Bernard.Tartois@wanadoo.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Encore et toujours une journée chaude et ensoleillée.
    Minuscule comme
    Larressingle, on pénètre dans Sarrant par une porte voûtée percée dans une massive tour carrée. C'est une enceinte fortifiée comportant une église entourée de quelques belles maisons restaurées, d'autres délabrées, puis de remparts.

    Classé "Un des plus beaux villages de France", on semble - à mon goût - distribuer cette distinction facilement dans le Gers...
 

 

 

 

  • A une centaine de mètres de la place centrale, la municipalité nous offre un grand pré ainsi qu'une aire de services avec tous services gratuits. Nous y déjeunons dans le calme le plus total.

 

 

 

 

  • Avec son élégante halle surmontée d'un clocheton construite au milieu d'une grande place, Cologne est assez pittoresque. C'est ici que commerçants et artisans installaient leurs échoppes de fortune à l'abri du soleil et de la pluie. L'intérieur de l'église de l'Assomption est richement décoré.
 

 

 

 

 

  • Mauvezin est bâti sur un éperon rocheux, cernée de tous côtés par une campagne verdoyante et colorée.

    Il y a une jolie halle soutenue par d'imposants piliers de pierre et protégée par une forte charpente recouverte de tuiles blondes et une place entourée de maisons à arcades et à couverts.

    Riche d'un passé dont les édifices sont les témoins vivants, ce village a su conserver son aspect ancien et typique.
 

 

 

 

 

 

  • Nous finissons la journée à Fleurance où les "pétrolettes" font une ronde de la mort incessante sur le boulevard circulaire. Que de bruit !

    Là encore est visible une belle halle sur une jolie place, coeur de la ville. Décidément, c'est la journée des halles et des places !!!
    Des statues-fontaines en bronze montent la garde aux quatre coins : elle représentent les quatre saisons.
    L'église Saint-Laurent présente une façade intéressante et un beau clocher.

 

 

 

 

 

  • Nous nous dirigeons ensuite sur la Ferme des Etoiles. A partir de 22 heures un film nous est proposé puis le dôme au-dessus de nos têtes s'ouvre comme par magie nous laissant découvrir des milliers d'étoiles.

    Nous avons la chance d'avoir une nuit particulièrement claire et notre guide ne se lasse pas de partager sa passion et de nous faire découvrir planètes et étoiles à travers un impressionnant télescope.
    A noter que le nombre de places étant très réduit - une cinquantaine - la réservation par téléphone est obligatoire quelques jours auparavant.
    Une soirée passionnante qui se terminera à 1 h 30.

    Malgré la désapprobation d'une des secrétaires, nous passons la nuit sur le parking qui serait la propriété du V.V.F.. Où voulait-elle que nous allions dormir à cette heure tardive ?

 

 

 

  • A Lalanne, c'est Monsieur le Maire en personne qui vient nous accueillir devant la jolie église de campagne. Il est très sympathique et nous discutons longuement. Il nous propose même d'aller prendre de l'eau au cimetière.

 

 

 

 

 

  • Déjeuner sur le parking du château de Latour suivi de ce qui s'avérera être une des visites les plus intéressantes de ce voyage : le Conservatoire sur la Vie Rurale.

    Sous la houlette du châtelain d'une érudition rare, nous parcourons 15 salles toutes plus riches les une que les autres sur l'art, la culture, les traditions mais aussi l'évolution des outils agricoles de la préhistoire jusqu'à l'aube de la mécanisation.
    Il nous entraîne bien sûr dans le château et nous présente sa cuisine, sa cave, son four à pain, le pigeonnier et à
    Miramont la chapelle Notre Dame avec son retable du XVIIe.

 

 

 

 

 

  • La soirée s'avance et nous comptions passer la nuit à Peyrus-Massas et visiter le lendemain le Jardin des plantes Carnivores. L'autorisation ne nous est pas accordée pour des raisons d'assurances...

    Nous filons et ne reviendrons pas !
 

 

 

 

 

 

  • Impossible de trouver deux places près du joli château de Lavardens. Nous continuons et c'est finalement Jegun qui nous accueillera au pied des remparts avec une jolie vue sur la campagne.

    Si il y a un robinet, la circulation sur la route toute proche est un peu gênante.
    Encore une nuit très chaude avec déjà 25° à huit heures.
 

 

 

 

La prière gasconne :

"Seigneur !
Donnez-moi la santé pleinement !
Du travail légèrement !
De fins repas très souvent !
De l'amour de temps en temps !
Mais surtout de l'armagnac journellement !"

 

 

  • Ce matin, notre amie Annick n'est pas en grande forme. Nous la laissons se reposer et revenons un peu sur nos pas pour visiter Lavardens.

    Déjà à plusieurs kilomètres, le site est impressionnant sur son piton rocheux. Il se compose d'une rue principale bordée de belles maisons fleuries surmontée d'une église et d'un château inachevé. La pierre a une magnifique couleur mordorée.

    Original : en septembre, le village organise un concours d'épouvantails à moineaux...
 

 

 

 

 

  • Retour sur Jegun pour prendre des nouvelles de notre amie, déjeuner et nous repartons voir le château de Busca-Maniban, à l'Ouest de Masencome. Une fois de plus le GPS nous est bien utile car il est perdu en pleine campagne et balisé que dans la dernière ligne droite.

 

  • Nous franchissons la cour d'honneur. Un accueil très chaleureux nous est réservé par la châtelaine qui ne fait pas ses 85 ans.

