Bernard.Tartois@wanadoo.fr

Yangon
- Katmandou :
1.800
km - 3h de vol
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jour 19, 20 et 21
:

- Après
un court vol de 3 heures, nous arrivons à
Katmandou
sous le soleil et une température de 22°.
A 1350 mètres d'altitude, c'est la capitale
politique et religieuse du Népal et
également la plus grande ville du pays.
Elle est encerclée par des montagnes de taille
moyenne dans les contreforts de l'Himalaya qui
empêchent la pollution de s'évacuer. Non
loin, on trouve 9 des plus hauts sommets du monde dont le
célèbre Everest qui culmine à
plus de 8800 m d'altitude.
Ce sont les hippies qui ont fait sa renommée dans
les années 60.
Entre les deux géants que sont la Chine et
l'Inde, cette étroite bande de terre est un
des pays les plus pauvres au monde.
- Dans
ce petit aéroport, les formalités sont vite
réglées et nous montons aussitôt dans
un vieux car sans climatisation et avec très peu
d'espace entre les sièges.
Nous pénétrons
tout de suite dans un autre monde.
Beaucoup de bruit avec un concert assourdissant
ininterrompu de klaxons, une circulation très
dense de bus et de motos fumantes et pétaradantes
et des embouteillages sans fin.
Tout ceci engendre une pollution extraordinaire. Dans le
car, on peine à respirer et tout le monde tousse
sans arrêt.
- Une
centaine de marches permet l'atteindre la plate-forme
où se dresse le temple de Skikunguya. Elles
sont bordées de nombreux mendiants et de vendeurs
de sacs, de colliers et de bibelots.
La haut, nous sommes harcelés par les singes et
les chiens errants.

La rue : petits
métiers, ambiance et quelques
sourires...
- Ensuite,
nous visitons la vieille ville qui ressemble à un
bidonville. Les ordures sont omniprésentes. Les
détritus sont mis en tas au bord des rues. Pas de
poubelles, pas de sacs à ordures. A ciel ouvert
tout simplement. Les vaches, les chiens et les poules
s'en donnent à cur joie pour y
dénicher leur pitance.
Il faut traverser la route avec la plus grande prudence
car les voitures s'accordent une priorité
totale.
Les rues sont très étroites et les camions
ont du mal à se croiser au milieu des sherpas et
des nombreux passants. Le tout sur fond d'agressifs
klaxons à plusieurs tons.
Quel bruit ! Inimaginable !





- Nombreux
temples sur le chemin où nous sommes
escortés par des vendeurs qui veulent absolument
nous vendre des souvenirs. Ils sont très
insistants et n'hésitent pas à nous
accompagner pendant plusieurs minutes. C'est très
désagréable mais nous restons
agréables avec eux et discutons en anglais avec
quelques uns qui nous répondent avec un large
sourire.
Sur la place de l'Ancien Gouverneur, on
découvre le vieux palais et encore des
temples.

A
16 heures précises, la déesse
vivante apparaît à une fenêtre
l'espace de quelques instants.
C'est une enfant de six ans qui vit dans ce temple
à plein temps. Elle y restera jusqu'à sa
puberté.
Les photos sont strictement interdites et deux touristes
se feront sévèrement réprimander par
le "service d'ordre".
Je scanne donc une carte-postale achetée à
la sortie.

- Retour
au car. Pendant le voyage, le guide nous apprend qu'il
n'y a pas d'électricité 14 heures par jour
et que les habitants n'ont la possibilité d'avoir
de l'eau qu'une heure tous les trois jours.
Nous empruntons des avenues bordées de taudis, aux
trottoirs envahis par des petits étals. Tout le
monde est assis et discute.
- Contraste
et changement de monde instantané lorsque nous
arrivons au bel hôtel "Hyat Regency"
où une écharpe et un cocktail nous sont
proposés en signe de bienvenue.
Le buffet du soir ne restera pas toutefois gravé
dans nos mémoires.


- Nouveau
départ pour visiter la vallée de
Katmandou.
Beau temps et grand ciel bleu.
Il faut parcourir sur près d'un kilomètre
l'artère principale qui rappelle la cour des
Miracles. De très nombreux mendiants dans un
piteux état, certains avec une jambe ou un pied en
moins, d'autres allongés à même le
sol. Des enfants sales et toujours nos vendeurs de
bibelots au milieu des flots de bus et de camions
klaxonnant à qui mieux mieux.
Nous sommes vraiment au royaume de la misère.
Pour commencer, nous visitons le temple de
Patchouwichi qui est le plus célèbre de
ceux consacrés à Bouddha.
Juste devant ont lieu des crémations au bord de la
rivière remplie de détritus.


- Nous
mettons assez longtemps à franchir les six
kilomètres qui séparent
Katmandou
de
Patan
à cause des embouteillages. L'air est toujours
difficilement respirable en raison de la pollution
inimaginable émise par les camions et les bus. Le
contrôle technique ne doit pas être
obligatoire... ;-)))
Patan
était autrefois
un grand centre d'enseignement bouddhique comme en
témoignent les nombreux monastères
éparpillés dans la ville. Dans les ruelles
étroites et les temples aux tons rosés, la
vie se déroule comme il y a des
siècles.

- Arrivés
enfin sur place et après quelques centaines de
mètres à pied, nous admirons le Temple
d'Or et la place de l'ancien palais des Rois
qui abrite de nombreux monuments et beaucoup de
monde.
Avec tout ce bruit et l'escorte permanente des vendeurs
de souvenirs, ces promenades sont vraiment très
fatigantes.
Nous
quittons
Patan
après une longue balade chaude et
ensoleillée et allons devoir passer plus d'une
heure dans ce bus inconfortable pour déjeuner dans
un restaurant en pleine nature, face à la
chaîne de l'Himalaya
Auparavant, nous nous arrêtons quelques minutes
dans un centre de réfugiés
tibétains.
Une vingtaine de femmes tissent des tapis avec une
vitesse et une dextérité
extraordinaires.
Nous en achèterons un en souvenir. Elles nous
offrirons de grands sourires lors de notre
départ.
- Déjeuner
sur une terrasse avec le soleil qui tape tellement que
l'on a remis un chapeau à chacun. Au menu,
crudités et barbecue.
- Comme
à l'aller, nous revenons vers
Katmandou
par la seule route qui mène au Tibet. Les
gros camions et bus sont très nombreux et
n'hésitent pas à se doubler dans des
virages sans aucune visibilité.
Spectaculaire !
- Arrêt
dans la ville de
Bhaktapur
où les temples et les bouddhas nombreux. La moins
abîmée des villes par les constructions
récentes a conservé son aspect
médiéval.
La place Corbar Square est très
agréable.
Nous quittons notre guide qui ne nous a pas
enthousiasmé par ses commentaires et son allure
austère. Il semble faire son métier
à reculons...
- Nous
terminons cette journée à
Podnak
qui possède plus haut stupa du pays.
Plusieurs milliers de personnes de promènent dans
ce lieu alors que la nuit tombe.
Levés depuis 6 heures, nous rentrons à
l'hôtel à 19 heures pour un nouveau repas
loin d'être exceptionnel. Un spectacle de musique
et de danses locales nous est proposé.

- Nous
quittons le Népal sans regret mais sa
courte visite nous a marqué à tout
jamais.
vers
Dubaï... 
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