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- Météo du Lot-et-Garonne -

 

 

 

- Juillet 2013 -

 

Le Lot-et-Garonne était un des rares départements que nous n'avions pas parcouru.
Ce voyage fut une très heureuse expérience.

 

 

 

1 : Marmande - 2 : Couthure - 3 : Meilhan - 4: Caumont - 5 : Laffite - 6 : Pujols - 7 : Villeneuve-sur-Lot -
8 : Monflanquin - 9 : Villeréal - 10 : Gavaudun - 11 : Bonaguil - 12 : Penne d'Agenais - 13 : Frespech -
14 : Nérac - 15 : Lavardac - 16 : Buzet-sur-Baïse - 17 : Monclar-en-Agenais - 18 : Duras -

(environ 350 kilomètres)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • C'est après deux escales agréables, l'une à Sainte-Maure de Touraine (37), l'autre à Brantôme (24) que nous arrivons à Marmande, début de notre périple dans le Lot-et-Garonne.

    La chaleur qui nous a tant manqué durant le printemps et le début de l'été est enfin au rendez-vous : 30 à 35°. Elle nous accompagnera durant les trois semaines que durera ce voyage.

    Nous découvrons la superbe aire de services de la rue de la Filhole (8 euros tout compris). Ombragé par de nombreux fresnes, l'endroit est particulièrement agréable avec cette température.

    Une bonne cinquantaine de places est disponible et seulement une petite dizaine de camping-cars sont présents en ce début juillet. Les robinets sont très nombreux.

    L'endroit est particulièrement calme. On n'entend que les oiseaux.



    Il est temps de visiter la ville toute proche.
    La région est le royaume de la tomate, de la fraise et de la vigne.
    Marmande ne possède pas de charme particulier. Nous nous promenons longuement dans les rues piétonnes qui sont désertes en ce dimanche après-midi.
    C'est l'église Notre Dame qui est le clou de la visite avec son joli cloître et ses jardins. A l'intérieur, il faut voir la Mise au Tombeau entièrement sculptée.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Une dizaine de kilomètres et nous arrivons à Couthure-sur-Garonne.

    Le camping-car stationne sur la place de l'église pendant que nous visitons "Gens de Garonne" qui évoque la vie de ce village de 400 âmes.

    Tout d'abord, nous assistons au "pavillon des veilleurs" à un film qui jouxte une gigantesque maquette animée interactive qui nous fait vivre une crue comme celles qui envahissent régulièrement cet endroit.

    Suit un ciné-spectacle fort intéressant, histoire inspirée de faits réels, réalisée à partir de témoignages des gens du village et tournée avec eux. Ce spectacle utilise des techniques innovantes qui nous entraîne dans un déluge de sensations.


    Pour terminer cet agréable moment, nous nous rendons à l'ancienne corderie où l'on découvre la fabrication et l'utilisation des cordes, des nœuds, des filets et de la pêche sur la Garonne.


    A recommander !

    A noter, le charmant accueil des quatre jeunes hôtesses particulièrement compétentes et toutes plus souriantes les unes que les autres.
 

 

 

 

 

 

 

 

  • Après avoir demandé l'autorisation à la sympathique propriétaire, nous passons la nuit au bord du canal latéral, à l'écluse de la Gravière.
 

 

 

 

 

 

 

  • Depuis notre arrivée, la chaleur est omniprésente : 30 à 35°.

    A
    Meilhan-sur-Garonne, nous montons au tertre qui, sur un promontoire rocheux de 40 mètres, surplombe la Garonne et son canal latéral. Nous avons également une très belle vue sur la vallée
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Un peu plus loin, nous passons par hasard devant l'aire de Caumont-sur-Garonne. L'endroit bordé par le canal est tellement calme et sympathique que nous y passons l'après-midi et la nuit.

    Entre 18 et 20 heures un agriculteur vient vendre sa production de fruits et légumes. Délicieux !
 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • A Lafitte-sur-Lot, nous garons le camping-car sous les arbres de la ferme Bérino-Martinet. Cette gigantesque exploitation abrite le Musée du Pruneau. Un sympathique accueil nous est réservé par l'équipe.

    Plusieurs salles, d'authentiques four a bois, de nombreuses collections et archives, des scènes de travail animées par des personnages en costumes d'époque redonnent vie à ce passé.

    Une vidéo nous fait pénétrer au cœur des vergers et de la fabrique des pruneaux. On voit éclore les fleurs, mûrir des prunes à robe mauve qui seront transformées naturellement en savoureux pruneaux.

