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El Calafate - île de Pâques : 5.600 km - 7h15 de vol

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

jour 8 et 9 :

 

 

 

 

  • Plus de 5000 km nous séparent de l'île de Pâques, probablement un des lieux les plus isolés du monde. Décollage comme prévu à 11h30 précises, tous les horaires étant scrupuleusement respectés depuis notre départ.

    L'équipage de l'avion est vraiment très sympathique et aux petits soins avec ses passagers. Avant chaque décollage, ils nous offrent un défilé en tenue locale sous des tonnerres d'applaudissements.

    Durant ce long vol, un plateau-repas précédé d'une coupe de champagne nous est servi. La qualité des mets proposés est souvent très correcte. Les vins (blanc, rouge ou rosé) sont à la hauteur de la situation. Nous remarquons tout particulièrement un Chardonnay, un Bourgogne et un Saint-Emilion. Suivent café et digestif.


    Nous sympathisons particulièrement avec l'adorable Pedro, steward qui habite
    Lisbonne.
 

 

 

 

  • Le passionnant conférencier qui nous accompagne nous apprend que nous réalisons la première liaison aérienne El Calafate - île de Pâques. Jusqu'à présent, tous les vols venaient du Chili ou de Polynésie.

    Nous survolons la Cordillère des Andes que nous n'avions pas vue depuis 1974, année de notre voyage au Pérou, sac-à-dos...

    L'île Robinson Crusoë défile également sous nos ailes. C'est elle qui a inspiré son célèbre roman à Daniel Defoë grâce au témoignage de celui qui a réellement vécu cette expérience de plusieurs années sur cette île déserte.
 

 

 

 

 

 

 

  • Un chaleureux accueil nous est réservé à Rapa Nui, "la Grande Lointaine", sur le petit aéroport de l'île de Pâques : danses, chants, sourires et colliers de fleurs sont au rendez-vous.

    La belle piste de l'aéroport a été rallongée pour permettre en cas d'urgence l'atterrissage de la navette spatiale américaine.
 

 

 

 

  • Nous sommes ici isolés en plein océan Pacifique à plusieurs milliers de kilomètres de toute terre habitée.

    L'
    île de Pâques fut découverte par le capitaine Jacob Roggeveen qui l'aperçut pour la première fois en 1722, le dimanche de Pâques évidemment... qui l'eut cru ?


    Il n'y a encore pas si longtemps un seul navire de guerre accostait chaque année pour apporter vivres et matériel. Accostait, si l'on peut dire car il n'y a jamais eu de port.

    Nous sommes enfin sur cette île dont le nom fait tant rêver…

 

 

 

 

 

  • Sitôt passé la douane, après 7 heures de vol, le décalage horaire à notre avantage nous permet de partir à la découverte du cratère Orongo.

    Le minibus l'atteint après avoir emprunté sur plusieurs kilomètres une piste poussiéreuse.

    L'endroit en bord de mer avec ses couleurs merveilleuses est un enchantement.

 

 

  • Nous prenons ensuite le chemin d'un des sites majeurs de l'île : Ahu Tahai.
    Magnifiquement restaurée, la plate-forme est surmontée de cinq statues tronquées, très anciennes.

    Sous un grand soleil, une légère brise, un air d'une pureté remarquable, une température de 29°, nous découvrons nos premiers Moai.

    Devant ces géants de pierre, nous éprouvons la sensation d'une présence sacrée...

    Que de voyageurs cette île du bout du monde n'a-t-elle pas fait rêver ?

    Grandiose !

    Malheureusement pour les photos, ils sont le soir à contre-jour.
 

 

 

 

  • Le mystère des Moai reste entier ou presque.
    L’île est surtout connue pour le flou qui entourait la fabrication, mais surtout le transport de ces blocs de basalte et leur élévation.

    Ces gigantesques monolithes mesurent de 3 à 20 mètres de haut et pèsent jusqu'à 100 tonnes. Incarnation de dieux et des ancêtres, on en dénombre entre 300 et 1000 en fonction de la comptabilisation (debouts, à terre, enterrés, cassés ou inachevés).
    Ils sont dispersés par groupe un peu partout en bord de mer ou au pied des collines volcaniques.

    Curieusement, ils tournent tous le dos à l'océan.

    Sculptés en forme de phallus, on n'est pas encore tout à fait certain de la façon dont ils ont été érigés.

