Bernard.Tartois@wanadoo.fr

 

ALLEMAGNE
Bavière et Forêt Noire

  

      

 

Juillet - août 2004


La Bavière

 


1 : Lindau - 2 : Oberstaufen - 3 : Füssen - 4 : Wies - 5 : Garmisch-Partenkirchen - 6 : Schliersee -
7 : Berchtesgaden - 8 : Munich - 9 : Landsberg-am-Lech - 10 : Ottobeuren - 11 : Memmingen - 12 : Lindau
(Microsoft AutoRoute Express 2003)
(un peu moins de 750 km)

 

 

 

 Longue de plus de 450 km, la Route Allemande des Alpes relie Lindau à Berchtesgaden.
Elle traverse de petits villages fleuris, permet de découvrir les somptueux paysages de la montagne bavaroise
et bien sûr les fameux châteaux de Louis II.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser en regardant la carte,
elle ressemble le plus souvent à une large nationale qu'à une sinueuse route de montagne.

 

 

 

  • Au départ de Lindau les arrêts sont nombreux pour prendre des photos car le paysage traversé est de toute beauté. Après le soleil et la chaleur de ces derniers jours, un orage est entrain de se préparer.

 

  • Nos amies souhaitant trouver rapidement une machine à laver, nous faisons une escale au camping de Bucher's Alpsee, juste après Hauberstaufen . Bof, c'est un camping... Heureusement il n'y a pas de bruit, c'est déjà çà ! (17,60 euros pour le camping-car et deux personnes).

    Bien évidemment, il pleut au moment d'étendre le linge !.

    Le lendemain, un camion-balayeur nettoie les allées et réveille tout le monde à 7 heures du matin.

 

 

 

  • Je suis surpris par l'intense circulation qui règne sur cette portion de route.

  • Agréable pause dans le village d'Hindeland. Il est aussi paisible que tranquille avec son église et ses hôtels aux façades peintes.

 

 

 

 



 

 

  • Déjeuner sur un des grands parkings de la Jochstrass avant de descendre sur Fussen.


    Nous commençons à comprendre qu'en Allemagne les camping-cars sont canalisés sur des aires. Aux entrées de ville, de nombreux panneaux indiquent LE seul parking autorisé.


 

 

 


- Quelques pièces dans une boîte
et les pommes de terre ou les concombres sont à vous -

 

 

  • A Fussen, cela ressemble plus à un camping qu'à une aire.

    Il y a de la place pour 80 à 100 camions mais un seul robinet et une seule évacuation pour les eaux usées !!!

 

- L'aire de Fussen -

 

  • Nous parcourons les 1500 mètres qui nous séparent du centre. La rue piétonne en particulier et le quartier historique en général ressemblent à un décor de théâtre avec des maisons multicolores et un château orné de trompe-l'oeil.
 

 

 

  • Nous visitons l'abbaye Saint-Magnus et montons au château avant de redescendre sur les bords du Lech.

    Depuis notre arrivée en Allemagne, c'est le grand soleil avec des températures qui frisent les 30°.

 

 

 

 

 


- Nous avons même vu le petit chaperon rouge faire la circulation... -

 

 

  • Jeudi 22 juillet. C'est un grand jour puisque nous allons visiter l'un des symboles du tourisme en Allemagne : le château de Neuschwanstein.

    Nous sommes sur place dès 10 heures.
    L'organisation est très rodée : on nous vend 17 euros un billet pour visiter Hohenschwangau à 11 h 20 et un autre pour Neuschwanstein à 13 h 35.
    Possibilité de monter au premier à pied en 20 mn ou en calèche en 10 mn et au second à pied en 30 bonnes minutes ou en bus en 10 mn.

    Ces deux châteaux chers à Louis II de Bavière sont situés dans un cadre magnifique.

 

 

 

- Hohenschwangau -

 

 

 

  • Celui d'Hohenschwangau a été construit sur des ruines remontant au moyen-âge. C'est dans cette propriété du prince héritier Maximilien de Bavière que le futur roi Louis II passa son enfance.

