Bernard.Tartois@wanadoo.fr



après le
Panamà, nous restons sur les traces des Conquistadors
avec...
la
Colombie
du 24 février
au 7 mars 2013
Photos Nicole et Bernard
TARTOIS
Canon IXUS 850
IS et IXUS 130
© Bernard TARTOIS - Tous droits
réservés

organisé par TMR - 349
avenue du Prado - 13417 MARSEILLE CEDEX 08
04.91.77.88.99


- Il
ne nous reste plus qu'à rejoindre
l'aéroport pour gagner la Colombie depuis
le Panamà. Le vol durera une petite
heure.

- Deux charmantes "bimbos"
dans le hall du duty free -


- La
température dépasse les 30° et nous
débutons notre séjour en Colombie
par la dégustation d'un gigantesque et savoureux
steack.
- Deux
fois plus grand que la France, avec une population
de plus de 46 millions d'habitants, c'est le
troisième pays le plus peuplé et la
quatrième puissance économique de
l'Amérique latine.

- Commençons
par Carthagène des
Indes, une ville qui
nous enchantera.
Ainsi dénommée pour la distinguer de la
Carthagène
dEspagne, elle fut construite sur le site
dun village amérindien abandonné,
Calamarí
(qui signifie en indigène calamar), situé
sur une petite île portant le même nom.
Située au Nord, sur la côte
Caraïbes, vivant témoignage de batailles
historiques, elle conserve ses secrets derrière
ses remparts et ses bastions avec l'océan pour
seul témoin.
Carthagène
offre une richesse culturelle et une atmosphère
caribéenne décontractée,
habitée par des gens sans problèmes,
dune gentillesse rare, aux vies bien
réglées.
Soucieux de donner une autre image de leur pays, les
Colombiens sont toujours ravis daccueillir les
touristes.

- Nous
débutons notre découverte de la ville par
le couvent de la Popa. Situé sur un
promontoire atteignant les 145 mètres, il offre de
belles vues sur la cité.

En
redescendant, nous nous arrêtons pour parcourir
l'imposant château de San Felipe de
Barajas.
Situé à lintérieur des limites
de la cité, il a été construit entre
1536 et 1657. Il constitue un exemple significatif de
larchitecture militaire espagnole.
On ne peut être que
stupéfait par la disposition ingénieuse de
ses emplacements de défense et de tir comme par
ses passages secrets, conçus pour contrôler
les mouvements des troupes adverses sans être vu
ou, en cas de prise du fort, semer le trouble chez
lennemi.




Visite
à pied du quartier colonial, en particulier des
quartiers San Diego et San Domingo.
Entourée par 12 km de remparts, la vieille ville
conserve tout le charme de la période coloniale
avec ses rues étroites flanquées de jolis
balcons.
L'église de San Pedro Claver,
érigée au XVIIè siècle par
les jésuites a sa façade en pierre coraline
comme la plupart des édifices de la vieille
ville.
Bon déjeuner dans un petit restaurant. Comme
souvent les serveurs ne sont pas très
réactifs et manquent d'organisation. Nous sommes
sous les cieux des Caraïbes...



- 20
minutes en car et nous arrivons au village de
La
Boquilla, village de
pêcheurs où nous sommes chaleureusement
accueillis.
Des pirogues à la stabilité très
douteuse nous attendent pour nous mener au cur de
la mangrove de la Ciénaga Juan Polo via le
"tunnel de l'amour" et le "tunnel de
l'amitié".
Nous observons de très nombreux oiseaux qui ont la
facheuse manie de s'envoler lorsque nous approchons pour
les photographier ;-)

- Bon
dîner dans un restaurant du centre avec musiciens
(que nous verrons) et danses (que nous ne verrons
pas).



