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Puno - Cuzco 

Altitude : 3360 mètres  

 environ 400 km

 

 

 

 

 

 

 

  • Départ matinal en bus vers Cuzco.

    La route traverse les paysages grandioses de l'altiplano et de la cordillère des Andes.

 

 

 

 

  • Passage du col de la Raya, point culminant du voyage à 4.335 m. En 1975, nous avions fait ce trajet en train. Maintenant que la route est construite, le rail n'est plus accessible aux voyageurs et seulement réservé aux marchandises.
 

 

 

 

 

  • On peut apprécier de beaux panoramas et apercevoir des troupeaux de lamas et de vigognes. C'est également le point d'union géographique entre 2 cultures : Aymara et Quechua. On observera la différence entre la zone de l'altiplano beaucoup plus sèche et désertique et la zone quechua avec de nombreuses rivières et vallées.

 

 

  • Un déjeuner typique a lieu en cours de route et constitue une halte agréable.
 

 

 

 

  • Arrêt dans le village d'Andahuaylillas, remarquable par son architecture coloniale. La place principale est bordée de maisons anciennes et plantée d'arbres appelés pisonay.

    Visite de l'église San Pedro d'Andahuaylillas qui fut construite au XVIe siècle et que l'on appelle la "Chapelle Sixtine des Andes " pour sa décoration exceptionnelle de peintures murales.


    Cette église est un clair exemple de l'art populaire religieux des Andes qui surprend par sa beauté. Véritable joyau de l'architecture baroque métisse, la nef est amplement décorée et plus particulièrement le plafond qui est recouvert de dorures.


    L'église possède aussi les deux orgues les plus anciens connus en Amérique latine.


    On ne peut malheureusement pas prendre de photos à l'intérieur de ce très bel endroit alors Google vient à la rescousse...

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Arrivée à Cuzco en fin d'après-midi et installation au Novotel, aménagé dans un bâtiment du XVIe siècle et idéalement situé dans le centre historique, près de la Plaza de Armas et de la cathédrale.
 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 

  • Eblouissante dès le premier regard, avec un climat tempéré et un ciel toujours dégagé (sauf sur cette photo !), Cuzco est une des villes les plus fascinantes de la sierra péruvienne et un passage obligé pour tous ceux qui veulent découvrir les Andes.
    Elle compte environ 300.000 habitants. Elle fut la capitale de l'empire Inca.


    Son architecture, contrastée entre le style espagnol et la solidité des fondations des monuments incas, lui confère une beauté unique. C'est là que vers 1250, à la croisée des vallées de l'Huatanay et du Tullumayu, Manco Capac enfonça dans le sol le bâton d'or que lui avait confié le dieu Soleil, désignant ainsi le lieu qui devait devenir le nombril de l'Empire.
    Attaché aux symboles, les Incas donnèrent au plan de leur capitale la silhouette d'un puma.

    Aujourd'hui Cuzco vit principalement de l'agriculture et du tourisme. C'est une ville qui ne dort jamais et vit dans une perpétuelle ambiance de fête.

 

  • Cuzco est par ailleurs le point de départ de merveilleuses découvertes : la forteresse de Sacsayhuaman, la vallée Sacrée des Incas et plus loin, à 2.900 m d'altitude, près des cimes du Huayna Picchu, la majestueuse cité perdue du Machu Picchu entourée d'une végétation tropicale généreuse.

source T.M.R. 

 

 

 

  • Pendant  la nuit, Nicole se lève une dizaine de fois : diarrhées et vomissements aussi répétitifs qu'abondants.

    Les accompagnateurs prévenus pendant le petit-déjeuner, un charmant docteur péruvien accoure une trentaine de minutes plus tard. L'échange se fait beaucoup en espagnol et un peu en anglais.
    Bilan : tension très faible (9/5) et température 39,5°. Corps complètement déshydraté.
    Il viendra prendre de ses nouvelles quatre fois dans la journée et diagnostic définitif : infection intestinale.

    Quelques minutes plus tard arrive une infirmière poser un goutte à goutte et faire des prélèvements sanguins. Elle reviendra plusieurs fois dans la journée. Tout le processus a été mis en route en moins d'une heure !

    J'abandonne le groupe et veille dans notre chambre la malade en piteux état.

 

 

 

 

  • La Plaza de Armas était au programme. La Cathédrale est fermée en raison des fêtes de l'Inti Raymi. Nous aurons l'occasion de la voir quelques jours plus tard lors de notre retour du Machu-Picchu.

 

 

 

 

 

  • Le couvent Santo Domingo serait situé selon la cosmologie andine au centre du monde. Plusieurs bâtiments sont encore en place et témoignent de la maîtrise des architectes incas. Le temple contenait de fabuleuses richesses qui furent pillées par Pizarro et ses hommes.

    A
    Cuzco, tout rappelle la colonisation espagnole et l'on se croirait presque en Andalousie : les palais, les rues bordées de maisons à balcons de bois, les églises ou même les places entourées d'arcades.

