Bernard.Tartois@wanadoo.fr
Singapour
- Katmandou :
3.500
km - 4 h de vol
|
jour 18
:
- Départ
à 8h et décollage à 9h30.
A
Katmandou,
les formalités d'immigration sont assez
longues.
La température a baissé et nous
débarquons avec seulement 19°.
Air climatisé aidant, depuis quelques jours de
nombreux croisiéristes toussent. Nous en faisons
partie.
- Nous
voici à
Katmandou,
capitale du Népal.
A une altitude de 1430 m, nous allons faire quelques pas
sur la terre sacrée qui vit naître
Bouddha. Sa spiritualité inspire
aujourd'hui plusieurs centaines de millions de personnes
à travers le monde.
De nombreuses ethnies se côtoient dans la paix et
la tolérance au carrefour mythique des
routes de la Soie et du Sel.
- Elle
est encerclée par des montagnes de taille
moyenne dans les contreforts de l'Himalaya qui
empêchent la pollution de
s'évacuer.
Non loin, se trouvent 9 des plus hauts sommets
du monde dont le célèbre Everest
qui culmine à plus de 8800 m
d'altitude.
Ce sont les hippies qui ont fait sa
renommée dans les années 60.
Entre les deux géants que sont la Chine
et l'Inde, cette étroite bande de terre
est un des pays les plus pauvres au
monde.
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- Dès
notre arrivée, nous embarquons dans le car pour la
visite du centre-ville : Basantapur est le
cur du quartier ancien.
Une multitude de temples dédiés aux
divinités composant le Panthéon
Hindouiste Hanuman Dhoka,
"palais du dieu-singe" qui est patron des lutteurs et
dieu de la sagesse.
- A
4 km de la ville, au sommet d'une colline boisée
qui abrite une colonie de singes, on visite
le Stupa de Swayamblunath dont le
pinacle doré émerge des arbres. Il serait
âgé de 2000 ans.
Sur chacun des quatre côtés du stupa
principal, il y a une paire de grands yeux qui
représenteraient la Sagesse et la
Compassion.
- Après
la moderne
Singapour,
ici, nous changeons d'époque : toujours la
misère, le bruit, les klaxons ininterrompus, la
pollution.
Les embouteillages sont très nombreux bien qu'il
n'y ait que très peu de voitures car les taxes
d'importation atteignent 240%.
Par contre, des milliers de petites motos et de scooters,
des bus d'une autre époque et des camions fumants
et pétaradants.
- Avec
ses rues étroites surplombées de balcons
aux balustrades en bois sculpté, ses places
encombrées de temples et d'édifices
religieux, ses marchés et ses
échoppes,
Katmandou pourrait
être une cité de rêve.
Malheureusement, il n'en est rien : misère, bruit,
pollution gâchent tout.
- Une
centaine de marches permet l'atteindre la plate-forme
où se dresse le temple de
Skikunguya. Elles sont bordées de nombreux
mendiants, de vendeurs de sacs, de colliers et de
bibelots.
La haut, nous sommes harcelés par les singes et
les chiens errants
- A
16 heures précises, l'unique "déesse
vivante" au monde apparaît à une
fenêtre l'espace de quelques instants.
C'est une enfant qui a maintenant 9 ans qui vit dans ce
temple à plein temps. Elle y restera
jusqu'à sa puberté puis devra revenir
à une vie normale.
Ce retour est extrêmement difficile puisque ces
enfants ont été adorés et servis
pendant des années.
L'état leur verse une allocation de 140.000 euros
soit 140 années de salaire moyen au
Népal pour "service rendu à la nation"
!
Les photos sont strictement interdites et deux touristes
se feront sévèrement réprimander par
le "service d'ordre".
Je scanne donc une carte-postale achetée à
la sortie.
- Retour
au car.
Pendant le voyage, le guide nous apprend qu'ici, il n'y a
pas d'électricité 14 heures par jour et que
les habitants n'ont la possibilité d'avoir de
l'eau qu'une heure tous les trois jours.
Nous empruntons des avenues bordées de taudis, aux
trottoirs envahis par des petits étals. Tous ou
presque sont assis et discutent.
- Cette
journée se termine dans le luxueux
hôtel
Hyatt Regency
Katmandou
où nous étions déjà venus il
y a trois ans et par un bon buffet-barbecue dans une
salle agréable.
Cet hôtel serait le meilleur du
Népal et nous voulons bien le
croire. A proximité du bruyant centre-ville, c'est
un havre de paix et de sérénité.
Nous basculons dans un autre monde !
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-
accueil en musique à l'entrée de
l'hôtel -
|
La rue : petits
métiers, ambiance, enfants et nombreux
sourires...
jour 19 :
- Seulement
4 petits degrés au réveil. Le soleil
réchauffera rapidement l'athmosphère et
nous atteindrons les 20°.
Dès que l'on quitte
Katmandou,
le ciel est d'un bleu intense.
Cette journée est consacrée à la
visite de la vallée de Katmandou et
de ses trois anciennes cités royales que nous
avions déjà parcourues il y a trois
ans.
- Le
superbe stupa
de
Bodnath
est un des plus grands du monde.
Ce lieu attire les moines et les bouddhistes du monde
entier.
Sa base se compose de trois
terrasses, représentant un mandala
géant que les fidèles sont très
nombreux à parcourir dans le sens des aiguilles
d'une montre, matin et soir.
On peut y voir 108 niches contenant chacune une statue de
Bouddha et de nombreux moulins à
prières.
- A
Pashupatinath,
lieu funéraire sacré, ont lieu de
nombreuses crémations au bord du Gange
népalais.
Seul, j'assiste à plusieurs
cérémonies qui se déroulent à
quelques mètres de moi.
Le corps, disposé sur de grosses pièces de
bois, est recouvert de brindilles. Le portrait du
défunt, ceint de fleurs, est accroché sur
le mur. Une foule de "pleureuses" fait partager sa
douleur.
Emouvant et impressionnant !
- Après
une petite heure de car parcourue avec des paysages
somptueux sur les bords de la route, déjeuner en
extérieur sous le soleil au Dhulikel
Mountain Resort.
Nous y étions également venus il y a trois
ans. Tout le sympathique équipage portugais de la
compagnie Euro Atlantic nous a rejoint.
Nous sommes face à la chaîne de
l'Himalaya qui s'étend sur plus de
2400 km de long et 250 à 400 km de large. Elle
abrite pas moins de 13 sommets qui culminent à
8000 m d'altitude.
Peut-on rêver plus beau paysage ?
- Patan
est surnommée "la
ville de beauté".
Sa richesse architecturale en fait un véritable
joyau, un musée à ciel ouvert. Sa visite
est incontournable.
Ses pagodes de briques rouges, ses nombreux temples et
ses stupas sont vraiment extraordinaires.
C'était auparavant un grand centre d'enseignement
bouddhique.
Quelques artisans perpétuent la tradition de la
ferronnerie et de l'orfèvrerie.
- Retour
à l'hôtel et dîner buffet-barbecue
correct, encadré par des serveurs
attentifs.
Très surpris, nous
avions détesté cette escale en 2011 et,
sachant maintenant à quoi nous attendre,
nous l'avons trouvé presque intéressante et
agréable.
Le sourire et la gentillesse des Népalais y est
certainement pour beaucoup.
vers
Samarcande...
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