Bernard.Tartois@wanadoo.fr
 

 

 

 

 

 

 

Paris - Recife - Iguaçù : 10.500 km - 13h30 de vol

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

jour 1, 2 et 3 :

 

 

 

 

  • Presque 10 heures de vol et quelques 7500 km et nous faisons une escale technique à Récife, au Brésil, notamment pour faire le plein de kérosène.

    Il est 5 heures locales et, malgré la pluie, la température est déjà de 25°.

 

 

 

  • Nous ne tardons pas à redécoller pour Iguaçù et survolons le Brésil sur 3000 km pendant 4 heures. Enfin cette première longue étape se termine.

    Franchir la douane à 200 personnes demandera presque une heure.

    Des cars nous attendent pour nous emmener dans le parc naturel d'Iguaçù.
 

 

 

 

 

 

 

  • Situées aux confins du Brésil, du Paraguay et de l'Argentine, au cœur de la forêt tropicale, les chutes d'Iguaçù offrent des panoramas extraordinaires.

    Le fleuve Iguaçù coule sur 900 km. Son nom signifie "Grandes eaux" en guarani, la langue des indiens de la région. Il est jalonné de nombreux barrages.
    C'est une jungle luxuriante qui sert d'écrin à cet endroit exceptionnel, les chutes les plus spectaculaires de l'hémisphère austral.

    Hautes par endroits de 74 m, elles dépassent allègrement de 20 mètres les célèbres chutes du Niagara , du Zambèze et celles du Victoria sont beaucoup moins larges.
    L'ensemble des cascades déverse jusqu'à six millions de litres d'eau par seconde.

 

 

 

  • Pas moins de 350 chutes sont ici réunies et se déploient sur plusieurs kilomètres. La "Gorge du Diable" est probablement le point le plus spectaculaire avec 90 mètres de chute et le débit d'eau le plus important.

    Pour nous y rendre, nous empruntons sous la pluie un petit train écologique qui nous fait parcourir à vitesse réduite trois kilomètres à travers la forêt tropicale.

    Il fait chaud et très humide.

 

 

 

 

  • Le soleil et le ciel bleu ont la bonne idée d'apparaître pour nos dernières 20 minutes de marche sur des passerelles aménagées qui nous permettent d'enjamber des bras de rivière et d'arriver à la "Gorge du Diable".

    Avant de voir les chutes, on les entend et on aperçoit le nuage d'embruns qui monte dans le ciel.

    Il y a beaucoup de monde (1.300.000 visiteurs par an) et, de plus, nous sommes dimanche.

    L'endroit est vraiment étonnant. C'est un ensemble de 14 cataractes large de 700 mètres qui doivent passer dans un canal de 65 mètres avant de se déverser avec violence dans un bassin situé 100 mètres en contrebas.

    Imaginez la bousculade !

 

 

 

 

  • Nous rebroussons chemin et faisons un bon déjeuner dans le restaurant du parc "La Selva" : hors-d'œuvres et entrées originales mais excellentes, viandes tendres et goûteuses et enfin desserts délicieux. Nous accompagnons ce repas d'une bonne bière d'Argentine.

 

 

 

  • Il est temps d'aller découvrir le somptueux palace où nous passerons deux nuits : l'Iguazu Grand Resort.
    Dans un cadre magnifique, c'est vraiment un palais des Mille et une Nuits. Le hall de réception et les couloirs sont de toute beauté.
    Notre chambre est aussi somptueuse que gigantesque.
    Nous avons même un accès gratuit à la wifi. J'en profite pour envoyer un mail à nos amis français.

    Les jardins très bien entretenus qui l'entourent sont composées d'essences tropicales. Il y a bien sûr une grande piscine.

    Dans une salle superbement décorée, le buffet servi le soir est un véritable régal et nous goûtons nombre de spécialités du pays. Le vin argentin est apprécié par tous.
    Service attentionné et cordial de la part des serveurs particulièrement attentifs avec nous car nous sommes dans les rares croisiéristes à leur parler espagnol.