    Le groupe poursuit la journée par la découverte de plusieurs complexes archéologiques à l'extérieur de la ville :
    Kenko et son temple souterrain, Puca-Pucara, construction militaire ou Tambomachay où se trouvaient les bains de l'Inca.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'Inti Raymi

La fête du soleil de l'Empire Inca

 

 

 

 

 

  • Le lendemain, la patiente va beaucoup mieux grâce au traitement de cheval qu'elle a reçu.
    Le plus sage est de la ménager par une journée de transition. C'est donc seul que je vais pendant plus de deux heures assister aux festivités matinales de l'Inti Raymi.

 

 

 

  • L'Inti Raymi, la fête du soleil (en langue quechua : Inti signifie soleil et Raymi veut dire fête ou cérémonie) est à l'origine, une cérémonie religieuse inca en l'honneur de l'Inti, père Soleil. Cétait la plus grande des quatre fêtes qui se tenaient à Cuzco, capitale de l'empire. Elle indiquait le début de l'année ainsi que l'origine mythique de l'Inca et durait 9 jours durant lesquels avaient lieu danses et sacrifices.

 

  • A cette époque, la cérémonie se tenait déjà sur la Plaza de Armas avec la présence de la totalité de la population de la ville que l'on peut estimer à cent mille personnes.

    Le 24 juin, solstice d'hiver dans l'hémisphère austral, la distance entre la terre et le soleil est la plus importante. Cette date revêtait une importance fondamentale, étant le point de départ de la nouvelle année, associée aux origines mythiques du peuple Inca lui-même.
 

 

 

 

  • Aujourd'hui, Inti Raymi revêt bien entendu un caractère différent.
    Le spectacle s'adresse tant aux touristes qu'aux habitants de la ville pour lesquels il représente un point de référence de leur conscience locale et appartenance culturelle.

    Pour ces raisons il attire enthousiasme et participation massive. La représentation dans laquelle interviennent des milliers de personnes, commence face au Coricancha où l'Inca effectue une invocation au Soleil.

 

 

 

 

 

 

 

  • En ce 24 juin, la foule présente est d'une densité impressionnante : des milliers de personnes. Le "spectacle" très intéressant avait lieu à l'origine le 21 juin, jour du nouvel an solaire. Interdit par l'église catholique, il fut remplacé par le 24 juin, fête de la Saint-Jean.


    Dès 9 heures, le cortège converge vers la place principale de la ville, la Plaza de Armas où a lieu le rituel du salut au soleil.


    J'ai la chance d'avoir une des rares bonnes places pour prendre des photos et de dominer la situation du haut de mon 1m90.
    Les participants-acteurs prennent leur rôle très au sérieux et font preuve de beaucoup de professionnalisme.

    Le spectacle est une débauche de couleur, de musique et de danses. Un grand moment !

 

 

 

 

 

 

 

  • La procession se dirige ensuite à travers les rues de la ville vers les ruines de la forteresse de Sacsayhuaman à 2 km de là où se poursuivront les festivités l'après-midi.
    C'est là que je les abandonne pour retourner auprès de ma convalescente.

    Ce site qui domine
    Cuzco est impressionnant avec ses trois énormes murs faits de pierres énormes assemblées dans le plus pur style inca : sans mortier et avec un ajustement parfait. Certaines pierres font près de 6 m de haut pour presque autant de large.

    Des amis habitant la Principauté de Monaco rencontrés durant ce voyage T.M.R. nous raconteront cette cérémonie qui se déroule dans un théâtre à ciel ouvert.

    Elle va reconstituer les fastes et les rites d'antan.

    Après un hommage au Soleil, on assiste au simulacre du sacrifice d'un lama auquel on arrachait autrefois les entrailles pour y lire l'avenir. On allume des feux aux quatre coins de l'esplanade et les soldats de l'empire inca chantent et dansent.

    Les photos proviennent de nos amis monégasques. Qu'ils soient remerciés !
 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • L'après-midi, j'accompagne une épouse bien reposée et remise de ses émotions faire une belle promenade vers la Plaza de Armas.


    La ville basse est quasiment déserte car plusieurs dizaine de milliers de spectateurs assistent à la seconde partie de l'Inti Raymi sur les hauteurs de
    Sacsahuaman.


    Comme chaque après-midi, le soleil est présent et il fait une température de 20 à 25°.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • On peut encore admirer des rues pavées et bordées de prodigieux murs incas originels aux pierres polygonales dans certaines rues. La plus célèbre est la rue Hatun Rumiyok pour sa pierre aux douze angles.

 

 

 

 

 

 

  • Le soir, notre groupe est content de la retrouver souriante et en pleine forme... comme d'habitude !

    Un grand merci à Elisabeth, la guide péruvienne et à Jean, le chef de croisière, pour leur efficacité et leurs gentilles attentions à son égard. Evidemment, merci également au docteur et à l'infirmière de la ville qui ont été d'une efficacité redoutable.

 

 

 

 

 

 

 vers la vallée sacrée des Incas
et le Machu-Picchu
  

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