    De style néo-gothique, il est également fortement marqué par l'infuence anglaise, mais les évocations du monde courtois des troubadours lui donnent une touche propre au Romantisme allemand.

    La visite par audioguide est intéressante et permet de parcourir des salles qui ont conservé le charme des demeures habitées. Dans le salon de musique, on constate par différents témoignages toute l'admiration que Louis II portait à Richard Wagner.

 

 

  • Avant de se rendre à Neuschwanstein, il faut absolument aller sur le Pont Marie qui permet de prendre la célèbre photo que l'on voit partout.


    Perché sur un éperon rocheux, à 965 mètres d'altitude, il est né de l'imagination d'un souverain qui souhaitait exalter ses passions pour l'architecture médiévale et la musique de Wagner.
    Sa construction mobilisera en permanence plus de 200 ouvriers pendant 17 ans.


    Sur un contrefort alpin entouré de lacs et de montagnes il est situé dans un cadre unique. Le château reçoit 1.300.000 visiteurs par an soit presque le double de Chambord. Les visites guidées démarrent toutes les cinq minutes. Les conditions sont loin d'être idéales car notre groupe comporte une centaine de personnes.

    Profusion de meubles et décoration chargée pourraient définir cet édifice somptueux dans lequel on peut admirer la salle du trône, le grand salon, la chambre à coucher du roi ou la salle des Chanteurs. C'est le château de "l'accession au pouvoir" de Louis II et sa "première folie".

    Il n'était pas seulement amateur d'art, il appréciait également les commodités pratiques. Ainsi le château est équipé entre autre d'une vaste cuisine, de l'eau courante et d'un chauffage à air chaud très moderne pour l'époque.

    Nous retournons au camping-car après six heures d'absence et sommes contents d'avaler un bon sandwich.
 

 

 

 

  • Une trentaine de kilomètres et l'église de Wies se dessine en pleine campagne, dans une vallée des Alpes.

    C'est un grand choc en pénétrant à l'intérieur que de voir la magnificence de sa décoration rococo que fait encore plus ressortir l'enduit à la chaux peint sur les murs. La fresque de la coupole est tout simplement spectaculaire. Tout concourt à une impressionnante symphonie de couleurs.

 

 

  • Le stationnement étant interdit la nuit aux camping-cars, nous dormons à 300 mètres de l'église sur un autre petit parking. Il dispose même d'un horodateur car il est payant 24 h sur 24. Il ne fera pas fortune avec nous...

 

 

 

 

  • Le lendemain un gros orage nous réveille et c'est toujours sous la pluie que nous nous promenons sur le pont d'Echelsbach.

    Cet impressionnant ouvrage construit en 1929 permet de franchir la gorge de l'Animer profonde de 76 mètres.




 

 

  • Le temps s'arrange pour visiter la petite ville d'Oberammergau et la température grimpe rapidement à plus de 25°. Célèbre pour la représentation du Mystère de la Passion qui s'y déroule tous les dix ans, de nombreux artisans ébénistes s'y sont installées. Des statues sacrées sont visibles dans beaucoup de vitrines.

    Les maisons et les chalets peints y sont également fort nombreux.
 

 

 

 

  • Déjeuner au bord des pistes de ski et c'est le départ pour le château de Linderhof. C'est encore notre ami Louis II qui a fait construire ce pavillon de chasse dans une sauvage vallée des Alpes. Sa façade est aujourd'hui en restauration.

 

 

 

 

  • Nous nous promenons longuement dans les jardins en pente où sont aménagés cascades, bassins et terrasses. De nombreuses statues décorent cet endroit qui n'est pas sans rappeler dans une moindre mesure celui de Versailles.

 

 

 

 

  • L'église d'Ettal, blottie au sein de l'abbaye, surprend par ses dimensions et par la richesse de sa décoration intérieure. Les fresques qui ornent la coupole sont de toute beauté.

