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- Juillet - Août 2005 -

 


- La météo de la Loire -

 

 

Ce symbole vous indique un bon coin
où passer la nuit, un point d'eau, un restaurant, etc.

 

C'est un important article paru dans la revue "Détours en France"
qui nous a donné envie de visiter cette belle région.
Nous ne le regrettons pas.

 

 

 

  • Mercredi 27 juillet 2005 :
    C'est en fin d'après-midi que nous commençons notre circuit au
    Crozet, tout petit village médiéval situé à une vingtaine de kilomètres dans le Nord-Ouest de Roanne.
    A bord de leur Hymer, Annick et Monique, nous accompagnent dans ce périple qui commence sous la canicule. Leur Voyageur fait ses premiers pas. Quant à nous, nous inaugurons notre toute nouvelle monture : un Hymer 544 GT.
 

 

 

 

  • Le Crozet est une petite cité médiévale accrochée à une butte dominant la plaine Roannaise. Ce qui était un solide refuge contre les attaques a conservé quelques vestiges de son passé : tours, portes, vieilles maisons de bois sont dominés par une église et un donjon. L'endroit est très tranquille et ne manque pas de charme.

 

 

 

  • Nous poursuivons sur Ambierle ou il y a même une aire de services.
    Ici, l'histoire se confond avec l'abbaye bénédictine fondée au Moyen-Age et réduite en prieuré par la suite. Hormis la superbe toiture vernissée, l'église se présente sous la forme d'un édifice simple et assez dépouillé, très lumineux. Elle est décorée de magnifiques vitraux et sculptures, mais l'attrait du monument est sans conteste le magnifique retable.

 

 

 

 

 

 

  • C'est à Saint-Germain l'Espinasse que nous passons la nuit sur l'aire de services dont le parking offre un très joli panorama.


    L'endroit est calme jusqu'à 7 heures du matin, heure à laquelle quelques voitures circulent (rien de dramatique, rassurez-vous !).


    Les services et le stationnement sont gratuits.

 

 

 

 

 

 

  • Nous ne tardons pas à arriver à Saint-Haon-le-Château, véritable musée à ciel ouvert et charmant petit village que nous parcourons pendant plus de 2 heures.
    Au Moyen-Age, c'était la capitale du Roannais avec ses pouvoirs et ses services : Hôtel-Dieu, écoles, confréries... En 1677,
    Roanne supplante Saint-Haon, lui enlevant ses prérogatives mais non son charme.

 

 

 

 

  • La visite est intéressante, balisée par un circuit piéton. On découvre nombre de maisons médiévales ou Renaissance avec façades à pans de bois, tourelles, fenêtres à meneaux et même des jardins médiévaux. Il faut également longer les remparts encore pourvus de 13 tours et d'une porte aux lourds vantaux de chêne cloutés.

    Nous garderons un excellent souvenir de ce village solidement ancré à son promontoire granitique qui conserve fière allure.

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Nous déjeunons à l'ombre d'un marronnier sur le parking de Saint-André d'Apchon.

    Situé dans un écrin de vignes, le bourg abrite une église qui présente un intéressant clocher-porte. Son toit aux tuiles vernissées offre l'éclat de ses tuiles colorées.


    Juste à côté se situe une aire se services gratuite qui peut accueillir trois camping-cars.
 

 

 

 

  • Nous comptions visiter Villerest, les deux rues qui mènent au centre sont barrées. Nous nous contenterons de longer le barrage et le lac et de voir l'aire de services fort bien située.
    Il fait presque 40° !!!

 

 

 

  • Une petite route nous mène à Saint-Jean-Saint-Maurice, deux communes qui surplombent la Loire. Le Moyen-Age et la Renaissance ont apporté leurs pierres à ce patrimoine : donjon dans les ruines du château, porte de ville et remparts.
    L'église, très dépouillée est remarquable par ses fresques.

 

 

 

  • Par son site en balcon, la commune offre un point de vue sur sur la retenue du barrage de Villerest construit en 1982.

    Le lac ainsi créé sur 30 km fait la joie des amateurs de pêche et de nautisme.

    Nous passons la nuit sur un grand parking à l'entrée de
    Saint-Jean.

