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Buenos-Aires
- El Calafate :
2.100
km - 3h15 de vol
|
jour 6 et 7
:
- Le
jour se lève à 5h30, nous aussi.
Nous rejoignons l'aéroport de
Buenos-Aires
pour nous envoler vers El
Calafate, petit ville de
20.000 habitants située dans le sud de la
Patagonie.
Les 2.000 km sont parcourus en un peu plus de 3
heures.
La température plafonne à 8° et les
vestes polaires sont de mise.
- Aussitôt
sortis de l'avion, nous montons dans un car qui nous
emmène au pied du glacier Perito
Moreno. Pas moins de 100 km sont parcourus dans
de magnifiques paysages sauvages, La forêt
succédera à la pampa.
Quelques arrêts pour avoir une vue
générale puis nous nous rapprochons de cet
exceptionnel phénomène de la nature, le
plus impressionnant et le plus magnifique de tous les
glaciers sud-américains.
C'est l'un des trois seuls glaciers de Patagonie
qui ne soit pas en régression.
- Des
passerelles bien aménagées permettent de le
voir sous tous les angles. Haut de 55 m, long de 15 km,
sa face avant est large de plus de 5 km. A certains
endroits son épaisseur atteint 700
mètres.
De temps en temps, des craquements sourds se produisent
et l'on a même la chance de voir un pan de glace
s'effondrer dans un fracas assourdissant.
- Il
nous faut rebrousser chemin sur 80 km pour rejoindre
El
Calafate où notre
hôtel nous attend. Situé dans un cadre
agréable, il s'agit de la "Poussada de los
Alamos", un 5 étoiles correct, sans
plus.
- C'était
un gros village du bout du monde situé entre le
plateau de Santa Cruz et la
Cordillère des Andes, au bord
du lac Argentino. C'est devenu une petite
ville qui se développe rapidement en raison des
merveilles naturelles de la région.
Avec l'amélioration des liaisons routières
et aériennes, on y trouve maintenant un centre
touristique important car c'est la porte du "Parc
National des Glaciers".
Et nous qui pensions être arrivés au bout du
monde !
La rue principale bordée de magasins qui
mène à notre restaurant nous
démontre le contraire. En plus des habitants de la
ville, il y a beaucoup de touristes qui viennent admirer
les glaciers.
- Le
restaurant n'a rien d'exceptionnel et les patrons et
serveurs sont pour le moins décontractés...
Nous goûtons à la spécialité
de la région : la truite saumonée.
En cette période estivale, la nuit tombe à
22 heures et le jour se lève à 5
heures.
- Nouveau
réveil matinal pour une croisière sur le
Lago Argentino. Après 50 km en car,
nous embarquons à
Porto Bandera sur un
grand catamaran qui file à 50 hm/h.
La température est d'une
dizaine de degrés.
Nous remontons au milieu des icebergs de toutes formes et
tailles le canal Spegazinni pour admirer le
glacier du même nom.
- Un
plateau-repas nous est servi : nous nous régalons
car il est composé d'une salade
mélangée à des carottes et des
haricots et servi avec un très bon sandwich au
jambon.
Cela nous change un peu de l'alternance "buf -
saumon" qui est notre lot quotidien depuis le
départ aussi bien dans l'avion qu'au restaurant et
qui commence à nous lasser.
Pourtant, la viande de buf argentine n'a pas
usurpé sa réputation légendaire. Les
amateurs seront éblouis par les énormes
tranches juteuses servies dans les
restaurants.
- Il
ne nous reste plus qu'à repartir vers le glacier
Perito Moreno à la vitesse de 30
km/h, souvent sous le soleil, au milieu de paysages
fantastiques. Une de ses particularités est sa
couleur bleue très prononcée. La glace
suivant sa densité en bulles d'air ou sa
compacité absorbe différemment la
lumière.
- Aucun
restaurant de la ville ne peux recevoir 200 personnes. Le
groupe a donc été scindé en deux.
Après notre déception d'hier soir, c'est
à notre tour de dîner à "La
Posta", juste en face de notre hôtel.
Et ici, tout change : superbe salle, service attentif et
délicieux petits plats (marmite de crabe, agneau
grillé de Patagonie et tiramisu).
Un régal !
Nous quittons à regret cette belle région
du bout du monde. Nous aurions bien fait un petit tour
à
Ushuaia,
800 km plus au sud...
l'île
de Pâques...
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