Bernard.Tartois@wanadoo.fr
- La
météo de la Dordogne -
A voir
également :
Bourdeilles
et Brantôme
- Août 2010 -
Une très belle
région à éviter si possible en juillet
et août.
Ce
symbole vous indique un bon coin
où passer la nuit, un point d'eau, un
restaurant, etc.
|
1 : Montfort - 2 :
Sarlat-la-Caneda - 3 : Domme - 4 : Beynac et Cazenac - 5 :
Belvès - 6 : Monpazier - 7 :
Beaumont-du-Périgord -
8 : Couze-et-Saint-Front - 9 : Lalinde - 10 : château
de Lanquais - 11 : Monbazillac - 12 : Brantôme - 13 :
Bourdeilles -
(environ 230 km)
- C'est
par une route étroite et sinueuse avec d'un
côté la falaise et de l'autre la
Dordogne que nous parvenons aux abords du
cingle de Montfort.
La circulation est intense et les
camionnettes croisées qui remontent leur
chargement de canoës à toute allure font un
peu peur.
La belle vue promise par le guide
Michelin Vert n'est plus au rendez-vous car la
végétation à poussé. On
aperçoit le méandre que dans de rares
trouées.
-
Un peu plus loin, c'est
le hameau de Montfort
dominé par son
superbe château qui malheureusement ne se visite
pas. Avec ses pierres ocres, le vilage très fleuri
est particulièrement agréable à
parcourir.
Tout près, une aire calme et tranquille : le
stationnement et les vidanges sont gratuites et l'eau est
fournie contre un jeton à 3 euros à retirer
chez l'unique commerçant du lieu.
Très belle escale !
-
Quelques
kilomètres et nous arrivons à
Sarlat-la-Canéda.
Nous garons le camping-car sur le gigantesque parking de
la place du 19 mars 1962 qui est en direction de l'aire
de services. Le centre historique n'est qu'à 1/4
d'heure de marche.
Victime de son succès, il y a de nombreux
touristes pour visiter cette admirable petite ville.
Elle est belle et elle le sait : "joyau
médiéval", "perle du Périgord",
"bijou d'architecture":
Sarlat
attire et mérite tous les compliments.
Ruelles étroites qui ont conservé leur
allure médiévale, vieilles façades
coiffées de toits de lauze et hôtels
gothiques ou Renaissance restaurés sont de toute
beauté.
- C'est
à André Malraux que la cité doit sa
renaissance. Elle fut la première ville en 1962
à bénéficier de la loi pour la
sauvegarde des vieux quartiers.
Un intéressant circuit nous fait parcourir les
principales curiosités : la superbe maison de la
Boétie, l'ancien évêché juste
à côté de la cathédrale, la
Lanterne des Morts, la place de la Liberté et la
place des Oies et de nombreux hôtels
édifiés par les notables au XIV et
XVè siècle, notamment dans la rue des
Consuls.
- L'après-midi,
nous comptions visiter
La
Roque-Gageac
et
Beynac-et-Cazenac. Il
nous a été impossible de trouver une place
pour nous arrêter sur un des rares parkings payants
où les camping-cars sont
tolérés.
La traversée de ces deux villages est très
délicate en raison de l'étroitesse de la
route. En été, cela entraine des
embouteillages très fréquents.
- Finalement,
nous rebroussons chemin pour dormir sur l'aire de
services de
Domme.
L'endroit est agréable et calme. Le stationnement
coûte 5 euros et une borne délivre de l'eau
contre une pièce de 2 euros.
Situé dans un lieu stratégique qui semble
se fondre dans la nature qui l'environne, la bastide
n'est pas très éloignée.
Entourée de remparts presque imprenables, la
petite cité est encore gardée par trois
portes fortifiées.
Au bout de la Grande Rue, la jolie place de la Halle
abrite l'hôtel du Gouverneur avec sa tour
carrée et une halle bâtie au XVIIIe
siècle. Ses piliers de couleur ocre supportent un
balcon en bois agrémenté de nombreuses
fleurs.
- Depuis
le belvédère de la Barre, le panorama sur
la vallée de la Dordogne est exceptionnel.
Nous continuons cette visite en effectuant la promenade
des falaises et la promenade des remparts. Nous avons
ainsi fait le tour de ce village perché sur un
rocher.
Depuis deux jours, la température est
excessivement élevée : plus de
35°.
- Le
lendemain, nous partons de bonne heure pour visiter le
château de
Beynac-et-Cazenac.
Cela nous permet de traverser facilement le goulet que
représente le village de
La
Roche-Gageac. Il n'y a
pas encore trop de circulation.
Nous nous garons au dernier parking, le seul à
être gratuit. Il y a la possibilité d'y
passer la nuit.
Suit une longue et pénible
montée sous la chaleur pour arriver enfin à
la porte du château.
