Bernard.Tartois@wanadoo.fr


sur les traces des
Conquistadors...
Panama
du 24 février
au 7 mars 2013
Photos Nicole et Bernard
TARTOIS
Canon IXUS 850
IS et IXUS 130
© Tous droits
réservés

organisé par TMR - 349
avenue du Prado - 13417 MARSEILLE CEDEX 08
04.91.77.88.99

J0 UR 0 : ARRIVEE A
ROISSY-CHARLES DE GAULLE
|
- C'est
sous une petite couche de neige que nous arrivons
à Roissy-Charles de Gaulle avec une
température en-dessous de 0°.
Comme d'habitude, nous avons réservé une
chambre à l'hôtel IBIS. En raison
d'une importante manifestation dans le hall des
expositions de
Villepinte
qui est tout proche, les chambres avec
petit-déjeuner sont passées de 102 à
169 euros !
Dîner corect au restaurant "Pâtes et Pizzas"
avec un service souriant et efficace.



Un peu moins de 10.000
kilomètres nous séparent de
l'Europe

- Roissy CDG -
- Le
lendemain, toujours froid et
neige. L'avion doit
être dégivré et décolle avec
30 minutes de retard. Une heure est nécessaire
pour relier
Amsterdam.
Il n'existe pas de liaison directe entre
Paris
et Panama
Ciudad.
Nouvel
avion, un Boeing 777 en l'occurrence, qui nous
mène en plus de 10 heures au
Panama.
Un bon repas nous est servi. Par contre, les
hôtesses de KLM, pourtant à la bonne
volonté évidente, sont d'une inorganisation
qui dépasse l'imagination.
Le vol est "agrémenté" par les cris et les
pleurs de quelques jeunes enfants et surtout par une
Espagnole qui n'arrête pas une seconde de parler
avec son voisin, de hurler devrais-je dire, et ceci,
même en déjeunant !
On ne parle pas la bouche pleine, señora
!
- La
chaleur, Sandrine, la charmante coordinatrice qui nous
accompagnera pendant tout notre séjour et
Juventino, un jeune guide sympathique nous attendent pour
notre transfert à l'Hôtel
Trump Ocean Club
5*.

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- Sandrine
|
et
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Juventino
-
|
- C'est
le nouvel hôtel de luxe du milliardaire Donald
Trump qui va nous recevoir pour cinq nuits. Son
architecture rappelle une voile posée sur
l'océan. C'est un des plus hauts bâtiments
d'Amérique latine.
Notre chambre et le cadre sont extraordinaires. Pas moins
de 18 coussins et oreillers ornent nos lits !
Un excellent dîner concocté par deux chefs
français nous est servi : originalité des
plats, saveurs, service, cadre, tout y est !



PANAMA CIUDAD
en bref...
- Avec
un million d'habitants, Panama est la capitale
et la ville la plus peuplée de la
République du Panama, située sur
la côte Pacifique, à
l'entrée du célèbre
canal.
Elle connaît un climat équatorial
avec une saison humide qui s'étend de mai
à décembre et une saison
sèche de janvier à avril. Les
températures annuelles se situent entre
21 et 35 °. Durant notre voyage, elles
varieront de 25 à
38°.
- La
ville, fondée en 1519, prospéra
vite grâce à sa position
stratégique dans l'empire espagnol, sur
la route marchande de l'or et de l'argent
extraits du Pérou.
Elle fut pillée et brûlée en
1671 par le pirate gallois Henry Morgan.
Reconstruite plus à l'ouest, la nouvelle
ville ne retrouve son dynamisme qu'avec la
construction de la première liaison
ferroviaire interocéanique du continent
(1855) puis celle du canal (1914), ranimant sa
fonction de transit.
- La
rétrocession complète, en
décembre 1999, de la Zone du canal aux
autorités panaméennes a
entraîné une recomposition urbaine
de la capitale du fait de la
récupération des espaces
résidentiels, fonctionnels (canal, port
de Balboa, aéroport, entrepôts) et
également non bâtis (forêts)
de la Zone.
|

- Par
un temps magnifique qui frôle déjà
les 30°, départ en bus pour embarquer
à Gamboa dans une petite barque qui
va nous faire naviguer sur le célèbre
canal de Panama et les îles
secrètes du lac Gatun :
encadrées par une végétation
luxuriante, nous avons la chance d'apercevoir des
crocodiles et des tortues, des singes et de nombreuses
espèces d'oiseaux multicolores.