 

 

 

 

 

 

 

  • Déjà 26° à 8 heures !!!

    Nous faisons le plein d'eau au toilettes du "parking recommandé pour la visite du vieux village" et continuons sur Pommiers.

    Un beau parking où il est possible de dormir fait face à la cité.

    Les orages éclatent et la température chute. Nous perdons près de 20° par rapport à hier.

    Nous en profitons pour faire une visite guidée du prieuré. Seuls l'ancien monastère clunisien et l'hôtel du Prieur sont accessibles.

    Comme beaucoup de villages des alentours inquiets de la montée de l'insécurité,
    Pommiers s'est entouré de murailles au XIVè siècle. Nous flânons dans les ruelles tranquilles avant de pénétrer dans l'église très austère.

    Il est temps de déjeuner. Nous nous rendons près du petit pont d'où la vue sur les fortifications est très belle. Une aire de pique-nique est à disposition.

 

 

 

 

 

 

  • Au pied de son église, Champoly abrite une aire de services. Une petite route étroite, sinueuse et longue de plus de 4 km mène au Château des Cornes d'Urfé.

    Il est appelé ainsi en raison de la silhouette de ses vestiges. Il en subsiste un donjon de 18 mètres. L'escalier intérieur permet d'accéder au sommet d'où l'on découvre un vaste panorama.

    Trois autres tours et les courtines sont aujourd'hui en cours de restauration par des bénévoles.
 

 

 

 

  • Nous terminons cette journée à Cervières, perché à 900 mètres d'altitude sur sa butte de quartz et de granite. Située sur la route commerciale Lyon-Bordeaux, ce bourg a été bordé par une voie romaine, une voie ferrée puis maintenant par une autoroute.
    Il s'ouvre par une massive porte de ville qui débouche sur une rue principale qui file tout droit à l'église.
    Nous dormons sur le parking des cars. La vue sur la vallée est assez extraordinaire.
 

 

 

 

 

 

  • Quelques courses à l'Intermarché de Noirétable avant de déjeuner sur le parking de la Bastie d'Urfé située dans un écrin de verdure.

    La visite guidée nous apprend que ce château est l'oeuvre de Claude d'Urfé. Ambassadeur de François 1er à
    Rome, puis gouverneur du Dauphin, il s'inspira de son séjour en Italie et des réalisations royales pour aménager son château dans le goût Renaissance.
    Des artistes italiens créèrent une chapelle où peintures s'unissent dans un décor inimitable. Il fit également aménager une salle des Rocailles ornée de décors mythologiques réalisés avec des galets, des coquillages et du sable.

    Bordés par un canal, les jardins comprenaient des parterres et une fontaine de marbre blanc aujourd'hui reconstitués, un dédale, une pergola et un bassin.

    C'est ici qu'Honoré d'Urfé écrivit "l'Astrée", premier roman fleuve de la littérature française.
 

 

 

 

  • Nous faisons un nouveau plein d'eau dans les toilettes publiques Sainte-Agathe-la-Bouteresse car le trop-plein du réservoir de notre nouvel Hymer nous cause quelques soucis.

  • Arrivée sur le parking de la Mairie et des Ecoles qui est surplombé par le Prieuré de Montverdun. Monter sur le pic volcanique implanté au creux de la plaine du Forez est l'occasion de découvrir à son sommet un superbe panorama. Une jeune guide nous fait partager sa passion pour les lieux : l'austère église construite en basalte noir, le cimetière d'où l'on voit bien l'aspect fortifié du monastère et le logis du Prieur avec sa célèbre galerie en chêne.

    Nous passons une nuit sans le moindre bruit sur le parking de la Mairie.

 

 

 

 

 

 

  • Notre premier arrêt de la journée se fait à Chamdieu pour visiter l'église et le prieuré fondés par un groupe de moines venus d'Auvergne autour de l'an Mil.