- Toujours
un très beau temps et une chaleur de 30 à
35° depuis notre arrivée.
- Le petit-déjeuner
est toujours aussi varié qu'abondant et
délicieux -
- Pour
cette journée dédiée aux plaisirs de
la mer, le car nous mène à
l'embarcadère depuis lequel une vedette rapide
nous mènera en une heure aux îles du
Rosaire.
Propulsée par deux moteurs hors-bord de 250 cv,
elle file à 30 nuds, soit 55 km/h
environ.



- Dans
un cadre magnifique, nous faisons le tour de quelques
unes des 27 îles qui composent cet archipel
entouré d'eau cristalline et de coraux aux
couleurs surprenantes.
- Après
une balade au village rejoint en 45 minutes et
sympathisé avec nombre d'habitants, nous revenons
pour déguster une langouste aussi succulente
qu'énorme.



- Un
bon bain et nous repartons de ce petit paradis.
Vent arrière à l'aller, nous sommes vent
debout au retour. Le capitaine n'ayant pas réduit
sa vitesse pour autant, nous arrivons complètement
trempés malgré les ponchos qui nous ont
été prêtés.

- Une
seconde douche et il est temps de rejoindre l'ancienne
chapelle du monastère où un menu de choix
nous est servi dans un cadre royal.
Pas moins de 13 serveurs sont au petits soins pour les 23
convives que nous sommes !


- Pour
cette journée libre, nous nous promenons
longuement dans cette belle cité qu'est
Carthagène.
Déjeuner à l'hôtel dans un cadre
tranquille et magnifique. Je me rappellerai longtemps des
moules à la Diable qui m'ont été
servies : délicieuses !

- L'après-midi,
balade dans la vieille ville et au Musée de
l'Emeraude.

Le
soir, nous rejoignons en calèche le "Club de
Pêche", réputé comme l'un des
plus fameux restaurants de la cité.
Effectivement, excellent repas en terrasse avec vue sur
la baie de
Carthagène.
Au menu : cebiche de poisson, délicieuses
crevettes sautées à l'aïl (il sera
difficile d'en déguster en France derrière
celles-là...) et très bon dessert.
Le tout arrosé d'un Sauvignon bien
frais.


-
Colombiens dans la rue -


|





- Un
peu plus d'une heure d'avion nous permet de rejoindre
Bogota,
située à 2600 mètres d'altitude,
capitale de la Colombie.
Nous avons perdu une dizaine de degrés depuis
Carthagène
: la température ne sera plus que de 20 à
25° durant notre court séjour.
- Cosmopolite
et en pleine expansion, ses habitants viennent de tous
les coins du pays, ce qui fait de la capitale un
véritable microcosme de la société
colombienne.
Dès notre arrivée tardive, nous rejoignons
un restaurant du centre pour déguster une nouvelle
fois d"excellentes viandes.

- Le
reste de l'après-midi sera consacré au
Musée de l'Or.
Il fut fondé en 1939
à l'initiative de la Banque de Colombie pour
sauver ce qui restait encore de l'extraordinaire
patrimoine d'orfèvrerie préhispanique
légué par les différentes
civilisations précolombiennes qui
coexistèrent et se succédèrent dans
le pays.
Il possède des pièces de 14 cultures
indigènes. Il renferme également 35.000
pièces d'or, 20.000 pièces en os,
coquillages, céramiques ainsi que quelques momies
de tribus indigènes.
Les masques et les bijoux y tiennent une place
importante.
Pour les cultures préhispaniques, les
métaux avaient un aspect symbolique du fait de
leur intime relation avec la terre,
considérée par les tribus indigènes
comme un être vivant.

- Pour
eux, l'or représentait la couleur ou " la sueur du
soleil", symbole du pouvoir et l'argent "les larmes de la
lune".
Les pièces fabriquées servaient de
décorations personnelles souvent associées
à l'exercice du pouvoir ou expression
extérieure des castes, bijoux (colliers, boucles
d'oreille, bracelets, narigueras ou " boucles de nez ",
pectoraux, broches), ustensiles domestiques
(hameçons, aiguilles, peignes,
).
D'autres avaient un caractère
cérémonial, soit comme offrandes
funéraires lors d'enterrements permettant le
retour à la terre des réalisations
artistiques métalliques, soit utilisées par
les chamanes au cours de cérémonies
d'adoration des dieux. Le plus important était
SUA, le " Soleil ".
- Avant
le Pérou, la Russie et le Costa
Rica, c'est le premier musée du genre dans le
monde, tant par sa taille que par les soins de
préservation prodigués aux trésors
collectionnés.