- Le
Canal de Panama est une des plus
importantes constructions réalisées au
siècle dernier. Long de 77 kilomètres
reliant l'Océan Atlantique à l'Océan
Pacifique, il permet aux navires de raccourcir
considérablement les distances et les dangers que
représentent le passage du Cap Horn
au sud du Chili
et de
l'Argentine.
Les énormes bâtiments qui naviguent dans
cette voie d'eau étroite, bordée par la
forêt vierge, créent un spectacle
inoubliable.
Le CANAL
de PANAMA :

- Le
canal de Panama , inauguré officiellement
le 15 août 1914, relie les océans
Atlantique et Pacifique par un étroit
isthme. Il constitue, avec le canal de Suez,
l'une des deux voies d'eau artificielles les
plus stratégiques au
monde.
- Les
navires qui empruntent le canal pour relier les
côtes Est et Ouest des États-Unis
ou une côte de l'Amérique du Nord
et la côte opposée de
l'Amérique du Sud ou encore pour aller de
l'Europe vers l'Asie ou l'Australie, sans
contourner le cap Horn, raccourcissent leur
voyage de plusieurs milliers de
kilomètres et d'environ trois semaines.
Que de temps économisé
!
10%
du trafic maritime mondial transite par ici. Le
passage d'un des 12 à 14.000 cargos
annuels est facturé en moyenne la
coquette somme de 300.000 USD. C'est aujourd'hui
une source majeure de financement pour
l'État
Le canal se trouve au plus bas point de la ligne
de partage des eaux américaines et ne
traverse pas l'isthme d'est en ouest comme on
peut le supposer.
Dès son entrée, à
Colón, sur l'Atlantique (mer des
Caraïbes), le canal se dirige vers le Sud
à travers les écluses de
Gatún jusqu'au lac éponyme. Il
s'oriente alors à l'Est et dirige son
cours vers le Sud-Est jusqu'à la baie de
Panama, dans le Pacifique. Il se termine
près de Balboa.
- Les
écluses du canal fonctionnent grâce
à l'écoulement par gravité
des eaux des lacs. Chaque série
d'écluses, construites par paire, permet
le passage simultané des navires dans les
deux sens.
En raison de la fragilité du
mécanisme des écluses, seules les
petites embarcations peuvent les franchir par
leurs propres moyens. Les navires plus
importants sont remorqués par des
locomotives électriques appelées
mulas coulissant sur des rails le long
des murs des écluses.
Des pilotes embarquent sur les navires à
l'entrée du canal pour diriger leur
manuvre. Une fois l'autorisation
accordée, il faut en moyenne neuf heures
pour passer des eaux profondes d'une côte
à l'autre, mais la traversée peut
durer entre quinze et vingt heures.
Lorsque la tranchée Gaillard n'est pas en
cours de dragage, la circulation se fait dans
les deux sens (sauf les navires de grande taille
qui ne peuvent se croiser dans cette section).
Un système de contrôle automatique
du trafic fixe les horaires de traversée
et suit le trafic en différents points du
canal.
|
- Déjeuner
sur un bateau perdu au milieu de la jungle. Après
le repas, une partie de pêche est organisée
ou une balade en kayak ou même une sieste dans un
hamac.
- Retour
à l'embarcadère pour visiter les
gigantesque écluses de
Miraflorès.
Une plate-forme permet aux visiteurs de découvrir
ce site étonnant et ses activités. Un
musée présente des maquettes et un film sur
le canal.
Nous en profitons pour déguster une
Pinacolada bien fraîche.

- Après
des embouteillages très importants, nous arrivons
finalement à l'hôtel pour apprendre que
l'électricité est coupée dans toute
la ville depuis plus d'une heure. Impossible de monter
dans les chambres plongées dans le noir.
Evidemment, pas d'ascenseur. De plus, nous sommes au
36ème étage !
Cap sur la terrasse de la marina où une bonne
bière nous fera patienter.
Sandrine et Jean s'activent pour nous trouver un
éventuel plan B au cas où la panne
s'éterniserait.
Tout rentrera dans l'ordre deux heures plus tard.
C'était un gros câble d'alimentation qui a
été accidentellement coupé lors des
travaux de construction du métro. Une capitale
entière sans électricité, ça
fait désordre !

