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Paris - La Havane : 7800 km - 11h de vol

 

 

 

  

 

 

 

 

 

JOUR 1 :

 

 

 

 

  • Roissy - CDG : lever à 4h45 pour un embarquement à 7 heures.

    Nous n'étions pas rassurés ces derniers jours car un préavis de grève avait été déposé par les aiguilleurs du ciel .
    Finalement un accord sera trouvé et elle n'aura pas lieu.
 

 

 

 

  • Envol à 9 heures précises comme prévu mais auparavant, une coupe de champagne nous est offerte à notre grande surprise au vu de l'heure matinale.

    Un long voyage de 11 heures nous attend pour rejoindre
    La Havane.

    La classe "Affaires" est très confortable pour mes grandes jambes. L'hôtesse, Natacha et le steward Pedro, sont aux petits soins avec nous et le repas de qualité.
    Nous nous lierons d'amitié rapidement.

    Comme en 2011, lors de notre premier tour du monde, l'équipage d'Euro Atlantic est portugais, particulièrement sympathique, souriant et compétent.

    Malheureusement, notre Boeing 700-300SR ne possède pas d'écrans individuels qui permettent de voir des films.

 

 


- la délicieuse et souriante Natacha sera particulièrement attentionnée avec nous durant tout le voyage -

 

 

 

 

  • Les vents contraires prévus à 50 km/h par la météo montent finalement à plus de 130 km/h réduisant de beaucoup notre vitesse et notre autonomie.

    La consommation de kérosène s'en ressent et nous sommes obligés de faire un ravitaillement non prévu à Hamilton aux
    Bermudes pour une escale d'une heure environ.

    Malgré le soleil, la température est seulement de 20°. Par contre, la mer est d'un bleu intense.

 

 

- Escale imprévue aux Bermudes pour un ravitaillement en kérosène -

 

 

  • Il est 20h45 à l'heure française quand un succulent dîner transformé en déjeuner nous est enfin servi dans l'avion.

 

 

 

 

 

 

  • A l'arrivée à Cuba avec plus de 3 heures de retard, la nuit tombe.

    Pour revenir de l'aéroport, une petite virée nocturne en car se fait dans l'obscurité d'autant que
    La Havane est très peu éclairée.


    Rapide dîner et installation à l'
    hôtel Melià Coliba. Cet établissement, le plus grand et le plus luxueux de la ville, jouit d'une splendide situation.
    Il
    fait assez vieillot et ne rencontrera pas tous nos suffrages.

    Splendide cave à cigares, Cuba oblige


    Depuis notre immense suite au 21ème et dernier étage la vue sur la mer et la ville est superbe.
 

 

 

 

  

 

 

 

JOUR 2 :

 

 

 

  • CUBA est la plus importante île des grandes Antilles. Elle est formée de plaines fertiles qui permettent la culture du riz, du café et de la canne à sucre.

    Les principales productions sont le sucre, le nickel et, bien entendu, le tabac.
    80% des terres appartiennent à l'état.

    Fidel Castro et Che Guevara sont des personnages connus dans le monde entier.

    Mais La Havane révolutionnaire n'est plus qu'une relique de la guerre froide, perdue sous le soleil des Caraïbes.
 

 

 

 

 

 

  • Très beau temps au lever à 6h30.
    Un tour de ville en autocar nous permet d'avoir un bon aperçu de la ville nouvelle et de la ville ancienne. Cette dernière est assez délabrée par endroit suite à la non obligation d'entretien des extérieurs par les propriétaires !
 

 

 

 

- CUBA et ses célèbres américaines des années 50 -

 

 

 

  • Après un demi-siècle de restrictions par le régime, les voitures sont désormais en vente libre à Cuba depuis janvier 2014.
    L'objectif est de renouveler un parc automobile constitué aux deux tiers de vieilles voitures américaines des années 50.

    Seulement voilà, les nouvelles sont vendues cinq fois plus cher que le prix du marché. Une petite Peugeot, par exemple, est vendue 62.000 euros.

    "C'est de la folie ! Personne ne peut se permettre un tel achat", commente un habitant de La Havane.
    Après avoir placé beaucoup d'espoir dans cette mesure, les Cubains déchantent.

    Dans un pays où le salaire mensuel est très faible, il faudrait plusieurs années de travail à un Cubain pour s'offrir un véhicule...

    "Avec ces prix, non seulement je ne peux pas acheter, mais je ne peux même pas en rêver", se lamente le musicien cubain devant le concessionnaire de Cimex, dans l'ouest de La Havane.

    "C'est monstrueux, ils disent que les voitures sont en vente à Cuba, mais c'est un manque de respect pour le peuple. Personne ne peut acheter à ce prix, c'est impossible", nous confie un routier de 35 ans.

 

 

 

 

 

 

 

  • Très intéressante visite de l'une des trois manufactures de tabac de l'île qui en comptait plusieurs centaines en 1818 !
    Elle emploie pas moins de 600 employés qui travaillent huit heures par jour dans un vacarme étourdissant.


    Les ouvriers sont d'une dextérité impressionnante pour rouler les feuilles à la main. Le "Habano" est considéré par les amateurs comme le meilleur cigare au monde. La culture du tabac exige des soins permanents.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Sur la place de la Révolution, nous faisons un tour de ville en "cocotaxi". Ils sont une centaine à nous attendre.
    Cette balade à l'air libre est bien agréable par cette chaleur. Les chauffeurs sont sympathiques et se livrent à une course effrénée pendant notre virée. Il faut se tenir dans les virages !

