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  • A l'entrée d'Aigues-Mortes un Intermarché nous accueille. Il est le bienvenu car les stations-service sont rares dans la région et le gas-oil est cher. De plus, il est possible de laver les camions qui en avaient bien besoin.

    Le temps est magnifique et nous sommes tout de suite séduit par la beauté de la ville, ancienne capitale du sel. Nous sommes ici à l'extrême Ouest de la Petite Camargue, le bout des étangs et des marais. C'est également depuis cet endroit qu'appareillaient les flottes du roi Saint-Louis lorsqu'elles emportaient les croisés combattre en Terre sainte.

    L'aire de services est proche du centre et offre une très belle vue sur les remparts. L'eau et les vidanges sont gratuites, le stationnement coûte 6 euros en hiver et 7 euros après.

 

 

 

  • L'après-midi est consacrée à faire le tour des remparts par le chemin de ronde.


    C'est Saint-Louis qui eut l'idée de bâtir et de protéger cette ville mais ce sont ses fils et petit-fils qui la construisirent les fortifications. D'un périmètre de plus de 1600 mètres elles sont constituées de 15 ouvrages militaires comprenant tours, poternes et portes.


    Saint-Louis allait devenir le premier Roi de France à disposer d'un port d'accès à la Méditerranée et aux riches échanges commerciaux avec l'Italie et l'Orient.
 

 

 

 

 

 

  • La tour de Constance est de loin la plus importante. Du haut de ses 40 mètres, un joli panorama se dégage sur la ville, la Camargue, les salins, et les pyramides de la Grande-Motte.

    A l'horizon, la masse sombre des Cévennes.

    On admire également le joli chenal maritime le long duquel péniches et bateaux de plaisance sont accostés. C'est une escale importante : elle reste accessible depuis la mer par le port du
    Grau-du-Roi mais elle est aussi située sur le canal du Rhône à Sète qui est très fréquenté puisqu'il se poursuit par le canal du Midi qui mène jusqu'à Bordeaux.

 

 

 

 

 

 

 

  • Soleil et chaleur (plus de 20° !) sont au rendez-vous le lendemain pour la visite de l'intérieur de la ville.
    La porte de la Gardette nous permet de pénétrer dans l'enceinte.
    C'est un rectangle de 550 mètres de longueur sur 300 mètres de largeur à l'intérieur duquel les rues sont parfaitement rectilignes et à angle droit.


    Cernée par les cafés et les restaurants, la place Saint-Louis est le coeur de la ville. Nous verrons également les chapelles des Pénitents Blancs et des Pénitents gris ainsi que l'église Notre-Dame-des-Sablons.




    C'est presque à regret que nous quittons cette agréable étape dominée par la douceur et le soleil.
 

 

 

 

 

 

 

  • Aux portes d'Aigues-Mortes, l'implantation des Salins du Midi nous rappelle que la Camargue est pour la France le plus important centre de production de sel marin. Nous sommes au royaume des camelles, ces montagnes de sel de plus de 20 mètres de haut et de 400 mètres de long.
 

 

 

 

 

  • Le déjeuner est pris en pleine nature, sur le bord de la route qui mène au phare de l'Espiguette. Nous avons même la chance d'observer à travers la vitre des hérons, des aigrettes et des flamants.
 

 

 

 

 

  • Le Grau-du-Roi est à deux pas.

    Nous tombons par le plus grand des hasards sur l'aire de services située à côté des arènes.

    Si ce n'était des manoeuvres délicates du fait de l'étroitesse de lieux, l'endroit est calme et tout proche du canal et du centre.

    Lors de notre passage en mars, le stationnement était gratuit et le plein d'eau nécessitait quatre pièces de 0,50 euro.
 

 

 

  • Il fait un temps magnifique et plus de 20°. Nous en profitons pour longer le canal sur la rive gauche, le quai Colbert. Nous atteignons la plage après être passé entre les terrasses multicolores de restaurants à poissons dominant elles-mêmes les postes d'amarrage des petits bateaux de pêche.

    Une très belle vue se dégage sur l'autre berge : la vieille tour du fanal, symbole de la cité, de belles demeures anciennes et des palmiers.
 

 

 

 

 

  • Des bateaux de pêche déchargent sur le quai leur précieuse cargaison, survolés par des dizaines de mouettes piailleuses. Cela sent bon la mer.
    Tout étant à l'échelle humaine, on oublierai presque que nous sommes ici dans le deuxième port de Méditerranée française par sa production, juste après
    Sète.

 

 

 

 

  • Déjà beaucoup de monde se promène sur la digue bordée de jolis immeubles ainsi que dans la rue piétonne aux nombreuses boutiques. Cela doit être infernal en été.

    Encore une bien belle escale dont nous souviendrons.

 

 

 

 

 

  • La tour Carbonnière est contemporaine des remparts d'Aigues-Mortes.


    Imposante, elle était à la fin du XIIIe siècle la seule voie d'accès des terres vers la cité. Elle fut ensuite transformée en poste de péage.


