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Arequipa - Puno

Altitude : de 2300 à 3800 mètres

  

 

 

 

 environ 360 km

 

 

 

 

 

  • Comme souvent, départ matinal à 8 heures sous un beau soleil et un ciel d'un bleu intense.

    Très belle route, partiellement à péage. Les virages virevoltent autour des montagnes et offrent de jolis paysages très différents les uns des autres au fil de la matinée.

    Les arrêts sont nombreux et à chaque panorama des marchands ambulants nous proposent des produits artisanaux.

 

 

 

 

 

 

  • Nous ne tardons pas à arriver aux sources thermales de Yura, située dans une petite oasis perdue dans un paysage désertique. Au pied du versant Sud du volcan Chachani (6075 m), jaillissent des sources sulfureuses d'une température moyenne de 25° déjà utilisées par les Incas.

 

 

 

 

 

  • Steppe désertique jusqu'au Parc National de Salinas et Aguada Blanca à 2 heures d'Arequipa.

    Nous admirons quelques troupeaux de vigognes, le plus petit animal parmi les camélidés andins. Initialement créée pour le protéger, animal menacé dans toute l'Amérique du Sud, la réserve est aujourd'hui d'importance majeure pour son rôle de réservoir d'eau pour
    Arequipa.

 

 

 

 

  • L'altitude moyenne est de 4300 mètres. Avec quatre volcans culminant aux alentours de 6000 mètres, de nombreuses zones humides, prairies et lagunes et plusieurs lacs, les conditions de vie des Quechuas habitants la réserve sont extrêmement dures.


    Plus de 60% de la population est en situation d'extrême pauvreté.

    Les paysans vivent uniquement de l'élevage de lamas et d'alpagas sur des pâturages trop souvent surexploités, toute forme d'agriculture étant impossible à ces altitudes.


    Ils habitent dans de petites maisons aux toits de tôle, mal isolées, sans chauffage, sans électricité, sans eau courante.


    Traversée d'
    Imata à 4300 mètres, l'endroit le plus froid du pays en hiver.

    Passage à
    Lagunilla, qui est un village d'éleveurs d'alpagas avant de prendre un bon repas à Juliaca.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Après plusieurs heures de route, nous arrivons enfin à Puno dans le somptueux hôtel 5 étoiles Libertador Isla Estevez. Construit sur une presqu'île, les chambres offrent une vue grandiose sur le lac Titicaca.

 

 

 

 

- L'hôtel et la vue depuis notre chambre sur le lac -

 

 

 

 

 

  • A presque 4.000 mètres, nous ne souffrons pas du mal des montagnes, la "soroche" et nous n'avons ni l'un ni l'autre mal à la tête. Nous n'aurons recours à aucun médicament . Surprenant !
 

 

 
 

- La SORROCHE ou mal des montagnes -

 

  • Si vous avez des problèmes cardiaques, pulmonaires ou autres, nous vous recommandons de faire un petit contrôle médical en indiquant à votre médecin que vous comptez faire un voyage qui vous emmènera à des altitudes de plus ou moins 4000 mètres.

    Si vous êtes considéré apte, cela ne signifie pas que vous ne pourrez pas être sujet au mal d'altitude plus connu dans les Andes sous le nom de "sorroche". Ce mal apparaît le plus fréquemment à 3000 m au-dessus du niveau de la mer, mais il a été noté quelques cas ou il apparaît déjà au-dessus de 2000m.

    Les symptômes les plus fréquents sont : maux de tête et " barre ", essoufflement, impression de chute de tension, nausées, vertiges, difficultés à dormir, ballonnements etc.

    Pour éviter d'être sujet à ces quelques inconvénients, les Andins recommandent en général d'éviter : stress, énervement, angoisses, efforts inutiles nourriture trop abondante et alcool le premier jour de manière à permettre à l'organisme de s'occuper principalement de son adaptation à de nouvelles conditions d'altitude. Prendre un peu de repos et donner de 12 à 20 heures à son organisme pour son adaptation. Boire en suffisance et boire notamment du maté, infusion imbuvable (à mon goût) de feuilles de coca.


  • Le mal de l'altitude serait dû principalement à la diminution d'oxygène présent dans l'air ambiant, fait qui surprend l'organisme et lui demande un temps d'adaptation.

 

Wikipédia

 

 

 

 

 

 

 

le lac Titicaca

 Altitude : 3800 mètres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Ville de plus de 100.000 habitants, Puno est la capitale de la région et le port le plus important du lac. Sa visite ne présente que peu ou pas d'intérêt.

 

  • Selon la tradition, c'est le berceau de la civilisation inca : le premier inca, Manco Capac, serait sorti des eaux du Titicaca sur les ordres du Dieu-Soleil pour fonder l'empire inca.