- Noir, c'est noir !
-
- Quelques
minutes dans la chambre et il est temps d'aller passer un
excellent moment au restaurant...


- Toujours
et encore le grand soleil et plus de 30°.
Départ en car pour une journée durant
laquelle nous allons faire un aller-retour entre
l'océan Pacifique et
l'Atlantique.
- Premier
arrêt pour visiter le jeu d'écluses du
Lac Gatun qui est très impressionnant.
Les bateaux sont guidés par quatre locomotives
car, pour rentrer dans le sas, il ne reste qu'une
cinquantaine de centimètres de chaque
côté de la coque.
La lac et les
écluses de GATUN
- Gatún
est un lac artificiel formé dans le but
dalimenter les écluses du canal. Il
forme une majeure partie du canal de Panama. Le
lac a été créé entre
1907 et 1913 par la construction du barrage
Gatún sur la rivière Chagres.
Au moment de sa création, le lac
était le plus grand lac artificiel au
monde et le barrage était le plus grand
barrage en terre.

- La
visite des écluses donne bien toute
lampleur du défi humain qua
représenté la construction de
cette uvre commencée par le
Français Ferdinand de Lesseps et dont les
travaux furent achevés, non sans
embûches, en 1914.
- Union
de la mer des Caraïbes et de
locéan Pacifique sur près de
80 km de longueur, pour une profondeur minimale
de 12 mètres et une largeur minimale de
91 mètres, il voit passer chaque
année pas moins de 14.000 navires.
Celui-ci à été
rétrocédé par les
américains au Panama le 31
décembre 1999.
|
- Un
peu plus loin nous admirons le titanesque chantier
commencé en 2007 destiné à
élargir le canal et à construire deux
écluses supplémentaires qui seront plus
longues, plus larges et plus profondes que les anciennes
qui resteront en service. Des bateaux encore plus
importants pourront transiter.
Tout devrait être opérationnel en 2014 pour
le centenaire du canal.

- Quelques
dizaines de kilomètres sur une route pittoresque
le long de la côte Caraïbes
avant d'arriver à
Portobello.

- Jean, notre sympathique
accompagnateur -
- Deux
petits bateaux nous attendent pour nous faire traverser
la baie de
Portobello.
Ils nous mènent, au milieu des voiliers tour du
mondistes qui sont au mouillage, dans un bon restaurant
situé dans un cadre paradisiaque.
Un cocktail de bienvenue nous attend.






- Une
trentaine de kilomètres avec un chauffeur de car
en plein entrainement pour le rallye de
Monte-Carlo
et c'est la gare de Corozal qui se
dessine.
Le Panama Canal Railway nous attend.
Le train et un luxueux wagon décoré comme
à l'époque de la ruée vers l'or nous
accueillent. Longeant souvent le canal, c'est un
agréable voyage.
Le
PANAMA CANAL RAILWAY relie les océans
Atlantique et Pacifique. La voie ferrée
fut ouverte en 1855, après quinze
années d'études dues à
l'Américain Bidde, à une
époque où les premières
locomotives commençaient à peine
à rouler en Europe.
Construit afin de permettre d'écouler un
trafic de plus en plus intense vers la
Californie, en particulier lors de la
ruée vers l'or de 1849, il a vu
débuter ses travaux de construction en
1850 pour voir ensuite passer le premier train
assurant la desserte de bout en bout le 28
janvier 1855.
Les travaux de terrassement, l'endiguement des
quelques torrents, la percée de ces
forêts marécageuses sous une
température chaude et humide,
coûtèrent beaucoup de vies humaines
et d'argent.
|
- Le
soir, le menu "tapas" et le service de
l'Hôtel Trump nous a
déçu. Nous qui étions
enchantés par le repas gastronomique servi lors de
notre première venue, deux jours plus
tôt.

- En
car, après un tour de la ville moderne avec ses
nombreux buildings en bord de mer, visite du quartier
colonial de la capitale avec arrêt aux Casco
Antiguo aussi appelé Casco
Viejo, la vieille
ville fondée par le conquistador espagnol Pedro
Arias de Avila en 1519.
Ces ruines, les plus anciennes du pays, ne sont vraiment
pas impressionnantes.