    Fortifié pendant la guerre de Cent-Ans, le prieuré a su garder toute son harmonie et sa sobriété architecturale. Une agréable balade est à entreprendre autour des remparts.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Pause-déjeuner dans l'allée qui mène au château de Vaugirard. Que ce soit de l'extérieur ou à l'intérieur, cette demeure privée est une pure merveille.
    La composition harmonieuse et symétrique des pavillons à clochetons entourant la cour d'honneur, précédée d'une grande allée, témoigne du classicisme Français du Grand Siècle.
    On peut admirer deux grandes salles ornées de plafonds à la française et de cheminées monumentales baroques.
 

 

 

 

 

 

 

 

  • Arrivée en fin de soirée à Saint-Bonnet-le-Château où nous passons la nuit sur le parking qui fait face à la Gendarmerie. Si l'endroit est aussi calme que désert, ce ne sera plus le cas dans quelques semaines puisqu'une déviation sera bientôt mise en service.

    Plus gros village perché du Forez,
    Saint Bonnet cache un magnifique coeur de ville enroulé autour de son église. Situé sur la route commerciale Lyon-Bordeaux, le village a gardé les traces d'une certaine prospérité : de vénérables maisons et des hôtels particuliers bordent les rues pentues au parfum médiéval.

    Fortifié pendant la guerre de Cent-Ans, il a conservé encore quelques portes et quelques remparts. Au bout du promontoire rocheux dominant toute la région est posée la collégiale, dernière étape avant le Puy-en-Velay pour les pèlerins de
    Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Dans l'église, la crypte est couverte de peintures murales dont les plus remarquables sont les quatre évangélistes. Il y a aussi le caveau des momies qui renferme une trentaine de corps desséchés qui remontent à la deuxième moitié du 17è siècle.

 

 

 

 

  • Nous ne sommes pas loin d'Apinac dont la campagne abrite un des derniers moulins en activité. En 1991 disparaît son meunier laissant derrière lui un ensemble de bâtiments de la fin du XVIIIè siècle comprenant quatre moulins.
    Aucun élément de modernisation n'a dénaturé le site qui comprenait des roues horizontales et une roue verticale.

    Afin de conserver cet ensemble, quelques habitants fondent une association, le restaurent et ouvrent le site au public.
 

 

 

 

 

 

  • Une trentaine de kilomètres par une route sinueuse et nous descendons sur les Gorges de la Loire. La vue est magnifique mais aucun parking ne permet malheureusement de s'arrêter pour prendre une photo.
    Saint-Paul-en-Cornillon est une des cartes-postales représentant le département de la Loire. On trouve la photo du village dans presque tous les reportages.

    Nous sommes un peu déçus car nous ne trouvons pas l'endroit d'où est prise cette fameuse photo. Vingt minutes d'une montée en pente raide nous permettent d'accéder au château qui est privé.

    Dîner et nuit au bord du lac, sur le deuxième parking qui mène au stade et au tennis.

 

 

 

 

  • La pluie nous réveille. Nous nous arrêtons à Chambles, petit village très pittoresque. Depuis l'église et la tour, on domine un méandre de la Loire. Quelque dommage que le temps soit bouché et qu'il pleuve !
 

 

 

 

 

 

 

  • Déjeuner sous le store et visite très intéressante du château d'Essalois sous la houlette d'un jeune guide. On a une très belle vue sur le lac et l'île de Grangent.

 

 

 

  • Nous retrouvons le bruit et la circulation à Saint-Galmier.
    Après être allé réserver notre visite de l'usine Badoît à l'office du tourisme pour le lendemain, nous essayons de trouver un endroit calme pour passer la nuit ce qui est une chose très difficile.

    C'est sous la pluie qui n'a pas cessé depuis le matin, que nous nous arrêtons pour dormir sur le parking du gymnase du Collège Jules Romains.

  • Le lendemain, nous sommes heureux de retrouver le soleil. Nous partons à l'assaut de la vieille ville. Nous montons jusqu'à l'église par de petites ruelles pavées bordées de maisons anciennes. Ses vitraux sont superbes.
 

 

 

  • L'après-midi est consacrée à la visite de l'usine Badoît. Elle durera presque deux heures. Après une présentation de cette célèbre eau minérale, on découvre la fabrication des bouteilles plastiques ainsi que les systèmes d'embouteillage et de conditionnement. Très intéressant !