 

 

 

 

 

 

 

  • Longue visite à pied dans la vieille ville qui ne manque pas de charme et qui saura nous séduire.
    C'est le cœur vivant et historique de la cité.
    La beauté des rues, des bâtiments, de la Plaza de Armas et de la Plaza de la Catedral exerce un charme unique et envoûtant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Déjeuner très moyen dans un restaurant de la place de la Cathédrale.



    Comme nous l'avions remarqué en 2013 à
    Carthagène des Indes en Colombie, les serveurs, pourtant en nombre, ne sont vraiment pas motivés et préfèrent s'amuser et rire entre eux au lieu de s'occuper des 200 clients qui les attendent.



    La douceur des Caraïbes...

 

 

 

  • Après ce repas décevant, nous nous rendons au marché artisanal puis visitons le musée du Rhum.

 

 

 

 

  • Retour à l'hôtel.
    Il accueille un sommet de 33 chefs d'états latinos-caraïbins. Inutile de dire que nous n'avons pas la priorité dans les ascenseurs...

    C'est le moment d'aller dîner et assister à un spectacle.
    A notre grande surprise, c'est une cinquantaine de grosses voitures américaines des années 50 qui nous attendent pour nous amener au restaurant en plein air.

    Rouler dans ces "monstres" est très agréable.

 

 

 

 

  • Le repas se déroule à ciel ouvert dans un cadre charmant. Il est constitué d'un barbecue. Les viandes sont apportées par des serveurs toujours aussi souriants et décontractés.
 

 

 

  • A quelques kilomètres de là, c'est au Cabaret Tropicana que nous terminons la soirée.
    Ce serait le plus grand d'Amérique Latine.
    Chaque soir, il accueille 5 à 600 personnes. Une véritable institution dédiée à la musique et à la fête cubaine.

    Ce spectacle de 2 heures et de grande qualité offre de nombreuses scènes de danses fort rythmées : boléro, rumba, conga, mambo, cha-cha-cha ou la célèbre salsa.

    Une coupe de champagne nous est offerte ainsi qu'une bouteille de rhum pour 4 personnes (à déguster sur place !).

    Agréable moment mais la bouteille de rhum a juste été entamée ce qui nous a permis de nous lever dignement au terme de la soirée...
 

 

 

  • Retour dans notre chambre après minuit pour cinq petites heures de sommeil.
  

 

 

 

 

 

JOUR 3 :

 

 

  • Sous une température de plus de 25° nous partons à la découverte de la partie occidentale de Cuba : la région de Pinar del Rio distante d'environ 200 km.

    Une partie du trajet s'effectue par l'autoroute.

    Ici, piétons, cyclistes, vaches et poules sont chez eux. Seules quelques voitures et camions fréquentent le bitume.


    De nouveau sur une départementale, nous découvrons de jolis paysages de champs de tabac et de bananiers.

    Arrêt pour admirer le point de vue sur la vallée depuis
    Vivalès et visite du petit village et de son église magnifique. Le ciel est d'un bleu intense.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Un peu plus loin, c'est la Grotte des Indiens qui nous attend pour une découverte à pied et en barque. On est loin de la splendeur de nos grottes françaises.

 

 

 

  • Si le cadre du restaurant est sympathique, nous ne conserverons pas dans notre mémoire le déjeuner au Mural de Vinalès
 

 

 

  • Une intéressante visite commentée de la Maison de la Vega qui fabrique ses propres cigares. On voit les champs de tabac et le séchoir.

    C'est la région de
    Pinar del Rio qui fournit les principales balles de tabac.
 

 

 

 

 

 

  • Il est temps de rentrer sur La Havane où nous arrivons à la nuit tombée. 400 km auront été parcourus dans la journée.
 

 

 

 

 

  • Quelques minutes dans la chambre et nous rejoignons Le Havana Café au sein de l'hôtel pour un dîner-spectacle.

    Le repas sera quelconque et de plus, servi froid. La nombreuse bande de serveurs indolents a le don de m'énerver.

    Le spectacle de danses locales, de chants et pour finir, l'orchestre du célèbre Manito Valdès constitueront des moments très agréables si ce n'était une sono assourdissante poussée au maximum de son volume.

    Si bien que dès le dessert avalé, la moitié de la salle s'est vidée en quelques minutes.

    Dommage !

 

 


- Manito Valdès en bonne compagnie -

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Nous avons apprécié La Havane, pittoresque et colorée, la jolie campagne et ses paysages de champs de tabac et de bananiers, la météo, la gentillesse des habitants, les "cocotaxis", les grosses voitures américaines et toujours une équipe TMR dévouée, efficace et souriante.

    Par contre, les repas étaient tout à fait quelconque, souvent servis froids et l'armée de serveurs étaient toujours d'une nonchalance rare.

    Si les chambres de l'
    hôtel Melià Coliba sont grandes, une rénovation serait nécessaire (prise électrique ne tenant dans le mur que par les fils, joints de la salle de bains etc).
    De plus, nous n'avons pas la bouteille d'eau que l'on retrouve dans tous les hôtels, les quatre kleenex disponibles le premier jour n'ont pas été remplacés le second et bien d'autres choses encore...
 

 

 

 

  

 

vers la Colombie...   

 

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