Bernard.Tartois@wanadoo.fr

 

  

 

 

 

- Mars 2007 -

 

 


- Météo des Bouches-du-Rhône -

- Météo du Gard -
 

 

 

 La Camargue était une des rares régions françaises que nous ne connaissions pas.
C'est avec plaisir que nous découvrons cette presqu'île où les clichés
- cheval blanc, flamant rose et taureau sauvage - sont encore bien vivants pour notre plus grand bonheur.

 

 

 

 

 

1 : Arles - 2 : plage de Piémanson - 3 : Salin-de-Giraud - 4 : Les Saintes-Maries-de-la-Mer - 5 : Aigues-Mortes - 6 : Le Grau-du-Roi -
7 : Saint-Laurent d'Aigouze - 8 : Aimargues - 9 : Le Cailar - 10 : Gallician - 11 : Saint-Gilles - 12 : Générac -
13 : Vestric et Canciac - 14 : Vergèze - 15 : Mus -

(environ 250 km - Microsoft Autoroute Express)

 

 

 

 

Ce symbole vous indique un bon coin où passer la nuit,
un point d'eau, un restaurant, de bons produits à acheter etc.

 

 

  • C'est en venant accueillir une amie en gare d'Arles que nous en profitons pour faire une balade dans cette ville chargée d'histoire, porte de la Camargue.

    Occupée par les romains et les barbares, les vestiges sont nombreux.

    Au coeur du vieux quartier, les célèbres arènes sont impressionnantes. Le théâtre antique est fort bien restauré et il faut voir aussi les Alyscamps, stupéfiante nécropole chrétienne où pendant quinze siècles il était de bon ton de se faire enterrer.

    Place de la République se dressent l'église Sainte-Trophime et son cloître, petits chef-d'oeuvre de l'art provençal.

    Pour finir, nous nous promenons au hasard des rues piétonnes et admirons de temps en temps de beaux hôtels particuliers.
 

 

 

 

 

 

  • Nous souhaitions visiter le musée du riz situé un peu après Le Sambuc. Le propriétaire nous signale qu'il est en travaux et qu'il n'ouvrira qu'à Pâques. Vu l'état des lieux, nous en doutons.

    Halte pour admirer des montagnes de sel, un peu après
    Salin-de-Giraud. Un promontoire permet de dominer la gigantesque exploitation.
 

 

  • Agréable déjeuner sur un petit parking de cette route pittoresque qui est bordée d'un côté par le Grand-Rhône et de l'autre par les marais.

 

 

 

  • C'est dans le Domaine de la Palisse que nous passons une bonne partie de l'après-midi. Cet ancien domaine de chasse est aujourd'hui propriété du Conservatoire du littoral. Niché entre la mer et les méandres du delta du Rhône, c'est un des derniers témoins de la Camargue originelle.

    L'exploration se fait à pied ou à cheval le long de sentiers balisés. Nous choisirons la première solution...
    Ce territoire est constitué de marais et d'étangs qu'aucun travail humain n'a protégé des ardeurs de la mer ou des caprices du fleuve.

    Durant ces trois heures de promenade nous n'observerons malheureusement que quelques flamants roses.
 

 

 

 

 

 

  • Nous arrivons en fin de soirée à la plage de Piémanson. La route qui y mène est spectaculaire car elle slalomme entre les marais. De l'eau partout !

    Nous découvrons enfin des dizaines de flamants roses avant d'arriver à la plage.

    C'est pourtant un peu tôt dans la saison puisque ce n'est que du printemps à l'automne que la Camargue accueille tout un monde d'oiseaux migrateurs. Marais et étangs sont habités par une faune extraordinairement dense.
 

 

 

 

 

 

  • Ce bout de terre qu'est la plage de Piémanson a des allures de bout du monde. En fait, c'en est un !
    Un poste de secours ouvert en été et une plage qui fait près de 25 km de long, royaume des caravanes, des camping-cars et des naturistes à la belle saison.

 

  • Nous passons la nuit seuls.

    La route et le terre-plein ne sont surélevés que de quelques centimètres par rapport au niveau de l'eau. C'est assez inquiétant.
    Le vent souffle à force 6 et nous sommes un peu secoués.

    Au réveil, grand soleil et spectacle magnifique : un étang à droite, la mer devant, un étang à gauche et de temps en temps un vol d'oiseaux.
 

 

 

- La vue depuis notre dînette -

 

 

 

 

 

  • A Salin-de-Giraud, les deux bacs du Barcarin n'arrêtent pas leurs va-et-vient incessants sur le Grand-Rhône et rejoignent Port Saint-Louis. Ils évitent ainsi aux camions et automobiles se rendant vers Marseille de passer par Arles, soit près de 80 kilomètres.

 

 

 

  • Le village ressemble étrangement à une cité ouvrière du Nord de la France avec ses petites maisons de brique toutes semblables et ses HLM. Il s'est développé à la fin du XIXe siècle sous l'impulsion de deux grosses sociétés, l'une exploitant le sel et l'autre fabriquant de la soude caustique.
 

 

 

 

  • La commune propose une aire avec tous les services gratuits. Elle est située près de la caserne des pompiers. Il est possible de stationner à une dizaine de camping-cars.
 

 

 

 

 

  • Quelques kilomètres et nous arrivons au bord de l'étang de Vaccarès où nous déjeunons. On entend le silence.