 

 

 

 

 

  • C'est à Auguste Saturnin Badoît que la société doit son succès. Dès 1837, il est le premier à mettre l'eau en bouteilles et à la faire connaître par de nombreuses campagnes de publicité.

    Nous assistons à un va-et-vient incessant de personnes qui viennent remplir au kiosque leurs bouteilles du précieux liquide.
    Les habitants de la commune peuvent en prendre autant qu'ils le souhaitent et les "étrangers" une seule bouteille. Un agent de sécurité est là pour faire respecter la règle et demande à chacun sa carte d'identité...

 

 

 

  • C'est avec joie que nous découvrons le parking qui borde la Roseraie. Nous y passerons la nuit, seuls comme c'est le cas depuis le début de notre voyage. On ne peut pas dire que les camping-cars soient très nombreux dans cette région...

    La Roseraie a été créée en l'an 2000. Les roses anciennes sont associées aux roses modernes et de nombreuses plantes vivaces les accompagnent : en tout, plus de 300 espèces sont représentées.
    A noter que
    Saint-Galmier bénéficie d'un fleurissement exemplaire qui lui a permis d'obtenir une distinction au niveau national puisque la cité est classée "quatre fleurs".
 

 

 

 

 

 

 

  • Nous poursuivons notre remontée vers le Nord en traversant Montrond-les-Bains et Feurs.


    Arrêt à
    Pouilly- les-Feurs pour visiter le prieuré et l'église. Cette ancienne cité médiévale fondée par les moines bénédictins de Cluny conserve ses petites ruelles, ses remparts, ses tours et ses portes de ville.


    Agréable déjeuner sous les arbres du parking de la salle des fêtes.
 

 

 

 

 

  • Néronde est un vieux village où sont encore visibles de nombreuses maisons à colombages et une belle chapelle datant du XIIè siècle.
 

 

 

  • Nous regrettons que le château de Saint-Marcel-de-Félines ne soit pas ouvert car l'extérieur est très prometteur.



    Cet édifice carré, flanqué de trois grosses tours cylindrique à trois de ses angles, le quatrième étant formé par un donjon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Encore quelques kilomètres et nous nous arrêtons sur le parking qui domine le château de la Roche, l'une des cartes-postales symbolisant le département de la Loire.

    Sous le soleil, la vue est tout simplement merveilleuse. Il est situé sur un piton rocheux sur le lac de Villerest. Avec la mise en eau du barrage, la Loire est venue rejoindre les murs du château.

    Géographiquement, c'est un des premiers châteaux de la Loire sur le cours supérieur. Les restaurations successives jusqu'au XXè siècle lui ont rendu son aspect féodal.

    A l'intérieur, nous découvrons la chambre de la dame, l'atelier du peintre et le salon de musique.
 

 

 

 

  • Annie et Dominique, nos amis du forum de discussion C.C.L.F. nous rejoignent sur le parking où nous passons la soirée et la nuit. Ils étrennent leur superbe camping-car Le Voyageur sur Mercedes.

 

 

 

  • Il fait un temps magnifique, l'endroit est superbe et très tranquille. Nous décidons de nous offrir la première journée de repos de ce voyage.
 

 

 

  • Le lendemain une jolie route nous fait longer les gorges de la Loire offrant de beaux panoramas. Nous traversons Roanne avant de déjeuner au pied de la basilique bénédictine de Charlieu.
 

 

 

 

  • Très prospère, le monastère voit en 1040 se former autour de lui une ville marchande que les rivalités féodales et la guerre de Cent Ans obligent à se fortifier.
    Le cloître s'ouvre sur la salle capitulaire par une colonnade romane. De là, on accède à la chapelle du prieur.

 

 

 

 

 

  • Un peu plus loin, l'abbaye cistercienne de La Bénisson-Dieu surprend grâce à son magnifique toit couvert de tuiles vernissées.

    A la fois étonnante et majestueuse, elle ne manque pas de charme. Son architecture est pure et dépouillée.

    En raison d'un mariage, il ne sera malheureusement pas possible de visiter l'intérieur.

 

 

 

 

 

 

  • C'est à Saint-Germain-l'Espinasse que nous terminons ce beau voyage effectué dans la Loire. Nous mettons maintenant le cap sur le Beaujolais.

 

 

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