    Depuis son sommet, un joli panorama se dégage sur la route construite sur une digue, sur les marais et les étangs peuplés de nombreux oiseaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  •  L'après-midi est consacrée à la visite de trois villages tous plus charmants et pittoresques les uns que les autres. Le thermomètre affiche 23°

    Premier arrêt à
    Saint-Laurent d'Aigouze. Au coeur de la cité, la place principale, toute en rondeurs et bordée de platanes, abrite deux éléments étonnamment liés : bien campée au centre du cercle, l'église est flanquée d'arènes aux panneaux joliment décorés.

 

 

 

 

  • La place principale d'Aimargues réunit un ensemble architectural assez impressionnant pour ce petit village : un hôtel de ville et une grande église qui porte la mention "Liberté - Egalité - Fraternité" !!!

 

 

 

 

  • Avec ses ruelles circulaires, son église romane et ses arènes, Le Cailar est un village très représentatif de la Camargue. Due au peintre François Boisrond, la signalétique urbaine est unique en son genre. La tradition taurine y est très présente et les prés accueillent de nombreuses manades.
 

 

 

 

 

 

  • Nous comptions dormir à Vauvert, et bien tous les parkings susceptibles de nous recevoir sont munis de barre de hauteur. Diable !

    C'est un peu plus loin, à
    Gallician, que nous nous arrêtons à côté de la halte nautique, en bordure d'un étang colonisé par de nombreux oiseaux.

    Ce charmant endroit possède également une coopérative qui permet de déguster ses "Costières de Nîmes", des arènes, une église, une boulangerie et ... un robinet près du boulodrome.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Le GPS ne nous mènera pas directement à l'aire de services de Saint-Gilles qu'il indique au mas d'Aubier, situé encore à plus de 8 kilomètres.


    En définitive, elle se trouve sur la route d'
    Arles, à droite, juste avant de franchir le pont. La borne qui demande une carte bleue ne semble pas fonctionner.


    Pour notre part, nous stationnons dans une trouée de verdure, à gauche après le pont. C'est également à cet endroit que nous passerons la nuit. Face au port de plaisance, le cadre est agréable et très tranquille.

 

 

 

 

 

 

  • Son abbatiale rappelle les grandes heures vécues par la petite ville au temps fastueux des comtes de Toulouse. C'était aussi un point de départ pour les croisades et par là même une place commerciale importante, lieu de passage obligé pour le négoce vers le Moyen-Orient. Mais au XIIIe siècle, la création d'Aigues-Mortes entraîna le déclin irréversible de la ville.

    Ce chef-d'oeuvre de l'art roman se compose d'un ensemble de trois portails dont les sculptures dues aux meilleurs ateliers de l'époque n'ont pas été trop mutilées en ces temps de violence.
    La crypte est immense avec ses 50 mètres de longueur.

    L'escalier à vis rarissime dans le monde entier montre un assemblage complexe qui constitue toujours une référence pour les maîtres-tailleurs.

    Nous terminons par la visite du musée situé dans la maison romane et par un tour dans les vieilles rues et sur le port.
 

 

 

 

 

  • Dernier jour de notre découverte de la Camargue. Le temps est toujours aussi beau et aussi chaud. Près de 25° dans l'après-midi !

    Nous allons découvrir quatre villages très proches les uns des autres, qui, autant le dire tout de suite, ne nous ont pas émerveillés.

 

 

  • Générac sera le premier. Son château domine l'agglomération. Il ne fait nullement penser à une forteresse guerrière : ni murailles, ni créneaux, ni donjon. C'est sans doute pour cette raison qu'il est encore debout, n'ayant pas eu souffrir de combat. Il servait au Moyen-Age de poste de péage ainsi que de lieu d'observation. Il y a aussi le célèbre escalier à vis que Saint-Louis, selon la légende , escaladait à cheval.
    Dans une partie des murs se trouve le musée de la tonnellerie qui est fermé à cette époque.
    Plus bas, la place centrale abrite une belle église et pas moins de trois cafés.

 

 

 

 

  • A Vestric et Candiac où nous déjeunons, nous ne voyons pas âme qui vive. Seules les arènes retiennent notre attention ainsi que la petite chapelle.

 

 

 

 

  • Vergèze nous semble plus pittoresque. Nous commençons par un circuit qui emprunte au départ la rue haute et qui finit par la rue... basse !

 

 

 

 

 

  • Mus nous fait rencontrer une charmante septuagénaire avec qui nous discutons longuement.

    Elle est originaire de
    Corneville (comme les cloches de l'opérette), a passé sa carrière professionnelle à Paris avant de rejoindre ce minuscule village d'où est originaire son mari. Installée ici depuis plus de dix ans on continue à l'appeler "l'étrangère"...

    Petit tour dans le village et il ne nous reste plus qu'à rentrer après une escale agréable à
    Beaune.
 

 

 

 

 

 

Il est incontestable que le début mars n'est pas l'idéal pour parcourir la Camargue
car bon nombre de sites ne sont pas encore ouverts à la visite.
Il y règne toutefois une agréable odeur de printemps et la découverte de cette région fut une expérience fort agréable.
Un bien beau voyage...

 

 

 

 

 

 

 

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