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Carthagène
des Indes - île de Pâques :
5.600
km - 7h30 de vol
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JOUR 6
:

- Un bon et copieux
petit-déjeuner et c'est reparti -
- Lever
matinal car nous quittons l'aéroport de
Carthagène-des-Indes
à 9 heures.
Plus de 7 heures de vol nous attendent.
Les vues depuis le hublot, les conférences de
Jean-Pierre et un bon repas à bord servi par les
adorables Natacha et Pedro nous feront
patienter.

- Après
contact et autorisation de la tour de contrôle, le
commandant, "Super Mario", nous fait survoler les
superbes abords de l'île de
Pâques à très basse altitude
: un grand moment.
Il faut dire qu'il n'atterrit ici que quelques avions par
semaine.
Il dirige son Boeïng avec l'aisance d'un vulgaire
planeur de quelques centaines de kilos.
Comme
il y a trois ans, nous sommes chaleureusement accueillis
à l'aéroport par le traditionnel spectacle
de danses Maori et par de souriantes jeunes
filles qui nous offrent un collier de fleurs en signe de
bienvenue.
Nous sommes ici un peu au bout du monde : Rapa
Nui, "la grande lointaine", battue par les vents,
est ancrée en plein océan
Pacifique puisque Tahiti
à l'Ouest et le Chili à
l'Est sont à près de 4000 km.
Elle fut découverte par le capitaine
néerlandais de "l'Arena",
Jacob Roggeven, le jour de Pâques
1722 car lui et son équipage manquaient de vivres
et d'eau. Lors du débarquement, ils
reçurent un accueil "mitigé" et il ordonna
d'ouvrir le feu sur les indigènes.
La belle piste de l'aéroport a été
rallongée pour permettre en cas d'urgence
l'atterrissage de la navette spatiale
américaine.
- Il
n'y a encore pas si longtemps un seul navire de guerre
accostait chaque année pour apporter vivres et
matériel. Accostait, si l'on peut dire car il n'y
a jamais eu de port ni de quai.
- Une
agréable route, maintenant goudronnée, nous
guide jusqu'au joli lac volcanique d'Orango non
sans nous avoir offert de belles échappées
sur l'océan.
- La
soirée s'approche et nous filons sur le site
de Tahai où de nombreux Moaïs
nous attendent depuis notre dernière venue
en 2011.
En bord de mer, l''endroit est superbe.
Le
mystère des Moaïs reste
entier ou presque.
Lîle est surtout connue pour le flou
qui entourait la fabrication, mais surtout le
transport de ces blocs de basalte et leur
élévation.
Ces gigantesques monolithes mesurent de 3
à 20 mètres de haut et
pèsent jusqu'à 100 tonnes.
Incarnation de dieux et des ancêtres, on
en dénombre entre 300 et 1000 en fonction
de la comptabilisation (debouts, à terre,
enterrés, cassés ou
inachevés).
Ils sont dispersés par groupe un peu
partout en bord de mer ou au pied des collines
volcaniques.
Curieusement, ils tournent tous le dos à
l'océan.
Sculptés en forme de phallus, on n'est
pas encore tout à fait certain de la
façon dont ils ont été
érigés.
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Comme
la dernière fois, un cocktail dînatoire est
offert à près de 200 personnes.
Une importante logistique est mise en place avec tentes,
cuisines ambulantes, fauteuils et tables
décorées.
Les danses rituelles sont toujours à
l'honneur.
Le barbecue et ses brochettes rencontrent un franc
succès.
- Après
le somptueux coucher de soleil, il est temps d'aller se
reposer.
Ce fut une excellente soirée.

- Comme
il n'existe pas de grands hôtels ici, nous sommes
dispatchés dans une dizaine de chambres
d'hôtes très propres, accueillis par des
propriétaires souriants.


JOUR 7
:
- Encore
un lever très matinal avant de parcourir sous le
soleil une bonne partie du tour de l'île et de
s'arrêter dans trois des centres les plus
importants de moaïs de
l'île de Pâques.
Le peu de population rencontré est souriant et
amical. Elle est le fruit de très nombreux
métissages et n'a ni le type polynésien, ni
le type chilien.
- Juste
à côté, à Rano
Raraku, se trouve la "carrière des
statues" car c'était ici, dans la roche de ce
volcan, que 95% des moaïs de
l'île ont été extraits et
taillés.
Près de 400 sont encore visibles dans un
état d'avancement différent. Elles
symbolisent les dieux et les ancêtres.
- Quelques
kilomètres de piste et Tongariki et
ses quinze moaïs parfaitement
alignés se dessinent.

- Dernier
arrêt à Anakena. Sur cette
jolie plage de sable blanc, les moaïs
sont veillés par une cocoteraie.
Un endroit magnifique où nous serions
restés plus longtemps !
- Nous
rejoignons l'avion mais avant de monter à
bord, la photo-souvenir nous attend.
Ce deuxième séjour touche à sa fin
et nous ne nous lassons pas de cette île
magique.
Quel bel endroit !

- photo J.F. PUECH -

- Pour
agrémenter ce vol, un bon repas nous est servi et
notre conférencier évoque avec son talent
habituel Tahiti et la
Polynésie.
Le personnel naviguant, entièrement portugais, est
toujours aussi charmant, notamment Natacha et Pedro qui
s'occupent de la classe "affaires".

Tahiti...

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