 

 

 

  • Arrivée dans cette grande agglomération composée de deux communes qu'est Garmisch-Partenkirchen.

    Autrefois villages séparés,
    Garmisch et Partenkirchen furent fusionnés en 1935, juste avant les Jeux Olympiques d'hiver de 1936.
    Ils constituent aujourd'hui la toute première station de sports d'hiver d'Allemagne et conservent quelque chose de leur charme villageois original.

    En été, les promeneurs peuvent apprécier le réseau de chemins s'étendant sur plus de 300 km.

 

  • Pour nous, il est temps de trouver un endroit pour dormir.


    Nous nous dirigeons tout d'abord sur le parking du téléphérique. Trop de bruit car une compétition de karting est entrain de se dérouler !
    Nous allons vers le tremplin olympique où une vingtaine de camping-cars sont parqués sur un minuscule terrain alors que de gigantesques étendues de stationnement sont vides aux alentours...
    Stationnement à 5 euros et Sanistation à 2 euros.
    Dommage qu'en Allemagne, il n'y ait peu de salut en dehors des aires de services...


    Cette station grâce à la renommée que lui ont valu les jeux olympiques de 1936 et les championnats du monde de 1978 a acquit une renommée internationale.

 

 

  • Il a plu toute la nuit et il pleuvra toute la journée. Nous visitons Mittenwald qui possède de jolies maisons peintes et une église intéressante.


    C'est un important centre de départ d'excursions en montagne. En ce samedi, tous les commerçants ferment boutique à midi pile.

 

 

 

 

 

  • A Wallgau nous prenons une route à péage (5 euros). Elle est très étroite dans sa première partie et les croisements avec les camping-cars venant en sens inverse sont très délicats. Pittoresque, elle longe l'Isar.

    A cause d'une pluie battante, nous prenons notre premier déjeuner depuis le départ à l'intérieur du camion.

 

  • Petite pause sur le pont qui traverse la retenue d'eau du barrage de Sylvenstein. Nous en profitons pour compléter la réserve d'eau à une fontaine. Ce matin, la Sanistation ne nous avait délivré que 100 litres contre la coquette somme de 4 euros...

 

  • C'est toujours sous la pluie que nous nous promenons au bord du lac de Bad Wiessee.

    Cette élégante station est également un centre de cure thermale.

 

 

 

  • Nous montons dormir au Spitzingsee au pied des remontées mécaniques. Le parking est désert et presque sinistre avec le brouillard.

    Le lendemain, un caissier zélé vient nous faire payer (et oui, encore !) la somme de cinq euros. Il n'y a aucun panneau l'indiquant et même pas une poubelle.

    Sous un timide soleil, avec un joli lac en contrebas, le paysage est magnifique.

 

 

 

 

  • Un peu plus de 100 km nous séparent de Berchtesgaden, dernière étape de la Route Allemande des Alpes, qui est à deux pas de la frontière Autrichienne et de Salzbourg.

    Le parcours est une fois de plus très pittoresque et nous traversons de jolis villages fleuris.
    Nous trouvons sans peine un endroit où nous garer et courrons au château car la dernière visite est à 16 heures.

 

 

 

 

  • La place où il s'élève à côté de l'église St Pierre-St Jean est le coeur de la ville. On pénètre tout d'abord dans le cloître qui a conservé ses galeries romanes sur trois côtés. Les pièces sont richement décorées et meublées. On peut voir de nombreuses armes et trophées de chasse. Depuis le jardin suspendu, il y a une belle vue sur les montagnes.

 

  • Il ne nous reste plus qu'à nous promener dans les rues piétonnes bien calme en ce dimanche et à déguster une bonne bière en terrasse.
    C'est presque par hasard que nous retrouvons pour la troisième fois la famille Sinzelle en plein centre-ville.