Nous avons la chance de faire la visite
accompagnés d'une guide passionnante.
Le château était au Moyen-Age une redoutable
place forte. Construit sur la falaise, il occupe un site
remarquable et surplombe la Dordogne de 150
mètres.
Nous visitons notamment la salle des Gardes et la salle
des Etats où se tenaient dans le temps les
assemblées de la noblesse. Encore de nombreuses
marches à monter pour arriver sur le chemin de
ronde depuis lequel le panorama est somptueux.
Autour du château, il faut se promener dans le
petit village aux ruelles moyen-âgeuses. Il ne
manque pas de charme.
Pas moins de huit films ont été en partie
tournés ici.
-
Toujours
une grosse chaleur. Le premier orage éclate. Il ne
dure qu'une dizaine de minutes.
A
Belvès,
nous stationnons sur le parking du bassin aquatique.
Endroit calme et partiellement ombragé, il est
situé en sortie de ville, en direction de
Monpazier.
Nous y passerons la nuit.
Niché sur un éperon rocheux, ce gros bourg
est appelé "le village aux sept clochers".
Je téléphone à l'Office du Tourisme
pour réserver une visite guidée des
habitations troglodytiques. Quatre personnes minimum sont
requises et nous serons quatre !
C'est une hollandaise qui nous accompagnera dans les neuf
salles où vivaient du XIIè au XVIIIè
siècle les plus démunis. Ces "cluzeaux"
constituent un ensemble souterrain situé dans le
fossé médiéval.
- Il
ne nous reste plus qu'à nous promener dans cet
agréable village. La place d'Armes a
conservé son beffroi et une très jolie
halle où se tient encore le marché. On est
frappé par la profusion de maisons gothiques et
Renaissance agrémentées de terrasses
fleuries qui s'étagent au gré de ruelles
tortueuses.
-
Monpazier
: encore "un plus beau
village de France"!
Avant la visite, nous nous installons sur la petite aire
de services où tout est gratuit.
- Dans
la bastide, nous sommes plongés au cur du
Moyen-Age. Rien ne semble avoir changé depuis des
siècles. Le nom "bastide" désigne ville
nouvelle sortie de terre à l'époque
médiévale.
Elle possède un plan parfaitement régulier
et était entourée de murs d'enceinte
interrompus par de véritables tours-portes dont
trois sont encore visibles aujourd'hui.
Parmi les quelque trois cents bastides
édifiées dans le sud-ouest de la France,
elle fait figure de modèle.
La place carrée située en son cur est
entourée d'arcades aux formes diverses et abrite
une halle splendide. Tout autour se dressent de
vénérables maisons aux dimensions
identiques. Elles sont séparées par de
petits interstices d'une trentaine de centimètres
qui permettaient d'éviter à un
éventuel feu de se propager et à
l'évacuation des eaux de pluie.
-
L'aire de services
de
Beaumont-du-Périgord
est à 800 mètres du centre. Elle est calme
et bordée par des arbres. Le stationnement, l'eau
et les services sont gratuits.
Beaumont
est une ancienne bastide anglaise.
Sa
place centrale entourée de maisons à
arcades est magnifique avec son chapiteau
constituées de guirlandes en papier.
L'année dernière, lors du jumelage avec une
ville allemande, pas moins de 36 kilomètres
décoraient la ville.
L'Office du Tourisme distribue un plan fort bien fait
pour ne pas manquer les curiosités du lieu.
Ici, c'est l'église Saint-Front qui tient la
vedette. Avec ses quatre tours massives, elle
apparaît comme une véritable forteresse.
D'ailleurs, aucun château n'a jamais
été construit car elle en faisait office.
Sa balustrade est ornée d'une frise
sculptée où l'on devine des monstres, des
masques et des animaux fantastiques.
Malheureusement l'ancienne halle a été
détruite mais de belles portes demeurent, comme
celle du Luzier par exemple.
- Couze-et-Saint-Front
n'est pas loin. Nous nous y arrêtons pour visiter
le Moulin de la Rouzique.
Attention !
Une des deux entrées est TRES dangereuse pour les
camping-cars (celle que nous avons empruntée, bien
évidemment). Nous frôlons une falaise avant
de se retrouver dans un couloir où les
rétroviseurs sont à deux centimètres
des parois. Un grand moment de solitude...
Remis de nos émotions, nous trouvons l'endroit
très joli.
Ce village est le berceau de la papeterie
périgourdine. La qualité de l'eau de la
rivière et la proximité de la Dordogne pour
le transport permirent à treize moulins à
papier de s'installer ici.
- Ils
résistèrent à la concurrence de plus
en plus rude des papeteries modernes à la fin du
XIXè siècle pour finalement
s'éteindre au cours du XXème.
Le Moulin de la Rouzique cessa sa production en
1983.
