous aura fait
revenir partiellement sur nos premières
impressions.
-
Partis
de la région toulousaine, notre première
étape nocturne se fera sur le parking de l'abbaye
de
Tournay,
près de
Tarbes
(65). L'endroit est aussi agréable que
calme.
- L'autoroute
nous mène rapidement en Espagne qui nous
accueille sous un chaud soleil avec un ciel d'un bleu
intense.
Entre
San
Sebastian
et
Santander,
son tracé qui se fraye un passage à travers
les montagnes et les villes est très
impressionnant. Les imposants ouvrages d'art sont
nombreux.
Il est bon de rappeler que la vitesse des camping-cars
est limitée à 90 km/h sur
autoroute.
-
Nous nous arrêtons
à Santillana del
Mar pour passer la nuit.
A 50 mètres du parking central, nous trouvons un
terrain ombragé où nous sommes seuls
(Quatro Caminos). L'endroit est très
agréable mais des papiers et bouteilles
traînent un peu partout.
En fin de matinée, lorsque le parking central est
plein, les voitures arrivent et un employé vient
nous réclamer 4 euros.
Dès 10 heures, de nombreux touristes envahissent
ce très joli village.
Les ruelles sont bordées de vieilles et belles
demeures aux balcons fleuris. Les deux principales
mènent à la Collégiale qui abrite
les reliques de Sainte Julienne. Derrière ce
monument, se dresse sur la place des arènes la
tour des Velarde.
Un bel endroit où il fait bon
flâner.
- Depuis
notre dernière venue en 1998, une voie rapide a
été construite au-delà de
Gijon.
Certains tronçons ne sont pas encore
terminés. Les gigantesques viaducs sont
innombrables. Inutile de dire qu'elle facilite beaucoup
la traversée de cette région au relief
très tourmenté.
- Lors
des portions de nationales, nous voyons de nombreux
pèlerins qui se rendent à Saint-Jacques de
Compostelle. Quel courage de marcher le long de ces
routes où la circulation est assez intense !
Malgré notre expérience et notre flair,
nous rencontrons beaucoup de difficultés à
trouver un endroit pour la nuit. Finalement nous nous
installerons sur une ancienne portion de route :
dîner en extérieur et pas un
bruit.
- A
La
Corogne, nous trouvons
facilement à nous garer au pied de la tour
d'Hercule. C'est le plus vieux phare du monde encore en
activité et il ne manque pas d'allure.
Arrivés à l'opposé, nous avons le
temps d'admirer la superbe baie.
- La
ville est construite sur une presqu'île. Son
contour a été fort bien
aménagé, la route étant
longée par une promenade pour les piétons
et une piste cyclable.
Vingt minutes de marche nous permettent d'arriver sous un
beau soleil à la vieille ville.
Avec ses hautes façades couvertes de galeries
vitrées qui la bordent, l'avenida de la Marina
fait face au port. L'ensemble ne manque pas de
cachet.
Un passage permet d'accéder à la plaza
Maria Pita. Elle est entourée sur trois
côtés par des arcades et sur le
quatrième par le somptueux hôtel de
ville.
Des ruelles dallées permettent de se promener dans
la vieille ville. On y découvre entre autres la
collégiale Santa Maria del Campo, la paisible
place Santa Barbara ou l'église Santiago.
Lors de notre dernière venue j'écrivais sur
La
Corogne :
"Si
ce n'est son vieux quartier, nous l'avons trouvée
laide et austère comme toutes les villes que nous
avons traversées jusqu'à maintenant". Je
reviens sur cet avis car nous revenons enchantés
de cette longue promenade.
-
Nous
reprenons le camion pour nous rendre à l'aire de
services située à Puerto de San Pedro de
Visma, Zona de O Portiño. Stationnement, eau et
services sont gratuits. Le cadre est agréable et
l'on voit même la mer.
Le lendemain matin, nous en profitons pour faire un peu
de lavage. Bien évidemment, après plusieurs
semaines de grand beau temps, de très violentes
averses se déclenchent.
- Une
petite centaine de kilomètres nous sépare
su cap Finisterre. Mais avant d'y arriver, nous
nous arrêtons dans le port de
Corcubion.
Avec ses maisons multicolores, il a des airs de port de
la Cornouaille anglaise.