    Ceci dit, le mérite principal de la ville réside dans sa proximité du lac Titicaca, le plus haut (3.812 m) et le plus grand (8.300 km²) lac navigable du monde. Il se partage entre le Pérou (60%) et la Bolivie (40%).

 

 

 

 

 

 

  • Le lendemain, "sorroche" aidant, quatre couples sont dans l'incapacité de nous accompagner visiter les îles.


    Magnifiquement ensoleillée, une journée complète d'excursion est prévue sur le lac à bord d'une vedette rapide.


    Côté péruvien du lac, se trouvent plusieurs îles, parmi lesquelles Amantaní, Taquile, Soto et Anapia (îles naturelles) et celles des Uros (îles artificielles), chacune avec ses attraits spécifiques. Plus de vingt-cinq rivières se jettent dans le lac.

    Il compte quarante et une îles dont plusieurs sont habitées.


    Ses eaux bleues sont de l'eau douce qui réfléchissent le ciel pur et immense de l'altiplano. Un bien beau spectacle.
 

 

 

  • Après 20 minutes de navigation, la visite commence par les îles flottantes des indiens Uros qu'ils construisent avec les roseaux (totoras) qui abondent au bord du lac.

    Les embarcations (balsas) et les huttes sont également faites de roseaux.

 

 

 

 

  • Les Uros habitent sur plusieurs petites îles artificelles qui, à elles seules, constituent un véritable village flottant. Ces îles, les bâtisses et leurs embarcations sont aussi fait en totoras séchés.

    Les indiens qui y vivent sont d'anciens habitants de Puno ou des localités voisines qui ont choisi de s'implanter là. On dénombre 400 familles soit environ 2.000 personnes. Même si elles perpétuent certaines des traditions ancestrales des indiens, telles que la pêche, l'élevage de canards et de poules d'eau apprivoisées, elles tirent surtout profit du tourisme.

    Mais qu'ils soient vrais ou faux, ces Uros font perdurer pour les voyageurs le mythe des Fils du Soleil et du Lac.
 

 

 

 

  • Nous recevons un accueil très chaleureux et pendant près d'une heure, grâce à notre guide qui sert de traducteur, nous apprenons beaucoup de choses sur leur style vie. Les sourires sont omniprésents et l'on a vraiment l'impression d'être les bienvenus.

    Nous achetons un magnifique tissu multicolore brodé par leurs soins.


    Une bien belle escale sur cette île flottante qu'ils doivent consolider plusieurs fois par an à l'aide de nouveaux roseaux.


    Il est évident que lors de notre dernière venue en 1975, toute cette mise en scène touristique était inexistante...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Nous reprenons notre vedette rapide qui file à 32 nœuds soit près de 60 km/h pour l'île d'Amantani à 1h30 de navigation.
 

 

 

 

 

  • Ici, un minuscule petit port et quelques baraques au pied d'un gros caillou de forme circulaire nous font croire être au bout du monde. Trois charmantes indiennes viennent nous accueillir en nous jetant des pétales de fleurs sur la tête en signe de bienvenue.

    C'est d'autant plus sympathique qu'elles n'ont rien à nous vendre.


    Ici, on cultive la pomme de terre, le maïs, l'oxalide, le quinoa et autres fèves et petits pois dans des paysages austères et monotones. Les cultures en terrasses s'étagent sur des flancs dénudés.


    L'île est également réputée pour sa céramique, ses peaux et ses tissages en fibre d´alpaga, ses broderies et ses tailles en bois.

    Il n'y a ni route, ni voiture, ni eau courante ; juste un peu d'électricité fournie par les groupes électrogènes et les panneaux solaires.

 

 

 

 

 

 

  • Bien que nous ne rencontrions que quelques personnes lors d'une longue promenade en forte pente, l'île compte 4.000 habitants. Les sanctuaires de Pachatata et de Pachamama où l'on peut apprécier des bas-reliefs de la culture Tiahuanaco continuent à veiller sur les occupants.

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Sous un beau soleil, nous dégustons en terrasse un excellent déjeuner dans un restaurant situé au milieu de nulle part. Il est à base de spécialités régionales telles que la trucha (truite du lac) ou la sopa de quinua (soupe de quinoa).

    Un agréable moment d'autant que le personnel est aussi aimable que souriant.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • C'est presque à regret que nous quittons ce petit coin de paradis pour rejoindre Puno et son hôtel.


    Mis à part à
    Lima, le soleil ne nous a pas quitté depuis le départ. A partir de 10 heures, il fait une température d'une bonne vingtaine de degrés jusqu'au soir.

 

 

 

 

 

 

 vers Cuzco...   

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