    C'est une élément régulateur essentiel du delta de la Camargue : il draine les eaux de tous les étangs voisins, celles des canaux d'irrigation ainsi que les eaux agricoles des rizières.


    D'une profondeur de moins de 2 mètres, perpétuellement brassé par les vents omniprésents et chauffé par un soleil généreux, il possède une grosse faculté d'évaporation qui lui permet d'évacuer toutes les eaux reçues.

 

 

 

 

  • Juste à côté se trouve le domaine de La Capelière. C'est le Centre d'information de la Réserve nationale de la Camargue.

    De nombreux panneaux explicatifs à côté de l'Accueil précèdent une balade de 1500 mètres sur une sentier de découverte à travers des paysages typiques. Les cabanes d'observation, dont certaines sont munies de longues vues, permettent d'observer de nombreux canards et quelques rares hérons ou flamants.
 

 

 

 

 

 

 

  • Il pleut et la nuit est presque tombée.

    Escale nocturne à Méjanes, sur le parking désert du Domaine Paul Ricard.

    Il n'accueillera ses clients qu'à partir de Pâques et propose des promenades à pied, en VTT ou même en petit train.

    Il y a aussi une très grande arène où se déroulent des festivités et deux restaurants.
 

 

 

 

 

 

 
- LE RIZ CAMARGUAIS -
  • C'est au coeur de la Camargue qu'est produit 98% du riz français, réussite basée sur le progrès et sur une volonté jamais démentie de fournir un riz de qualité.
    Le riz constitue d'ailleurs un élément important pour l'équipement environnemental de ce territoire.

    L'appellation "riz de Camargue" a obtenu en 2000 une Indication Géographique Protégée (IGP) garantissant toute sa saveur de provenance et d'authenticité.
    Il est récolté de mi-septembre à fin octobre.

    Lorsqu'il arrive à maturation, il suit un processus de transformation avant de faire les délices de nos tables.

    Ils sont environs 200 riziculteurs. La filière emploie 2000 personnes et génère un chiffre d'affaires de 61 millions d'euros.

 

 

 

 

 

  • Le château d'Avignon, lui aussi, n'ouvrira ses portes qu'en avril. Nous filons donc sur le parc ornithologique du Pont de Gau.
    Nous commençons par visiter la maison du Parc qui, à travers plusieurs panneaux explicatifs et de nombreuses photos, donne des renseignements sur la vie du parc. Des cartes font suivre les grandes traversées des oiseaux voyageurs.

 

 

 

 

  • Après le déjeuner, nous parcourons le sentier de découverte. Nous qui n'avions vu jusqu'à présent les flamants roses que de très loin, nous pouvons ici presque les toucher.
    Des observatoires permettent de les voir à quelques mètres. Le spectacle est extraordinaire. Ils sont entre 1700 et 2000 à s'être réunis dans ce merveilleux endroit et tiennent bien entendu la vedette.
    Quelque soit la saison, ils sont toujours plus de 1000 !

    Sont visibles également plusieurs variétés de canards, des hérons et quelques aigrettes.

    Vraiment, si vous n'avez qu'un parc à visiter en Camargue, c'est celui-là qu'il vous faut retenir. Il saura vous enchanter.

 

 

 

  • Le soir, pour la première fois, nous mangeons des steaks de taureau : un régal car la viande est très goûteuse.

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Les Saintes-Maries-de-la-Mer ne sont qu'à cinq kilomètres.

    Nous allons dormir sur l'aire de services de la plage Est. Les camping-cars sont relativement peu nombreux et l'endroit, en bord de mer, est très calme. Il en coûte 6 euros. Les services sont gratuits mais l'eau n'est ouverte qu'entre 9 et 12 heures.
    En poursuivant la route non goudronnée vers les plages, les possibilités de stationnement gratuites sont illimitées.

    Beaucoup plus de monde à la seconde aire, en entrée de ville. Pourtant, située en bordure d'une route fréquentée et d'un rond-point, elle doit être beaucoup plus bruyante. Six euros sont également demandés.

 

 

 

 

  • Le mistral souffre très fort : force 8 à 9 ; peut-être plus...
    Nous nous faisons chahuter toute la nuit. Cela nous rappelle certaines nuits en Irlande ou en Ecosse.

 

 

  • Nous avons beaucoup aimé cette petite ville nichée à l'extrémité du delta du Rhône. Elle doit partiellement son succès aux gens du voyage venus de toute l'Europe qui la fréquentent deux fois par an lors de fameux pèlerinages pour honorer leur sainte, Sarah.

    Avec ses créneaux, mâchicoulis et meurtrières, l'église Notre-Dame-de-la-Mer a davantage l'allure d'une forteresse que celle d'un bâtiment religieux. Depuis sa terrasse et son toit que l'on peut escalader, la vue est superbe sur la ville, le port et la mer . Nous sommes au point culminant de la Camargue.

    A l'intérieur, les ex-voto sont nombreux. La crypte abrite les reliques et la statue de Sainte-Sarah, patronne des gitans Elle est couverte d'étoffes et de bijoux.

    Le centre est agréable avec ses petites rues piétonnes et ses maisons fraîchement repeintes en blanc. Le petit côté insulaire que nous affectionnons tant.

    Un dernier tour sur la longue digue-promenade qui va de notre parking à Port Guardian et il est déjà temps de repartir.

 

 

 

 

 

  • La départementale 85A nous permet de quitter Les Saintes Maries. Une jolie route qui fait passer par le Mas Cacharel.

 

 

 

 

 

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