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- Météo de l'Oise -

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Week-end de l'Ascension 2006
et
août 2009

Partis depuis trois jours, nous n'avons pas encore aperçu le soleil : vent, froid et nombreuses averses sont notre lot quotidien.
Nous nous sommes promenés dans les superbes jardins de Varengeville à côté de Dieppe où nous avons passé la nuit. Ensuite, le cap a été mis sur la Somme afin de visiter Saint-Riquier et la belle ville d'Amiens.

C'est vers 19 heures que nous arrivons à Gerberoy. Le village occupe une butte de 150 mètres d'altitude et semble faire fonction de sentinelle à la frontière entre le plateau céréalier de l'Oise et les verts bocages de Normandie.

Il est interdit de stationner dans le village qui est classé parmi les "cent plus beaux villages de France" (ils sont en réalité près de 150 en mai 2006).
Nous nous garons sur le parking extérieur situé au pied des anciens remparts. Il est bordé par de vieux arbres qui, tempête aidant, grincent à tout va.
Une fois la nuit tombée, l'endroit est assez impressionnant d'autant que nous sommes seuls.

Le lendemain nous partons à la découverte de cette minuscule cité médiévale.
Tout est très calme et tranquille en ce début de matinée. Site romantique par excellence, ce sont le joli puits et les halles qui nous accueillent. Ici, les deux uniques ruelles pavées et abondamment fleuries mènent au château et à la Collégiale Saint-Pierre.
L'église renferme principalement des stalles aux miséricordes sculptées et des tapisseries venant des ateliers d'Aubusson.

Les centaines de roses qui ornent les murs, les façades et les jardins des vieilles maisons à colombages ne sont malheureusement pas encore fleuries. Elles sont à la fête le troisième dimanche de juin.

Les colombages se marient à la brique du Pays de Bray. Moellons, pierre blanche, silex, ardoise : les antiques demeures sont aussi les vedettes du spectacle !

Tout cela a beaucoup de cachet. On sent que la centaine d'habitants qui y vivent l'entretiennent avec amour.

Les lieux n'ont presque pas changé depuis depuis le siècle dernier où le peintre Henri Le Sinader y installait son chevalet. Ami de Sisley, Monet et Pissaro, son nom est indissociable de Gerberoy. Tombé amoureux du lieu, il y acheta une propriété et créa un superbe jardin à l'italienne. Il invita ses amis artistes parisiens qui restaurèrent petit à petit le village.

Il nous reste encore à parcourir le chemin de ronde avant de vous résigner à quitter ce village hors du temps dont nous sommes tombés sous le charme.

A seulement quelques kilomètres, Saint-Germer-de-Fly sera la dernière escale de ce grand week-end.

L'intérêt majeur du village est sa grande abbaye fondée au VIIè siècle. Elle a été maintes fois remaniée et offre un ensemble gothique saisissant. Malheureusement en cours de restauration, il ne nous sera pas possible de la visiter.

C'est donc ici que se termine ces quelques jours de promenade en Haute-Normandie et en Picardie.

Revenant du Luxembourg en août 2009, nous passerons une nuit sans aucun bruit sur le parking qui fait face au groupe scolaire.
Il se trouve à 200 mètres de la basilique.

A bientôt pour de nouvelles découvertes !

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