    Tous les parkings étant interdits la nuit aux camping-cars, c'est en face la piscine de Schönau que nous établissons notre bivouac.
    Pour une soirée très gaie, des saucisses seront au menu.

 

 

 

 

  • Berchtesgaden est le point de départ de l'exploration de certains des plus délectables paysages alpins d'Allemagne, dans le parc national. Cette région compte de superbes sommets tels le Watzmann et des lacs limpides dont le plus romantique est le Königssee.

 

  • C'est ici qu'Hitler avait installé son "nid d'aigle".

    Par ce temps maussade, nous n'y monterons pas et préférerons visiter les mines de sel.
    Nous ferons la queue pendant presque une heure avant d'enfiler une tenue de mineur et de nous enfoncer dans les profondeurs de la mine en petit train. Autrefois, le sel était aussi précieux que l'or et seuls quelques rares privilégiés avaient accès aux galeries.

    Exploitée depuis 1517, la mine a assuré la richesse de la région.

    Au bout de 600 mètres, le train ne peut aller plus loin. Nous continuons à pied l'exploration allant jusqu'à emprunter à deux reprises un toboggan long de 34 mètres à la pente vertigineuse. Cris et frayeur garantis !

 

 


ouaouhhhhh !!!

 

 

 

 

  • Les attractions ne manquent pas : bassins d'exploitation désaffectés ou encore grotte de sel aux reflets irisés. Nous terminons par une promenade en radeau dans les profondeurs du site sur un lac scintillant. Le tout sous la conduite d'un guide qui parle quelques mots de français.
    A recommander !

 

  • Rapide déjeuner car il est plus de 14 heures et nous faisons le plein d'eau aux WC du parking situé à côté de la station Esso, en montant au centre-ville.

 

  • Il est temps de partir pour Munich distante de 150 km. Des embouteillages nous accueillent sur le périphérique.

    Nous passons la nuit sur un des nombreux parkings du stade olympique au Nord-Ouest de la ville. Il y a une vingtaine de camping-cars sur un lieu qui pourrait en accueillir plus de deux mille...

    Dès 20 heures, un caissier vient nous demander 10 euros pour la nuit de peur que nous ne mettions que 3 euros dans l'horodateur, comme pour une voiture... Il n'y a ni eau ni possibilité de vidange. Un bourdonnement continu se fait entendre car nous sommes à deux cents mètres du périphérique.

 

 

  • Le lendemain, 20 minutes de marche nous mènent au métro Olympic Centrum. Un quart d'heure plus tard nous sortons sur la Marienplatz, le coeur de la ville.

    La place est noire de monde. Elle est bordée par l'ancien et le nouvel hôtel de ville. A midi, le carillon logé dans la tour offre un spectacle sonore et visuel avec ses personnages de cuivre qui représentent un tournoi.


    Nous nous promenons longuement dans le marché aux victuailles si riche en couleurs et en odeurs. Nous déjeunons d'une succulente choucroute accompagnée d'une bière pour la modeste somme de 4,50 euros par personne.

 

 

 

  • Munich a beaucoup à offrir : une vieille ville étendue et très bien restaurée, des musées et galeries renommés et de magnifiques bâtiments publics.
    Cette cité cosmopolite est animée par sa forte identification avec les traditions bavaroises ainsi que par la présence d'un grand nombre d'étudiants qui ont fait de la banlieue de Schwabing, leur banlieue.
    En outre, la ville revendique de magnifiques espaces verts, depuis les cafés en plein air à l'ambiance tapageuse jusqu'au vaste jardin Anglais.

 

 

  • Rassasiés, nous reprenons la visite en commençant par la gigantesque église Notre Dame dont les deux tours coiffées de dômes à bulbe sont devenues le symbole de la ville.
    Du haut de la tour sud, accessible par ascenseur, on jouit d'une superbe. L'extérieur en brique rouge, sombre et sobre à la fois, contraste avec l'intérieur, d'une blancheur éclatante et à l'élévation impressionnante.
    L'important mobilier comporte notamment le tombeau maniériste de l'empereur Louis II de Bavière et les statues des stalles brisées.

