Bernard.Tartois@wanadoo.fr

 

ITALIE

  

      

 

Ce symbole vous indique une astuce, un bon coin
où passer la nuit, un point d'eau, un restaurant, etc.

 

- de fin mai à début juillet 2009 -

 

 

1 : Le Mont-Cenis - 2 : Avigliana - 3 : Acqui Terme - 4 : La Spezia - 5 : Pise - 6 : Lucca - 7 : Pistoia - 8 : Florence - 9 : Montefioralle -
10 : San Gimignano - 11 : Sienne - 12 : Orvieto - 13 : Rome - 14 : Anagni - 15 : Pompei - Sorrento - Vésuve - Naples - 16 : Monte Sant'Angelo - 17 : Vieste -18 : Torre Mileto - 19 : Ascoli Piceno - 20 : Assise - 21 : Perugia - 22 : Gubbio - 23 : Urbino - 24 : Saint- Marin - 25 : Plaisancia - 26 : Le Mont-Cenis -
(Microsoft AutoRoute Express 2007)
2700 km environ 

 

 

 

  • Nous passons la nuit au col du Mont-Cenis sur un terre-plein au bord du lac, 500 mètres avant la chapelle et les restaurants. L'endroit est absolument merveilleux et dispense des paysages magnifiques.

    En cette fin mai, le col n'est ouvert que depuis quelques jours en raison des chutes de neige abondantes et exceptionnellement tardives qui ont frappé la Haute-Maurienne cet hiver.
    On n'avait vu pareilles conditions depuis 20 ans.

    La température est de 5° au réveil. N'oublions pas que nous sommes à un peu plus de 2000 mètres d'altitude.

    Annick nous accompagne une fois de plus avec son nouveau camping-car Adria.
 

 

 

  • Notre dernière venue en Italie remonte à 1982. Duvets, tente et tout le nécessaire constituaient un impressionnant chargement sur une petite moto Honda 125. Nous avions visité la moitié Nord du pays jusqu'à Rome.

 

 

 

 

  • Pour les aires de services en France et en Europe nous utilisons avec bonheur depuis de nombreuses années le DVD de l'excellent site "Camping-Car Infos".

 

  • Pour les campings en Europe, le DVD "ACSI" est à bord depuis notre voyage de 2008 dans les pays Baltes et en Russie.

 

 

  • Depuis toujours (1972), c'est le Michelin Vert qui nous accompagne dans nos voyages.
    Le Petit Futé et, dans une moindre mesure, le guide VOIR Hachette, n'ont pas séduit notre amie Annick qui les possédait.

 

  • En Italie, nous n'avions que la carte générale du pays (Michelin 735) et fort heureusement un "vieux" GPS TomTom GO 700 de quatre ans d'âge.
 

 

 

 

 

- le Piémont -

 

 

  • La descente du col du Mont-Cenis offre de jolies vues.
    Composée de très nombreux virages, elle nous fait arriver à notre première escale, la ville de
    Susa surnommée la "porte de l'Italie".
    Cernée par les montagnes dont certaines sont encore enneigées, l'endroit nous a séduit.

    En empruntant la Via Roma qui est piétonne, nous sommes tout de suite plongés dans l'ambiance du pays : tout le monde parle très fort, crie, s'interpelle.
    Le ciel est d'un bleu d'une pureté remarquable.

 

 

 

  • Après nous être promenés dans les vieilles ruelles et avoir franchi la porte de Savoie, nous admirons l'impressionnante cathédrale qui ne ressemble à aucune autre. L'intérieur est particulièrement sombre.


    Un peu plus loin l'arc d'Auguste surplombe un joli parc.

    C'est une très belle ville qui mérite un arrêt.

 

 

 

 

 

 

  • Perchée à presque 1000 mètres d'altitude, l'abbaye Sacra di San Michele se voit de très loin. Une longue route aux innombrables virages qui serpentent entre les bois et le précipice permet de l'atteindre.

    Une fois au parking, un sentier en pente long de 800 mètres est encore à gravir pour parvenir à la "Porte de Fer" qui donne accès à l'enceinte sacrée.
    Chaleur aidant, nous arrivons "râlants, brisés, livides et morts plus qu'à moitié" comme disait Victor Hugo.

    Après l'hôtellerie qui recueillait les pèlerins, le Grand Escalier des Morts nous attend. Il est appelé ainsi en raison de sa raideur et de ses 154 marches.