- Vu
son nom, aux alentours du cap, on pourrait se croire au
bout du monde. Il n'en est rien et les nombreuses
habitations ne sont pas loin. Bien que le spectacle ne
soit pas époustouflant, il y a beaucoup de
monde.
-
Nous
passons la nuit à environ 1 km du phare sur un
parking doté d'une fontaine qui remporte beaucoup
de succès auprès des locaux. Il y a
également des tables de pique-nique.
- Nous
rentrons maintenant dans la région des Rias
Bajas.
La chance est avec nous lorsque nous arrivons à
Villagarcia de
Arousa :
l'activité est à son comble car la mer est
basse. Des dizaines et des dizaines de pêcheurs
ramassent des amandes, un genre de praire, d'autres les
trient.
Un peu plus tard, nous nous rendons à la
criée pour en acheter. Elles seront
dégustées le soir.
- A
Cambados,
c'est la jolie place de Féfinanès qu'il
faut voir. Elle est bordée de belles maisons et
d'un palais.
Dommage, la pluie nous accompagne. Nous poursuivons par
la rue Royale avant de revenir par la plaisante promenade
en bord de mer.
-
Le grand parking du port
nous permet de visiter O
Grove et d'y passer la
nuit.
C'est un port de pêche très animé et
nous avons la possibilité d'assister à la
criée. Raies, maquereaux, congres, daurades,
godes, soles sont présents mais ce sont les
poulpes qui tiennent la vedette.
- Le
grand beau temps est revenu. Le tour de la
presqu'île en passant par
San Vicente del Mar
est très
agréable. On a de jolis panoramas sur
l'océan et les plages notamment au
belvédère de
Granxa.
- Un
peu plus loin, c'est
Combarro
qui se dessine.
Célèbre pour ses innombrables calvaires et
pour ses "horreos", d'anciens greniers à
céréales, la visite de ses ruelles souvent
bordées par la mer est un régal.
Ce village mérite bien plus que les deux lignes
que lui consacre le Michelin Vert. C'est peut-être
le plus bel endroit que nous ayions vu depuis notre
arrivée en Galice.
-
Remarqué sur
l'excellent site "Camping-Car
Infos", c'est au cap
de Udra que nous passons la nuit. Grand parking en
bord de mer avec robinet.
Il ne faut pas arriver trop tôt car les voitures
sont nombreuses, la plage étant toute proche. En
fin de soirée, nous sommes seuls.
On peut faire de belles balades à pied dans le
coin.
- La
longue traversée de
Vigo
est fastidieuse. C'est le premier port de pêche et
l'un des centres industriels et commerciaux les plus
importants du pays. Nous passons notre
chemin.
- Entre
deux presqu'îles rocheuses, dans une vaste baie, se
niche
Baiona.
C'est ici que le 10 mars 1493 accosta La Pinta, l'une des
trois caravelles de Christophe Colomb. Son commandant fut
le premier à annoncer la découverte du
Nouveau Monde. Un monument rappelle cet
événement.
C'est devenu une station balnéaire animée.
Une forteresse occupe une des presqu'îles. En faire
le tour est très agréable. Il faut
également se promener dans le village ancien et
sur les quais du port de pêche et de plaisance.
Une petite ville qui a beaucoup de charme.
-
Nous
revenons de quatre ou cinq kilomètres sur nos pas
pour passer la nuit sur un parking en bord de mer (playa
de América) où nous avions
déjeuné (N 42.13872° et W
8.81777°). L'endroit est tranquille et il y a
même plusieurs robinets.
- Nous
terminons notre deuxième voyage en Galice en
faisant le tour de la pointe qui nous fait passer par
A
Garda. La route nous
offre de jolies vues sur la mer et les rochers.
Ce petit périple de huit jours aura su nous
réconcilier avec cette région qui nous
avait quelque peu déçue en 1998.
Nous avons vu de très beaux endroits et
trouvé la Galice très propre. Les
automobilistes sont pour la plupart cordiaux et prudents.
Toutes les voitures s'arrêtent pour vous laisser
traverser sur les passages cloutés !
Contrairement à la France, ici, le
téléphone en conduisant n'est pas du tout
dangereux. ;-)))
Nous mettons maintenant le cap sur le Portugal
pour visiter à nouveau
Bom Jesus del
Monte,
Porto
et assister à des vendanges à l'ancienne
à Freixo de
Numao.
si
vous voulez nous suivre...
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