    Ce château est un exemple typique de l'architecture gasconne. Les péripéties de l'histoire l'ont épargné et il nous est parvenu tel qu'il a été construit. L'escalier monumental avec balcon et colonnes ioniques a rendu ce lieu célèbre.
    Beaucoup de belles choses à voir : les anciennes cuisines, la salle "italienne", la salle des Gardes, la salle d'Armes, la chapelle et les jardins à la française.

    Retour à
    Jegun pour passer la nuit.

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Le lendemain, notre amie s'est un peu remise.
    Nous reprenons la route pour
    Vic-Fezansac. Quelques courses au supermarché et nous déjeunons à la Pachère, une agréable aire de pique-nique ombragée et bordée par une rivière.
    Charmant accueil par les hôtesses de l'office de tourisme avec qui nous discutons du Gers.
    Après le festival de Salsa "Tempo Latino", la ville est en plein rangement.

 

 

 

  • L'endroit est gai et fleure bon la fête et les vacances.

    Les arènes qui accueillent plus de 7000 aficionados sont les plus grandes et les plus réputées de la région. Nous sommes dans une des capitales de la tauromachie.

    Il ne nous reste plus qu'à nous rendre à l'église Saint-Pierre renommée pour son chevet roman et son joli portail gothique.

 

 

 

 

 

 

 

  • Biran est un tout petit village très typique. On y pénètre par une porte-tour. Bâti sur une colline, il possède des vestiges de ses anciens remparts et de son château. Le donjon s'élève à 25 mètres. C'est dans ce village que se trouve le plus beau retable en pierre sculptée de la région.

    Chose curieuse, l'église et le clocher se trouvent chacun à un bout de l'unique rue, éloignés de plusieurs centaines de mètres.
 

 

 

 

 

 

  • Nous passons la nuit à Barran près d'une aire de pique-nique et des tennis. Le lieu étant particulièrement tranquille, nous nous accordons une journée de repos pour que notre amie reprenne toutes ses forces.

 

  • On pénètre dans ce village tout en longueur par une porte. La flèche hélicoïdale du clocher est la curiosité de ce village. On dit qu'il doit sa forme au vent ou à un couvreur amoureux.
 

 

 

 

 

  • Heureusement, il fait un peu moins chaud : 20° la nuit et moins de 30° dans la journée. Souhaitant assister le lendemain à un marché dans une ferme, nous modifions quelque peu l'ordonnance de notre circuit.

 

 

 

 

  • Notre amie étant complètement rétablie, nous partons sur Mirande.
    Assez curieusement, toutes les rues qui partent de la place centrale se coupent à angle droit formant un parfait damier.
    L'église Sainte-Marie est une ancienne cathédrale dont le clocher-porche est aussi inhabituel que surprenant. Il enjambe la rue de l'Evêché qui a conservé de belles maisons à pans de bois.
 

 

 

 

 

  • Pause-déjeuner à Berdoues. Juste à côté se trouvent les vestiges d'une abbaye cistercienne.
 

 

 

 

  • Quelques kilomètres et nous arrivons à la chapelle de Belloc-Saint-Clamens perdue en pleine nature. C'est le sympathique président de l'association de sauvegarde en personne qui nous la fait visiter. Il nous demande comment des parisiens ont pu arriver jusqu'ici !!!

    A l'intérieur un sarcophage qui sert d'autel et quelques fresques du XVe siècle.

 

 

 

 

 

  • Tillac, minuscule castelnau, est probablement le plus bel endroit que nous ayions rencontré dans le Gers.
    La rue principale est bordée de très belles maisons à cornières et colombages. A chaque extrémité se trouve une imposante tour. Au milieu, l'église qui possède de nombreux trésors liturgiques. Et partout, des roses, des milliers de roses...
 

 

 

  • Nous dormons sur le parking ombragé par des platanes à quelques mètres d'une mare peuplée de canards et de paons.
    Le lendemain, le maire vient nous saluer et nous proposer de prendre de l'eau au cimetière. Ils ne sont pas gentils ces Gersois ?

 

 

 

 

 

  • Depuis le XIVe siècle, chef-d'oeuvre de l'architecture militaire, le donjon veille du haut de ses 43 mètres sur cette belle bastide fortifiée qu'est Bassoues d'Armagnac.
    Après avoir gravi 187 marches nous arrivons au sommet de la tour. La vue sur la ville, la campagne et les Pyrénées est magnifique.
    La halle en bois, comme tout le village d'ailleurs, est très pittoresque. Elle enjambe la rue principale.
 

 

  • Nous déjeunons sur le parking de la basilique Saint-Fris d'où nous avons une belle vue sur le donjon.
 

 

 

  • Nous faisons un bref arrêt dans le tout petit castelnau qu'est Montesquiou. La rue principale mène à une ancienne porte depuis laquelle on peut voir un joli panorama.

 

 

 

  • Perdue en pleine campagne la Ferme de Bordeneuve organise un marché à la ferme et un repas. La famille Royal nous réserve un accueil très sympathique et chaleureux.

    Après une visite très intéressante de cette importante exploitation d'élevage de canards et de la conserverie, les stands de producteurs fermiers sont installés. Que des bonnes choses : miel, vins, melons, fromages, délicieux gâteaux.

    Nicole part faire une marche de deux heures avant que nous passions à table. Nous sommes une bonne centaine. Le repas est animé par un groupe folklorique et par une dynamique banda.
    Nous nous régalons d'une assiette gourmande, d'un merveilleux cassoulet, de fromages et d'un bon dessert.

    Ce n'est qu'à minuit que nous irons nous coucher après cette soirée mémorable.
 

 

 

 

 

 

 

 

   Suite ...   

 

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