    Il est également possible de se perdre dans un labyrinthe de maïs ou de faire en famille un parcours d'orientation pédagogique.

    Nous faisons de nombreux achats avant de quitter cet endroit très intéressant. Ils s'avèreront particulièrement délicieux lors de leur dégustation un peu plus tard.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Pujols a été sélectionné pour être l'un des "Plus beaux villages de France".
    Depuis notre parking (300 places), on a une jolie vue sur la vallée du Lot. Le lieu est tranquille et nous y passerons la nuit.

    Fief des hérétiques, détruit pendant la guerre des Albigeois puis reconstruit,
    Pujols a conservé son patrimoine médiéval.

    Avant de pénétrer dans la petite cité, il faut longer les anciens remparts dont il ne reste que les bases appuyées sur le plateau calcaire.
    D'après la légende, la Porte des Anglais aurait été utilisée par les envahisseurs d'outre-manche pour fuir
    Pujols lors de la guerre de Cent ans.
    La rue de la citadelle est bordée par des maisons fort anciennes. Au centre de la rue on trouve le puits dont le puisage était strictement réglementé.
    On y voit également la maison du bailli et une maison à colombages et ses latrines.

    Toujours de belles choses à découvrir comme les églises Sainte Foy et Saint Nicolas, la halle, les vestiges du château.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Aujourd'hui, Villeneuve-sur-Lot est la ville la plus chaude de France : 36°. Température idéale pour suivre le circuit de découverte distribué par l'Office du Tourisme...

    Après avoir garé le camping-car sur l'un des parkings du Centre Administratif, rue de Fontièves, nous voici partis sous la canicule.

    Villeneuve-sur-Lot nous apparaît comme une ville sympathique et animée. Le plan qui nous a été remis à l'O.T. nous permet de voir les principales curiosités.
    L'impressionnante Tour de Paris qui faisait partie intégrante des remparts, la rue du même nom bordée de quelques maisons à colombages et la place Lafayette, élément principal de la bastide puisqu'elle est le centre de la vie économique et sociale.

    Un peu plus loin, c'est la chapelle Notre Dame du Bout du Pont et le Pont Vieux, carte-postale de
    Villeneuve.
    A l'autre bout de la ville, on découvre la Tour de Pujols avant de faire demi-tour vers la cale du port et le chemin de halage.

    La halle et l'église Sainte Catherine termineront cette visite caniculaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Quelques kilomètres et nous faisons les services à l'aire gratuite de Monflanquin.

    Le parking à trois étages est aussi gigantesque que désert mais fort agréable bien que de nombreuses places soient en pente.


    Nous sommes au pied de la bastide qui a gardé son plan originel et une rude ascension nous attend sous la chaleur de cette mi-juillet.


    Point central de la bastide, la jolie place des arcades abrite une brocante. Six maisons par côté dont les rez-de-chaussée sont formés de larges arcades. Il est agréable de se promener dans ces ruelles tracées au cordeau, ses maisons bien alignées, le tout formant un damier parfaitement équilibré.


    Il faut également visiter l'église du village à l'imposante façade fortifiée.

 

 

 

 

 

 

 

  • A Villeréal nous découvrons une aire inaugurée 15 jours plus tôt.

    Le stationnement et les services sont gratuits. Elle est située Boulevard Alphonse de Poitiers, à l'aire de jeux. Bien placée, elle n'est qu'à 300 mètres du centre.


    Le village a conservé son charme d'antan avec ses rues à angle droit et ses maisons à encorbellement.

    Sur la place demeure une halle du 14è siècle soutenue par de solide piliers de chêne.



    A côté, une belle église fortifiée du 13è siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Depuis notre arrivée dans le Lot-et-Garonne, nous n'avons vu qu'un seul camping-car !


    Dans le pittoresque village de
    Gavaudan, c'est le château qui tient la vedette et attire l'œil. Il surplombe la vallée et la légende dit que le diable en personne aurait laissé tomber le rocher sur lequel trône l'énorme donjon. Ce dernier, percé de multiples meurtrières, ne laisse aucun angle mort.

    Depuis son sommet, il offre une vue panoramique sur tout le pays.

    Au moment d'entrer dans la forteresse, on est surpris de ne pas franchir un pont-levis mais de pénétrer dans une grotte naturelle, étroite et basse, donnant sur un puits qui débouche verticalement dans la cour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Le château de Bonaguil est un des lieux les plus visités du Lot-et-Garonne.

    A ses pieds, un vaste pré partiellement ombragé nous permet de garer le camping-car.