 

 

  • Poursuivant notre cheminement sur quelques centaines de mètres, nous arrivons à Hanga Kio'e où de nombreux chapiteaux, barbecues et cuisines de campagne sont dressés pour nous permettre de passer une soirée agréable juste au bord de la mer.

    Mais avant, apéritif local et spectacle de qualité avec chants et danses sont au programme. Le repas pris dans une excellente ambiance et un cadre exceptionnel fut apprécié de tous.

 

 

 

 

 

 

 

  • Après un joli coucher de soleil, nous rentrons enfin dormir à Kanga Roa, seul village de l'île qui compte 4000 habitants.

    Les 200 croisiéristes ont été divisés en une dizaine de groupes car aucun hôtel n'est assez grand pour nous recevoir au même endroit.

    Nous sommes donc dispersés, pour beaucoup dans des gîtes ou de petits hôtels.

    Pour notre part, notre chambre est vaste, très propre et nous sommes très bien accueillis par les propriétaires.

 

 

 

 

 

 

 

  • Réveil comme d'habitude à 6 heures, petit déjeuner et nous voici partis faire le tour de l'île en minibus. Une bonne partie du trajet nous oblige à emprunter une piste.

    Le peu de population rencontré est souriant et amical. Elle est le fruit de très nombreux métissages et n'a ni le type polynésien, ni le type chilien.

    Sous le soleil et une trentaine de degrés nous trouvons cet endroit du bout du monde, tout simplement splendide. Tour à tour le désert et la rocaille ou les palmiers et les bananiers.

 

 

 

  • Premier arrêt sous la lumière du petit matin à Anakena. Sur cette jolie plage de sable blanc, les Moai sont veillés par une cocoteraie.

 

 

 

 

  • Quelques kilomètres de piste et Tongariki et ses quinze Moai superbement alignés se dessinent. Il passe pour être le plus beau site de l'île.

 

 

 

 

 

 

Les statues de l'île de Pâques, déjà mystérieuses,
amènent à se poser de nouvelles questions
car elles possèdent un corps qui est dissimulé dans le sol.

 

  • La découverte ne date pas d'hier mais depuis quelques semaines refait surface la nouvelle que les statues de l'ile de Pâques ont un corps !

    Alors qu'elles sont connues pour n'avoir qu'une grosse tête, ces statues recèlent visiblement de nombreux secrets puisque plus de la moitié de leur taille est enfouie sous terre et révèle l'existence d'un corps et de mains.

    Si l'on attribue au couple Routledge la découverte des parties enterrées des statues de l'île de Pâques, un groupe de recherches privé, a récemment excavé une des statues pour y découvrir de nombreuses écritures sur le corps.

    Si de nombreux mystères entourent ce lieu, la découverte de ces écritures enfouies sous terre risquent de relancer de nombreux débats. En effet, si les scientifiques sont presque tous d'accord pour dire que c'est à la suite d'un écocide (destruction systématique d'un milieu naturel, de la flore, de la faune) que la population d'environ 4000 habitants a disparu, qu'en est-il de ces géants de pierre enfouis sous terre ?


    L'ont-ils été dès le départ par les Rapanui (premières civilisations de l'île) ou bien le temps a-t-il eu raison de ceux-ci ?
    L'hypothèse la plus vraisemblable est qu'un raz-de-marée a balayé l'île et sa civilisation ancienne, qui se perd dans la nuit des temps. Et là, sous nos pieds un trésor caché nous attend.

    Les statues n'auraient pas été enterrées, mais le déluge a dû transporter et amener tant de débris, de poussières et de terre que la civilisation a disparu, comme effacée d'un seul coup. On pense ici au mythe de l'Atlantide et du continent de Mu dont les légendes refont surface avec cette découverte exceptionnelle.

 

 

 

  • Juste à côté, à Rano Raraku, se trouve la "carrière des statues" car c'était ici, dans la roche de ce volcan, que 95% des moai de l'île ont été extraits et taillés. Près de 400 sont encore visibles dans un état d'avancement différent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Il ne nous reste plus qu'à longer la mer et à rejoindre l'aéroport de Hanga Roa avant de décoller pour Tahiti. C'est avec plaisir que nous serions restés une journée de plus sur cet endroit hors du temps.
 

 


Une photo de tout le groupe officialise la première liaison aérienne El Calafate - île de Pâques.
Cet "évènement" figurera dans le "Guiness Book des Records".
- photo : J.F PUECH -

 

 

 

 

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