Bernard.Tartois@wanadoo.fr
Lima
Altitude : 154
mètres
- Le
jour se lève avec nous à 6 h 30.
Il fait toujours gris et doux.
Nous partons pour la visite de la capitale.
Surpeuplée, elle compte presque 8 millions
d'habitants. Au pied des premiers contreforts des
Andes, elle abrite le tiers de la population du
pays.
Le tour de la ville en autocar commence sous un crachin
normand. Il n'a pas plu à
Lima
depuis 4 ans nous déclare notre guide avec un
sourire en coin.
- LIMA
-
- Située
sur la côte centrale du pays, au bord de
l'océan Pacifique, Lima fut
fondée le 18 janvier 1535 par le
conquistador espagnol Francisco Pizarro,
sous le nom de " la Ciudad de los Reyes" : la
Cité des Rois. Elle devient la capitale
et la ville principale de la vice-royauté
du Pérou et puis celle de la
République après
l'indépendance du pays vis-à-vis
de l'Espagne en 1822.
C'est actuellement le centre commercial,
financier, culturel et politique du pays et
concentre en même temps les deux tiers de
l'activité industrielle de la nation.
Lima dispose également du plus
grand aéroport du pays, l'aéroport
international Jorge Chávez qui dessert
les principales villes de l'Europe, des
États-Unis et de l'Amérique
latine.
- La
ville conserve un patrimoine architectural
important allant de l'époque coloniale au
XXe siècle et, à ce titre, le
centre-ville a été classé
patrimoine mondial de l'UNESCO en 1991.
Elle bénéficie d'un climat
subtropical désertique avec une
pluviométrie annuelle de seulement
5 à 6 millimètres. Par contre
l'air présente une humidité
relative très élevée.
Celle-ci atteint même les 100% de juin
à décembre. La chaleur quant
à elle est très
modérée pour une ville
située au niveau de la mer et à
une latitude aussi proche de l'équateur.
Les maximales avoisinent les 26 °C en
été et les 19 °C en hiver.
Les minimales se situent entre 19 °C en
été et 12 °C en
hiver.
- La
ville doit son climat atypique à la
double influence des eaux froides du courant
de Humboldt qui longent la côte
péruvienne et à la
proximité de la chaîne de la
cordillère des Andes.
- Dans
la ville existent plus de 400 itinéraires
de transport urbain qui sont offerts par
autobus, minibus, combis et mototaxis. Ce
système se caractérise par le
manque de renouvellement des véhicules.
Dans plusieurs cas, les services
effectués sont informels et les
itinéraires flexibles. Les camionnettes
rurales telles que les combis et les mototaxis
constituent le moyen de transport public typique
pour les trajets courts.
Cependant, le service est déficient par
rapport aux standards de sécurité
et de confort. De ce fait, la préfecture
de la ville envisage le remplacement de ces
véhicules par des autobus modernes et le
renouvellement des itinéraires pour
2014.
Source
Wikipédia
|
- Le
car nous dépose en plein cur historique,
près de la superbe Plaza des
Armas.
Elle est bordée par le palais du
Gouvernement et le palais de
l'Archevêchée dont la
façade est ornée de balcons en bois
richement sculptés.
La Cathédrale, construite au
XVIIe siècle, est l'un des plus beaux exemples du
baroque colonial à l'échelle continentale.
Elle contient le mausolée du conquistador
Francisco Pizarro mort en 1541.
Au fond, nous pénétrons dans le
musée d'Art religieux où
s'alignent les portaits des archevêques de la
ville. Les plus récents sont
particulièrement réalistes et ressemblent
plus à des photos qu'à des
tableaux.
- Un
peu plus loin se dressent l'église
et le couvent de San Francisco,
rares monuments ayant résisté aux violents
tremblements de terre. Comme dans beaucoup d'endroits les
photos sont interdites à
l'intérieur.
- A
la fin de la visite, les catacombes nous
attendent. Nous déambulons dans une partielle
obscurité entre des puits remplis de crânes
et des fosses pleines d'ossements. Pas moins de 25.000
squelettes seraient réunis ici...
Là aussi, pas de photos !
Presque tous les monuments remarquables se trouvent dans
le centre historique, y compris l'université
nationale Majeure San Marcos (1551) qui est la
plus ancienne d'Amérique.
- C'est
avec plaisir que nous parcourons les très belles
salles du Musée Larco Herrera.
Fondé en 1926, il présente
d'impressionnantes galeries d'exposition qui enseignent
le panorama exceptionnel des 3.000 ans du
développement de l'histoire de l'ancien
Pérou précolombien.
Le musée a été rénové
en 2009, offrant ainsi une visite plus thématique.
Entouré d'élégants jardins, il est
installé dans la banlieue de
Lima
dans un ancien manoir
datant du XVIIIe siècle, qui fut lui-même
construit sur une pyramide précolombienne du VIIe
siècle de notre ère.
Bien que généralement plus connu pour sa
collection Mochica, le musée nous
donne des indications sur de nombreuses autres
civilisations précolombiennes. On y admire la plus
fine collection de pièces en or et argent de
l'ancien Pérou, des bijoux, des textiles, coupes
et céramiques d´une richesse
incomparable
- Après
un déjeuner très correct dans ses jardins,
nous admirons la célèbre et délicate
collection d'art érotique qui est
devenue une des attractions touristiques les plus
visitées et appréciées du pays.
- Il
est déjà temps de regagner
l'aéroport pour une heure et demie de vol sur la
compagnie péruvienne LAN.
Nous franchissons ainsi les 1.000 km qui nous
séparent
d'Arequipa
non sans nous faire secouer par quelques turbulences.
Lors de notre premier voyage en 1975 nous avions
effectué ce parcours dans un vieux bus
inconfortable de la compagnie Morales
Moralitos.
Il était tombé en panne à l'aube, en
plein désert. Le trajet avait duré plus de
20 heures...
- Il
est très tard lorsque nous arrivons à
l'hôtel
El Cabildo. Les
journées sont longues !
Un Maté de bienvenue nous attend.
C'est une sorte de tisane à base de feuilles de
coca qui permettrait de combattre le mal d'altitude (la
soroche). Une seule gorgée m'a suffit pour ne plus
en reprendre de tout le voyage : infâme !
Nous voici à 2300 mètres d'altitude.
Dîner, douche et dodo car demain, nous nous levons
de bonne heure.
- Le "Maté" de bienvenue n'a
pas eu mes faveurs... -
Arequipa...
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