    Après le repas, toujours en pleine chaleur, la montée à ce chef-d'œuvre gigantesque de l'architecture militaire, est assez éprouvante. Pas moins de 13 tours aux 350 mètres de circonférence, de l'extérieur il ressemble à la proue d'un navire perdu en pleine campagne. Il s'agit du dernier véritable château-fort en France en bon état de conservation pour son âge car il n'a jamais été attaqué.

    Son charme est assez exceptionnel. De tous côtés, il est superbe, de tous côtés, il s'impose à nous.
    A l'intérieur, on pense revenir des siècles en arrière.
    Au gré des escaliers en colimaçon, des souterrains et recoins secrets, on se croirait dans un film de cape et d'épée.
 

 

  • Contrairement à certaines idées reçues, au Moyen-âge, les gens étaient très propres. Il n'y avait pas d'oubliettes dans les châteaux-forts : ils gardaient le prisonnier pour demander une rançon (si riche) ou le faire travailler les terres (si pauvre).

    Ils étaient peux nombreux à vivre dans les châteaux-forts : environ 30 à 50 personnes : famille noble + 1 ou 2 serviteurs par personne + gens de la sécurité en cas d'attaque.

    Nous passons la nuit dans le pré, seuls.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • C'est sur l'aire de Saint-Sylvestre sur Lot que nous stationnons le camping-car pour visiter Penne d'Agenais qui se trouve de l'autre côté de la rivière. L'endroit est calme avec un Intermarché juste à côté.

    Par contre, le centre du vieux village de
    Penne est à 2 km dont une bonne partie en forte pente.

    Cette cité médiévale s'élève joliment sur la rive gauche du Lot au sommet d'un coteau dominé par le sanctuaire de Notre-Dame de Peyragude.

    Nous franchissons la porte historique pour arriver à la place Gambetta, départ de notre circuit. Les charmantes hôtesses de l'Office de Tourisme nous remettent un plan de visite pour les ruelles escarpées du village.
    Sous les porches des maisons à encorbellement de la rue Ferracap ou de la place Paul Froment, les artisans d'art sont nombreux.

    Tout en haut, la basilique est un lieu de pèlerinage.
    Une bien belle balade.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Nous ne voyons toujours pas ou très peu de camping-cars et la grosse chaleur est toujours présente alors qu'une légère brise qui serait la bienvenue est toujours absente.



    A 3 km de Frespech, perdue au milieu de nulle part, se trouve la ferme de Souleilles et son célèbre musée du foie gras. Un accueil particulièrement sympathique nous est réservé par Geneviève et Yves ainsi que par toute leur équipe.

    Le fort intéressant musée retrace l'histoire du foie gras des Egyptiens à nos jours. Nombreux sont les panneaux didactiques, les photos et les bornes interactives.

    Suit une vidéo sur le travail dans cette ferme et des idées recettes. Pour terminer, une savoureuse dégustation nous est proposée dans la boutique. Tout est tellement appétissant que nous ne savons quoi acheter. En définitive, foies gras, cassoulets et pâtés seront retenus.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Sur proposition des maîtres du lieu, nous faisons un excellent dîner dans leur restaurant le "Taulejada" situé à Frespech.

    Repas en terrasse accompagné par des chants occitans. Au menu : salade gourmande, tournedos de canard et croustade, le tout arrosé d'un vin de Buzet. Deux charmantes et souriantes jeunes filles nous ont servi avec beaucoup de professionnalisme.
    Un excellent moment.

 

 

 

  • Après avoir demandé l'autorisation, nous passons la nuit, seuls dans la ferme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Le lendemain, comme tous les vendredi, un marché paysan est organisé ici.

    Une vingtaine d'agriculteurs et d'artisans nous proposent des escargots, des fromages, des légumes, des noix, des truffes, des pruneaux, des confitures, du pain d'épice, de la poire William, des melons, de l'aïl, de l'Armagnac ou du Floc etc.


    Le plus étonnant est le vendeur de "poulets à la ficelle" pour nous qui n'avons jamais vu ça dans quelque région que ce soit. Ils sont cuits pendant quatre ou cinq heures au-dessus d'un bûcher. Un régal !


    Cette sympathique manifestation reçoit plusieurs centaines de visiteurs.


    Vous l'aurez compris : c'est une visite incontournable qu'il faut rendre à la ferme de Souleilles.

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Toujours et encore la canicule avec plus de 35°. A Nérac, nous avons la chance de garer le camping-car à l'ombre des arbres de l'avenue De Lattre de Tassigny.

    C'est une très jolie petite ville traversée par la Baïse.