 

 

 

 

 

 

  • Une bonne nuit de sommeil dans notre chambre digne d'un Premier Ministre et nous voici en forme pour prendre un copieux petit-déjeuner au bord de la piscine.
    Comme ce fut le cas durant tout notre séjour le choix est extraordinaire : croissanterie pour les plus traditionnels dont je fais partie, mais également œufs sous toutes les déclinaisons, bacon, saucisses, haricots, fruits etc.
    De nombreux pains et jus de fruits sont à disposition.

    Nous montons dans le car à 8h15 précises et il n'y a pas de retardataires. Il n'y en aura jamais d'ailleurs.

    Il nous ramène aux chutes de l'Iguaçù pour parcourir cette fois le sentier qui longe la partie basse. Il dispense des panoramas tout à fait exceptionnels sur les cascades et nous permet d'en apprécier, au plus près, la force et la puissance.

    Cet étroit chemin offre une promenade vraiment très agréable, encore plus intéressante que celle effectuée hier à "la Gorge du Diable".
    Un grand moment !

    Les touristes de toutes nationalités sont toujours aussi nombreux.


    De plus, nous avons eu la chance d'avoir un beau soleil et un ciel bleu car ici les averses ont lieu pas moins de 130 jours par an. Par contre, il n'y a pas de saison des pluies bien définie.

    La température varie en ce moment entre 30 et 35°. L'air est saturé d'humidité.

 

 

 

 

 

  • Nouveau départ en car.

    Nous quittons l'Argentine pour aller admirer les chutes du côté Brésilien.

    Traversée du "pont de l’Amitié" qui relie l'Argentine au Brésil. Il fut inauguré en 1985 en remplacement d’un bac, plus pittoresque mais beaucoup plus long et moins sûr…
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • D'après le guide Brésilien qui nous accompagne, nous passons très rapidement les deux frontières : seulement une trentaine de minutes alors que d'habitude deux heures sont nécessaires.

    Là aussi, une agréable balade nous attend. Les belvédères offrent de jolis points de vues sur les torrents d'eau. Malgré le soleil et une belle luminosité, mes photos prises avec mon petit appareil au 500ème de seconde présentent une eau "filée".
    Ce qui est curieux, c'est également le cas des cartes-postales et des clichés des brochures touristiques réalisés avec des appareils beaucoup plus professionnels.

 

 

 

  • A la fin de la promenade, une passerelle s'aventure au-dessus des flots bouillonnants. Elle est arrosée sans discontinuer par les embruns de l'énorme salto Union. Le parcours se termine à la tour d'observation Naipi.

 

 

 

 

  • Un ascenseur nous évite une pénible montée et nous permet d'être ponctuel au restaurant du parc où nous sommes attendus.

    Un buffet varié avec beaucoup de délicieux plats est dressé. Le nombreux personnel s'active tandis que des grillades et diverses rôtisseries sont préparées devant nous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • On nous arrête chez un gigantesque marchand de souvenirs spécialisé dans les améthystes. Certaines sont de toute beauté.

 

 

 

  • Retour à l'hôtel après avoir passé sans problème les deux frontières. Un très violent orage se déclenche dans la soirée. Ici, on ne connaît pas le crachin normand...

    Contrairement à hier, c'est un repas "à table" et non un buffet qui nous est servi : une catastrophe : 2 minuscules brochettes comprenant 4 morceaux d'agneau, un morceau de saumon trop cuit et 2 crêpes bourrées chacune d'un pot de Nutella. Le service est méconnaissable et chacun est obligé de réclamer un peu d'eau ou de vin.

    Nous regagnons avec plaisir notre luxueuse chambre pour prendre un repos bien mérité.

    8h15, c'est l'heure de monter dans le car pour rejoindre l'aéroport.

    Buenos Aires est distant de plus de 1000 km. Le vol durera 2 heures.
 

 


 

 

vers Buenos-Aires...   

 

sommaire 

 

 

Bernard.Tartois@wanadoo.fr