    Puis vient le tour de la Résidence où ducs, princes et rois de Bavière se succédèrent. Le musée est riche de 130 salles...

 

 

 

  • Nous terminons par les rues piétonnes très animées, le quartier des magasins et celui des grandes marques.

    Après cette longue journée, nous prenons le chemin du retour sans être tombés sous le charme de
    Munich.

 

 

 

  • Après ces cinq jours maussades, le grand beau temps est enfin revenu. Quelques difficultés pour quitter Munich en raison des embouteillages et nous arrivons à Landsberg, une soixantaine de km à l'Ouest.

    Le premier parking le long du Lech étant complet, nous déjeunons sur le second à gauche. Il y a possibilité d'y passer la nuit.
 

 

 

 

  • Cette petite ville au cachet médiéval est tout simplement magnifique. Le spectacle des eaux profondes du Lech qui se précipitent en quatre gradins du barrage est extraordinaire.

 

 

 

  • Le pont franchi, on arrive dans le centre historique avec ses tours et ses portes fortifiées. Les hautes maisons d'habitation crépies de tons multicolores se mêlent ou se dressent autour de cours imposantes ou de ruelles étroites.


    Chaque maison témoigne l'histoire des ouvriers, des commerçants, des artistes ou des cafetiers. On était contraint de construire en hauteur vu l'étroitesse du lieu.


    Située sur la route du sel, la place principale devant l'hôtel de ville, était le centre des échanges commerciaux.

  • Nous effectuons quelques provisions dans un supermarché SPAR. Comparé à nos hypers, tout paraît bien triste...

 

 

  • Ottobeuren possède une superbe église à laquelle le Michelin a attribué trois étoiles. Nous nous arrêtons pour y passer la nuit sur le parking du cimetière, en sortie de ville. Chose incroyable, il n'est pas payant !!!

 

 

 

 

 

 

  • 29 juillet : c'est sous le soleil que nous rejoignons l'abbaye bénédictine en un petit quart d'heure de marche.


    Fondée par Charlemagne en 764, elle fut transformée au XVIIIe siècle par l'architecte Johann Michael Fischer qui en fit un joyau du style baroque allemand.

    L'église fut décorée par plusieurs des meilleurs artistes bavarois de l'époque. Les subtiles couleurs sont en partie dues aux effets de lumière causés par l'insolite orientation nord-sud de l'édifice. Parmi les bâtiments abbatiaux, certains, comme la bibliothèque et le théâtre, font partie du musée de l'abbaye bénédictine.

    Situé dans un charmant village, cet "Escorial souabe" est très imposant. L'immense intérieur est un des sommets de la décoration rococo.

 

 

 

  • Nous ne sommes pas loin de Memmingen. Nous en profitons pour y faire halte et nous ne le regrettons pas. Beaucoup de charme et de couleurs dans cette belle cité fleurie entourée de remparts. Nombreuses sont les vieilles bâtisses. La plus célèbre est la maison aux sept toits. Les rues piétonnes sont bordées de terrasses où les allemands dégustent avec délectation de "kolossales" glaces.

 

 

 

 

 

 

  • Nouvel arrêt à Wangen im Algäu pour découvrir cette commune jumelée avec celle où nous habitons.


    Elle est bien jolie cette petite ville avec ses deux portes fortifiées abondamment décorées, ses maisons peintes de couleurs chaudes, ses jolies enseignes et ses deux rues principales qui se rencontrent sur la Marktplatz.

 

 

 

 

  • Il se fait tard. Nous décidons d'aller passer la nuit sur l'accueillant parking P1 de Lindau où nous avions stationné il y a quelques jours.

 

  • Toujours du soleil en ce 30 juillet. Nous remontons vers le Nord en direction de Ravensburg et de Ulm.

 

 

 

 

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