- notre guide en compagnie de
Nicole -
- Suit
une balade dans la vieille ville où les
façades de styles français, espagnol ou
italien sont nombreuses.
Nous découvrons l'église San
José et son autel en or, la place de
France et son ambassade, le
Théâtre national, la
place Bolivar et la
cathédrale.
- Après
un déjeuner correct dans un petit restaurant, nous
visitons le Musée du Canal
Interocéanique. Les photos sont
malheureusement interdites et toutes les explications
sont en espagnol.
Un peu plus loin, c'est le Palais de las
Garzas et le Palais de la Présidence
panaméenne.
Pause gourmande aux saveurs exotiques chez le meilleur
glacier du pays.

- Dîner
dans un des plus fameux restaurants de la ville.
Une ambiance musicale avec danseurs traditionnels nous
donne l'occasion d'admirer le somptueux costume
traditionnel, la Pollera, qui fait la
fierté de la femme panaméenne.
Tellement coûteux, il est conservé dans un
coffre de banque lorsqu'il n'est pas utilisé.
Nous retrouvons avec plaisir notre luxueuse chambre pour
un repos bien mérité.



- Une
heure de car nous permet d'arriver à
l'embarcadère. Deux pirogues creusées dans
des troncs d'arbre nous attendent.
Vingt minutes plus tard nous arrivons chez les
Emberas, une des six communnautés
indigènes du pays. Ils sont tous venus nous
accueillir avec le sourire.
38 "vrais" indiens vivent ici depuis 6 ans. Ils ont
quitté leur territoire plus au Sud pour
échapper entre autres à la
guérilla.

- Intéressant
discours du chef qui nous explique leurs traditions et
leur vie quotidienne. Tous sont très sympathiques
et nous nous sentons les bienvenus.
- Le Chef de la tribu et le
Marabout -

- Les
indiens Emberas vivant de chasse à la
sarbacane, de pêche, dagriculture et
depuis peu de lartisanat et du tourisme
ont quitté la forêt de Darien, plus
au sud et se sont "rapprochés" de la
civilisation à la recherche de conditions
de vie moins difficiles, notamment au travers
déchanges commerciaux
vitaux.
- Ils
travaillent merveilleusement bien le "coco
bolo", bois tropical très dur, la fameuse
"tagua" appelée aussi ivoire
végétal, fruit dune certaine
variété de palmier et la fibre de
palme, teintée de couleurs naturelles et
tissée.
Ils tirent également de la forêt
les bienfaits médicinaux des
plantes.
|
Quelques
sourires, il y en a eu tant...
|
- Un
repas traditionnel à base de poisson et de bananes
plantains nous est servi dans des feuilles de bananier
avant une démonstration de danses traditionnelles
.
- Retour
à la civilisation, enchantés par ces
rencontres et par l'accueil qui nous a été
réservé.

- Le
soir dîner tapas chez Manolo Caracas.
Le restaurant est complet et le bruit des conversations
et d'une musique à haut niveau envahit les lieux.
Cela gâche tout !

- Il
ne nous reste plus qu'à rejoindre
l'aéroport pour gagner
Carthagène des
Indes en
Colombie. Le vol durera une petite
heure.

- Au revoir Juventino qui a
été notre charmant guide -

Du
Panama, nous suivons les traces des
Conquistadors jusqu'en
Colombie.
Carthagène des Indes, une ville
qui nous séduira, est le
témoignage vivant de batailles
historiques. Elle conserve ses secrets
derrière ses remparts et ses bastions
avec l'océan pour seul témoin.
Elle offre également une richesse
culturelle et une atmosphère
caribéenne décontractée,
habitée par des gens sans problème
aux vies bien réglées et d'une
gentillesse rare.
- Enfin,
nous nous offrirons le luxe d'un "saut" à
Bogota pour la visite du fameux
musée de l'Or abritant
d'innombrables pièces d'orfèvrerie
de l'époque précolombienne,
du Musée Botero et du
quartier de la
Candelleria.
Si
vous voulez nous suivre ...
|
vers
la Colombie...
organisé par TMR - 349
avenue du Prado - 13417 MARSEILLE CEDEX 08
04.91.77.88.99


Bernard.Tartois@wanadoo.fr
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