    L'O.T. nous distribue un plan qui nous permet de voir les sites ou édifices les plus intéressants. On découvre tour à tour, le château, l'Hôtel de Ville et le superbe Pont Vieux qui enjambe la rivière.

    Nous poursuivons sur l'autre rive où se dresse l'élégante église Notre Dame.

    Depuis le Pont Neuf on a de jolies vues sur le port.

 

 

 

  • Le soir, la visite historique de la ville en compagnie d'un comédien, "Janouille la Fripouille", et de plusieurs musiciens attire plus de 150 personnes.

    Nérac : un bien bel endroit.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Quelques kilomètres et nous arrivons sur l'aire de services de Lavardac où nous pouvons nous mettre à l'ombre d'un arbre. Le lieu est calme, le stationnement, l'eau et les services sont gratuits.


    Chaleureux accueil à l'Office du Tourisme et nous voici partis à la découverte de ce charmant village.
    Traversé par la Baïse, c'était autrefois le port d'embarquement des barriques d'Armagnac.
     
 
- la sympathique hôtesse de l'Office de Tourisme -

 

 

  

 

 

 

  • Non loin de là se trouve Buzet-sur-Baïse, fief de la coopérative des vignerons de Buzet.

    Sous l'égide d'un jeune sommelier, la visite est intéressante. On découvre successivement le chai à barriques, les diplômes reçus par les vignerons, la vinification qui se cache derrière ces grandes cuves, miroir de l'avenir du vin.

    Ici, les jus du raisin infusent pour devenir vin et enfin nectar.

    Dans le chai de vieillissement le vin fini lentement de s'arrondir pour donner ce chef-d'œuvre auquel les vignerons ont donné tout leur cœur.

    On peut voir également l'immense salle de mise en bouteilles et la très intéressante et ludique salle des sens. Le vin est un parfum, c'est pourquoi il se boit également par le nez...

    La visite se termine par une dégustation et l'achat de quelques bonnes bouteilles.

    Nous dormons à la halte fluviale de
    Buzet dans l'immense pré qui sert de parking : parfait !

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Bref arrêt dans le joli village du Temple-sur-Lot pour quelques photos et le ravitaillement en eau et les vidanges. Le stationnement est également gratuit mais la route est toute proche.
 

 

 

 

 

 

 

  • Quelques minutes de conduite et nous voici à Monclar-en-Agenais.

    Nous trouvons un endroit merveilleux pour stationner : le belvédère qui n'est qu'à quelques minutes à pied du centre où auront lieu les concerts.

    Cette ancienne bastide organise ce soir pas moins de quatre spectacles organisés par Roger Louret : une pièce de théâtre, un spectacle de Jean-François Derec, un autre de Thomas Boissy (?) et, pour finir celui auquel nous assisterons : le Grand Cabaret avec les meilleurs tubes des sixties et des seventies. Il n'est programmé qu'à partir de 23 heures.

    Chanteurs et musiciens nous feront passer un très agréable moment qui se terminera 3 heures plus tard par un feu d'artifice au pied de la mairie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • A Duras, aucune place libre sur les parkings. Pour la première fois depuis notre retour de Russie et des pays Baltes en 2008, nous nous réfugions au camping situé au pied du château (un peu plus de 6 euros).
    Gratuit, il est maintenant payant en été. Nous ne sommes pas victime de la surpopulation puisqu'il n'y a que deux camping-cars.



    Erigé au XIIè siècle, le château de Duras est devenu une forteresse imprenable au XIVè siècle pour se transformer en une superbe demeure de plaisance au XVIIIè.

    Des tumultes de la guerre de Cent Ans aux fastes du siècle des Lumières, un jeune guide passionné et passionnant nous fait revivre la grande et la petite histoire.

    Des sous-sols au sommet de la tour, de la "cuisine aux cent fagots" à la "salle aux Secrets", nous explorons pas moins de 30 pièces étonnantes qui ont toutes quelque chose à raconter.

    Cette visite très intéressante se termine par une dégustation des vins de Duras.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est ici que se termine notre balade dans ce beau département qu'est le Lot-et-Garonne.
Nous avons trouvé les gens rencontrés particulièrement ouverts et sympathiques
et les sites et paysages très attrayants.
Si vous n'aimez pas la foule, les camping-cars que nous avons croisé se comptent sur les doigts de la main.
Par contre, ces trois semaines ont été caniculaires et assez difficiles à supporter pour les Normands
que nous sommes devenus.

Un bilan très positif quoiqu'il en soit.

 

   
Merci de votre visite et à bientôt !

 

 

 

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Bernard.Tartois@wanadoo.fr