- Départ
en car pour un autre restaurant ou nous assisterons
à des danses traditionnelles aussi
intéressantes que colorées.



- A
deux pas de l'hôtel, nous visitons le superbe
musée Botero.


- Fernando
Botero -
- Botero
est né à
Medellín en 1932.
Le
monde de luvre de Botero est
essentiellement celui de Medellín, de
Marinilla, de Tolu et de Bogotá.
Il devint célèbre à partir
de 1951 grâce à une exposition
personnelle de petite ampleur.
Après un voyage en Europe, il retourne en
Colombie en 1955. Il y retrouve
lunivers de sa jeunesse. "Je veux pouvoir
tout peindre, mais toujours dans lespoir
que tout ce que jentreprends soit
pénétré de lâme
latino-américaine".
Botero sinstalle alors dans la
capitale de Santa Fé de
Bogotá où il expose ses toiles
à la bibliothèque nationale et
enseigne à lacadémie
artistique. Il sinspire de
larchitecture coloniale du quartier de la
Candelaría de Bogotá que lon
retrouve dans sa figure du Cireur (1989) ou dans
la série consacrée à La Rue
(1987-1988).
Botero
partage désormais son temps entre New
York, la Colombie et lEurope.
Son uvre est caractérisée
par lobésité des personnages
peints ou sculptés. En Colombie, des
reproductions de ses toiles sont
fièrement affichées dans les
restaurants, les autocars, les gares, les
bistrots, etc.
Il a offert une bonne partie de sa collection
personnelle à la Fondation qui porte son
nom et se visite gratuitement à
Bogotá.
source "Le
Petit Fûté"
|


- Suivront
une longue balade dans le quartier de la
Candelaria, de la plaza Bolivar, de la
plaza del Chorro, du parc de
l'Indépendance, de la cathédrale
et, pour finir, de la plaza de Toros.
Un excellent restaurant nous attend avec une coupe de
champagne pour fêter la fin du voyage.

- Nous
décollons depuis le tout nouvel aéroport
"aeropuerto El Dorado".
C'est un A 340 qui va nous mener à
Paris
en 11 heures.


- Après
plus de 10 jours de chaleur ou de grosse chaleur, nous
arrivons à
Paris
avec 10° et un peu de pluie.
- Traditionnelles photos
de fin de voyage dans le quartier des grands magasins de la
gare Saint-Lazare -

- Merci pour leur
compétence, leur gentillesse et leurs attentions
à la souriante Sandrine et à notre ami Jean
qui nous ont accompagné au Panama et en Colombie
-

- Merci également aux guides
locaux qui furent parfaits en tous points -
- Que
ce soit au Panama ou en Colombie nous avons
découvert de jolis paysages et de
superbes sites.
Les habitants étaient souriants et
accueillants et nous nous sentions les
bienvenus. Pas une goutte de pluie et des
températures allant de 20 à
35°.
Les hôtels étaient comme toujours
somptueux et les repas souvent
délicieux.
Quant à l'organisation de T.M.R., elle
reste irréprochable.
|

Le livre-photos
du voyage au Panama et en Colombie
Souvenirs,
souvenirs...
Créé par mes soins, il a été
somptueusement réalisé par CEWE COLOR,
partenaire entre autres de la FNAC.
Qualité du papier, fidélité des
couleurs, en tous points une réalisation parfaite de
leur part.
De plus, une livraison en une dizaine de jours dans un
emballage robuste et un prix raisonnable.
A recommander !
















retour
vers le Panamà...


Bernard.Tartois@wanadoo.fr

|