C'est un passionné qui nous fera plonger dans le
mode du papier chiffon pendant plus d'une heure en nous
détaillant tous les stades de la fabrication et en
nous expliquant le fonctionnement des machines.
Très intéressant !
-
Située sur la
place d'une petite gare de campagne, je trouve l'aire de
Lalinde
très pittoresque. Le stationnement à
l'ombre des arbres est gratuit ainsi que l'eau et les
services.
La ville médiévale a été
partiellement détruite lors d'un incendie en 1914.
Le plan quadrillé de cette ancienne bastide
anglaise reste toutefois bien visible et une balade au
hasard de ses rues est bien agréable.
- Le
château de
Lanquais
est surnommé "le Louvre inachevé du
Périgord". C'est un château-fort
accolé à un palais Renaissance construit
par l'architecte et les bâtisseurs de la cour
carrée du Louvre.
Lors de la visite on découvre les appartements
meublés et décorés de somptueuses
cheminées en pierre sculptée, les chambres
de Madame et de Monsieur, les cuisines anciennes et la
salle d'armes.
Je conseille de laisser
le camping-car au pied de la petite côte, la route
étant défoncée par endroits par la
suite. Possibilité de déjeuner à
l'ombre des arbres ou de passer la nuit.
-
Deux
parkings nous accueillent au pied du château de
Monbazillac.
L'un sous de très grands arbres séculaires,
l'autre en plein soleil.
Malgré les 35°, nous choisissons le second en
raison d'une véritable tempête de vent. Il
est même impossible d'entrebailler les lanterneaux
sous peine de risquer les voir arracher.
Le calme revenu, nous y passerons une nuit sans aucun
bruit.
La
visite guidée du château du XVIe
siècle est particulièrement
intéressante. Il émerge des vignes et
domine la vallée de
Bergerac
où coule la Dordogne.
Des caves voûtées aux alcoves des chambres
du premier étage, près de vingt
pièces richement meublées nous sont
ouvertes. Elles abordent tour à tour l'histoire de
la vigne et du vin, la richesse du mobilier
périgourdin ou les souvenirs des guerres de
religion.
Il est la propriété de la cave
coopérative.
Bien évidemment, une dégustation de
Monbazillac nous est proposée, ce vin
moëlleux qui accompagne le foie gras et les
desserts. On peut déguster également du vin
de Bergerac.
-
Si nous étions
déjà venus à
Brantôme
en décembre et en janvier, c'est la
première fois que nous nous y rendons en
été. La ville, toujours aussi jolie et
agréable, n'a évidemment pas la même
apparence.
Inaccessible en hiver,
nous stationnons en compagnie d'une trentaine de
camping-cars dans le pré qui nous est
réservé. Le garde-champêtre vient
prélever 2 euros pour la nuit et une autre
pièce de 2 euros est nécessaire pour
obtenir de l'eau.
- Les
balades dans la "Venise du Périgord" sont un vrai
régal pour les yeux. C'est une petite île
cernée par la Dronne et enjambée par
cinq ponts.
- Clou
du spectacle : la superbe et grandiose abbaye quasiment
adossée à la falaise.
C'est ici que l'on peut faire un parcours troglodytique.
Succédant à des ermites, les moines
habitèrent ces grottes après les avoir
aménagées. Le point d'orgue est la grotte
du Jugement Dernier.
- Autre
attraction : les nombreux canoës qui restent
à cheval sur le barrage en mettant ainsi plusieurs
minutes à le franchir. Les spectateurs hilares
passent des sifflets aux applaudissements.
- La
route touristique des Rochers longe la Dronne qui chemine
dans un cadre d'imposantes roches calcaires.
Nous stationnons dans un
gigantesque pré où se trouve l'aire de
services de
Bourdeilles.
En bordure de rivière, avec ses nombreux arbres,
l'endroit est aussi calme que plaisant. Il est
demandé 2 euros pour y passer la nuit et un jeton
est à retirer chez les commerçants pour
avoir de l'eau.
- Ce
village très pittoresque est dominé par ses
deux châteaux que l'on atteint après avoir
emprunté un vieux pont en pierres.
En montant au donjon de la forteresse
médiévale on a une très belle vue
sur la rivière, le moulin et les alentours.
Le château Renaissance est un vrai régal
avec sa collection de meubles, de scupltures et ses
salles richement décorées.
v
- Voilà,
c'est ici que se termine ce voyage qui nous a permis de
découvrir où de revoir de superbes endroits
sous le soleil et la chaleur.
Nous reviendrons hors-saison car en cette seconde
quinzaine d'août, cette région est victime
de son succès et les touristes sont aussi nombreux
que la circulation est intense.
Nous mettons maintenant le cap
sur le nord du Portugal
pour faire des vendanges à l'ancienne
et passons auparavant quelques jours en Galice.
Merci de votre visite et
à bientôt!
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RETOUR CARTE DE FRANCE -
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