    Une dernière rampe nous fait pénétrer dans l'église où reposent plusieurs membres de la Maison de Savoie.

    Point culminant, la terrasse nous récompense de nos efforts en nous offrant un panorama exceptionnel sur les montagnes, la vallée, la plaine du et de
    Turin.
 

 

 

 

 

 

 

 

  • Il ne nous reste plus qu'à redescendre dans la vallée.
    Nous passons la nuit, seuls sur un grand parking d'
    Avigliana. Pour ceux qui n'ont pas de GPS, il est juste en face du stade Jean-Paul II qui est beaucoup mieux indiqué.
    L'endroit est tranquille et propre. Le stationnement, l'eau et les vidanges sont gratuites.

    Le centre historique nous a déçu : les places sont envahies par les voitures et la balade dans les vieilles rues est troublée par une circulation incessante.

    Dominées par les ruines du château, il faut tout de même voir la piazza Conte Rosso et à côté l'église San Giovanni.

 

 

 

 

 

 

  • Nous reprenons la route, traversons Turin et arrivons à Asti, célèbre pour son mousseux (spumante).


    Longue et agréable promenade dans les vieux quartiers très pittoresques avec comme point d'orgue la place de la cathédrale.


    La ville a conservé ses ruelles bordées d'églises, de tours et de maisons médiévales.
 

 

 

 

 

 

  • Une cinquantaine de kilomètres durant lesquels les bords de la route sont parsemées de dames en tenue affriolante, nonchalamment assises sur des chaises de jardin et protégées du soleil par une ombrelle.

    Pour la première fois de ma vie, je rencontre un pont sans indication de hauteur. Il doit faire 3m10 et mon camion 3m. Je le franchis centimètre par centimètre sous le guidage d'Annick.

    La soirée et la nuit sont passées sur l'aire d'
    Acqui Terme (5 euros la nuit, vidanges gratuites).
    Le cadre est agréable mais une route à forte circulation le matin et le soir gâche l'étape. Elle passe à 20 mètres des camping-cars !
    Il y a aussi la puissante sono du bar de la piscine qui se fait entendre tard dans la nuit...

    La piscine et les thermes sont absolument à voir pour leur taille impressionnante.
 

 

 

 

 

 

- la Ligurie -

 

 

  • En nous rendant à Ovada, nous démarrons ce qui va devenir "la journée aux deux mille virages".
    A partir de cette ville, tout va se compliquer. Heureusement que nous avions le GPS car ce n'est pas notre seule carte générale du pays qui nous aurait sorti de ce mauvais pas. Une déviation non balisée va nous "perdre" pendant plusieurs dizaines de kilomètres dans des petites routes de montagne souvent large de 3 m à 3m50. Heureusement qu'il n'y a quasiment pas de circulation car tout croisement serait une aventure !
    Et l'on monte et l'on descend et l'on remonte et l'on redescend. Silence, ça tourne !

    Nous traversons l'Italie profonde avec de jolis hameaux, des paysages grandioses et, pour finir, traversons le parc naturel delle campane di Marcarolo.

    Nous mettrons 4 heures pour rejoindre
    Gênes au lieu des 90 minutes initialement prévues.
    Dans le centre-ville, deux yeux sont à peine suffisants pour éviter voitures, piétons et scooters.
    Ah les scooters ! 10 à 15 qui démarrent au feu vert comme pour un enduro du
    Touquet ! Un grand moment.
 

 

 

 

  • Après, on prend les mêmes et on recommence : montées, descentes, virages et le bonus : beaucoup de voitures.
    Heureusement, la mer est souvent en toile de fond sur cette route de la Riviera du Levant et les panoramas de toute beauté.

 

 

 

 

 

 

  • Grand port marchand et base navale, c'est à La Spezia que nous passons la nuit sur l'aire de services. Nous avons parcouru 200 km en plus de 6 heures de conduite...

    En ce vendredi soir qui précède le week-end de Pentecôte, elle est déjà presque remplie d'une centaine de camping-cars. Elle le sera complètement deux heures plus tard.

    Les camions sont serrés comme des sardines : 1,02 mètre entre Annick et moi ! Nous sommes les deux seuls étrangers.

    Eau et vidanges gratuites.

    Original : en quittant les lieux, au lieu de payer sa place pour la nuit, on nous propose de faire un don à la Croix Rouge locale qui gère le parking.
 

 

 

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